BRF Remède miracle ?
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- Initié de la graine
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- Enregistré le : 29 avr. 2010, 17:20
BRF Remède miracle ?
Hello,
J’aimerais vous parler d’une méthode extraordinaire qui nous concerne, nous les jardiniers, il s’agit du BRF (Bois Raméal Fragmenté). En fait, c’est une pratique de culture et/ou de croissance alternative aux méthodes traditionnelles.
J’ai découvert le mot BRF fin 2008 grâce à gaston2foix sur un topic informatique (allez comprendre la logique !).
Je pense que c’est une véritable révolution dans nos méthodes de cultures de jardiniers, mais aussi au niveau de l’agriculture mondiale. A mon avis, ça n’est rien moins que l’avenir de l’homme au niveau de la production de son alimentation.
Après lecture, soit comme moi, vous trouverez dans cette technique une véritable inspiration personnelle et fonctionnelle, soit vous retournerez à vos activités en en sachant un peu plus.
Bon, toutes mes excuses si un professionnel du BRF me lit et voit quelques erreurs de sémantique, mais j’ai envie de parler clairement, sans termes trop techniques.
Alors, c’est quoi ce BRF ? il s’agit tout simplement de branches d’arbres broyées. Le terme « bois raméal » signifiant que le bois utilisé provient des branches.
Le mot « fragmenté » a, bien évidemment, son importance, vous allez le voir.
Comment ça marche ce truc :
Tout le monde le sait, une plante utilise ses racines pour aller puiser dans le sol tous les nutriments dont elle a besoin mais aussi son eau pour compenser l’évaporation qui se produit au niveau des feuilles.
Ce que l’on sait moins, c’est que depuis une trentaine d’années, il est prouvé que des champignons dans le sol sont en symbiose avec les racines de toutes les plantes (les pionniers dans ce domaine sont les canadiens). Cet assemblage constitue ce qu’on appelle les mycorhizes.
La plante, grâce à la photosynthèse, fournit du sucre aux champignons (qui ne peuvent pas en produire eux-mêmes) et en retour, les champignons fournissent à la plante grand nombre de nutriments du sol, dont de l’azote, grâce à leurs filaments très longs qui vont beaucoup, beaucoup plus loin et plus finement que les racines et radicelles de la plante.
Ca, c’est fait ! Maintenant, comment on fait pour augmenter la présence des mycorhizes dans le sol. La réponse est simple : il faut chercher à obtenir des conditions optimales pour avoir des champignons.
Et les champignons, ça poussent dans les ???
« Forêts ! » répond joyeusement l’assistance …
Effectivement, quand vous allez en forêt, vous voyez le sol gorgé d’humus, de terre bien noire dont on rêverait pour faire nos plantations de jardin.
Et pourtant, personne ne l’a déposé là, les arbres et toute la flore explosent au printemps, ne souffrent jamais de sécheresse en été (personne ne se balade avec un tuyau d’arrosage pour paraphraser P. Wittaker), et ne gèlent jamais en hiver.
Au passage, j’utilise un mot de l’agriculture : aucuns « intrants » n’ont été ajoutés au sol. Personne n’a balancé du NPK au pied des arbres, ni de fumier, ni de compost, rien …
Elle est là, la révolution du BRF ! On peut s’inspirer du modèle, y compris dans nos jardins.
Pour vous donnez faim, une petite photo d’un Phyllostachys vivax aureocaulis aux champignons.
Et un phyllostachys aurea ‘koi’ élevé aux champignons.
Bon, alors comment on fait pour avoir des champignons dans une parcelle de terrain d’un lotissement loin d’une forêt ou dans un petit potager grillé par le soleil du sud ? C’est parti !
Tous les arbres contiennent de la lignine. C’est ce « carburant » qu’utilise la technique du BRF. L’arbre protége sa lignine derrière son écorce, au niveau du tronc, mais aussi des branches. Plus la lignine est vieille, plus elle est polymérisée (désolé du terme technique mais il est obligatoire) et plus l’arbre est solide.
Le « but » de l’arbre est donc de polymériser au plus vite sa lignine pour être costaud physiquement et survivre aux intempéries et notamment, au vent.
La polymérisation est l’inverse de ce que l’on veut obtenir avec le BRF. Il faut donc « dépolymériser » la lignine dès que possible. Plus la lignine est jeune et plus c’est facile de la « dépolymériser ».
Ca y est ? Vous venez de comprendre pourquoi il faut prendre des branches d’un diamètre inférieur à 7cm ? (au-delà, la polymérisation est trop avancée).
Exit aussi le tronc et le bois mort.
Un point important est l’espèce de l’arbre. Aujourd’hui, il est admis que la lignine est « de meilleure qualité » (pour le BRF en tout cas) chez les espèces dites climaciques. Ce sont les feuillus « les plus évolués » : le chêne, le charme, le hêtre, l’érable, …
Cela fonctionne aussi avec d’autres espèces comme les peupliers ou les platanes, mais la qualité du BRF apparaîtrait comme moins bonne.
Le top, c’est de mélanger les espèces climaciques !
Donc, les résineux sont à oublier, au alors, à incorporer au maximum pour 20% dans le mélange si on ne peut pas faire autrement.
Une fois que l’on a les branches, il faut les broyer pour rendre la lignine (le carburant) accessible aux basidiomycètes (c’est le nom des champignons !).
Ces derniers sont les seuls dans tout le règne vivant à pouvoir initier la biotransformation de la lignine qui sera à la base de la production d’humus.
S’il vous chante d’aller plus loin dans vos lectures sur le sujet, vous entendrez parler des polyphénols. C’est à ce niveau qu’ils interviennent.
Une fois les branches broyées, on étale le BRF sur le sol sur une épaisseur de 3 à 6cm (je ne rentre pas dans le détail de l’épaisseur car c’est un débat d’expert aujourd’hui). Moi, j’en mets largement plus : autour de 10cm.
Dans les jours et les mois qui suivent, le sol va se transformer entièrement, il s’agit de la pédogenèse : la formation du sol et de l’humus. Des quantités invraisemblables d’organismes vont apparaître, c’est le début d’un cycle de vie.
Je vais résumer tout les bienfaits de cette technique absolument révolutionnaire :
1 – Le sol prends une couleur bien sombre et sent vraiment la forêt.
2 - Plus besoin d’engrais minéraux NPK (je vous invite à visiter un jour une usine de production d’engrais pour jardin pour vous dégoûter à jamais d’utiliser ce type de produit). )
3 – Aucun arrosage n’est nécessaire ! Ça n’est pas du délire, je l’ai vérifié l’été dernier sur des boos sous BRF (il a fait 40° en août 2009 souvenez-vous). Les feuilles étaient bien vertes alors que j’ai arrosé comme un fou ceux, hors BRF, qui enroulaient leurs feuilles comme des malades.
4 – Diminution des maladies et des parasites sur les cultures. De façon plus générale, fini les pesticides, fini les fongicides et fini les insecticides (voir biblio à la fin du post : J.Dupéty,
5 – Meilleure résistance des plantes au froid (le gel !) et à la sécheresse,
6 – Pour les fanas de nature, la biodiversité s’envole. Beaucoup de choses sont invisibles au niveau microscopique mais pour nos gros yeux d’humains, de nouveaux insectes font leur apparition, certains que je n'avais jamais vu de ma vie, et je vous raconte pas le souk que me mettent les merles au pied de mes boos maintenant quand ils grattent le sol pour trouver leur nourriture.
7 – Avec les temps qui courent, on ne peut pas faire plus écolo.
8 – Et encore des dizaines d’avantages à découvrir avec une lecture plus approfondie et des essais perso pour de vrai.
Au niveau des inconvénients, je n’en vois que deux :
La difficulté d’approvisionnement du BRF. Par expérience, j’ai dévalisé tous les feuillus climaciques autour de chez moi (sans faire n’importe quoi quand même).
Maintenant, je vais tenter de me rapprocher de sociétés d’élagage pour essayer de m’approvisionner pour l’hiver. Quelques sociétés françaises vendent du BRF et j’essaierais d’en commander chez eux en automne pour voir la qualité.
Je vous en donnerais un retour sur ce post en fin d’année.
Le 2ème inconvénient connu en BRF, c’est ce qu’on appelle « la faim d’azote ».
En fait, lorsque l’on applique le BRF sur le sol, les basidiomycètes vont utiliser l’azote présent pour transformer la lignine. Le nombre de basidiomycète est tellement important dans le sol lors de la dépolymérisation qu’il ne reste plus d’azote pour la plante (imaginez un bambou sans nourriture !).
Cet inconvénient est facilement contournable en appliquant le BRF en début d’hiver, comme je le fais chez moi (il y a aussi d’autres techniques).
Pour les yeux, le résultat d’un test chez moi : la différence du système racinaire entre deux chênes qui ont poussés dans mon jardin. Ils étaient espacés d’une dizaine de centimètres. Celui de gauche a été pris dans le cercle soumis aux BRF et celui de droite juste à l’extérieur de ce périmètre.
Pour celui de gauche (BRF), la racine principale est verticale et a eu tout le loisir de descendre dans un sol tendre (notez les nombreuses radicelles). La graine est encore dure et verte à l’intérieure, elle dispose donc encore d’énergie pour la croissance.
Pour le chêne de droite (hors BRF), la racine principale a eu du mal à se forger un passage dans le sol (il n’y avait pourtant pas de caillou j’ai vérifié) et la graine est quasiment sèche, comme si elle avait utilisée toute son énergie pour forcer le passage. (Enfin bon, c’est ce que je crois, il n’y a rien de scientifique bien sûr).
Pour finir, la question que je me suis posée après toutes mes lectures : « Mais pourquoi tout le monde n’utilise pas cette technique tellement extraordinaire ? ».
Il y a pourtant plus de trente ans que les études ont commencé mais comme a dit Gilles Lemieux, un pionnier Québécois récemment disparu : « Les mentalités ne changent jamais très vite …».
A vos broyeurs ! Attendez la fin de l’automne quand même …
Un peu de bibliographie :
Au même titre que l’ouvrage de Paul Wittaker « Apprivoiser le dragon » est indispensable dans la bibliothèque d’un bambousophile, vous avez « Les Bois Raméaux Fragmentés : De l'arbre au sol » aux éditions du rouergue pour les adeptes du BRF. C’est la bible de départ !
C’est un ouvrage très technique sur la composition du sol, difficile d’approche au début, mais après c’est du délire !
http://www.amazon.fr/Bois-Ram%C3%A9aux- ... pd_sim_b_1
Un autre excellent ouvrage, beaucoup plus concret, est celui de Jacky Dupéty, un paysan pionnier de la technique BRF :
« Le BRF, vous connaissez ? » aux éditions du terran. http://www.terran.fr
Et enfin, un ouvrage très technique mais avec un fil conducteur philosophique (un peu trop engagé des fois) :
« Le génie du sol vivant » aux éditions du terran aussi.
Bonnes lectures ...
J’aimerais vous parler d’une méthode extraordinaire qui nous concerne, nous les jardiniers, il s’agit du BRF (Bois Raméal Fragmenté). En fait, c’est une pratique de culture et/ou de croissance alternative aux méthodes traditionnelles.
J’ai découvert le mot BRF fin 2008 grâce à gaston2foix sur un topic informatique (allez comprendre la logique !).
Je pense que c’est une véritable révolution dans nos méthodes de cultures de jardiniers, mais aussi au niveau de l’agriculture mondiale. A mon avis, ça n’est rien moins que l’avenir de l’homme au niveau de la production de son alimentation.
Après lecture, soit comme moi, vous trouverez dans cette technique une véritable inspiration personnelle et fonctionnelle, soit vous retournerez à vos activités en en sachant un peu plus.
Bon, toutes mes excuses si un professionnel du BRF me lit et voit quelques erreurs de sémantique, mais j’ai envie de parler clairement, sans termes trop techniques.
Alors, c’est quoi ce BRF ? il s’agit tout simplement de branches d’arbres broyées. Le terme « bois raméal » signifiant que le bois utilisé provient des branches.
Le mot « fragmenté » a, bien évidemment, son importance, vous allez le voir.
Comment ça marche ce truc :
Tout le monde le sait, une plante utilise ses racines pour aller puiser dans le sol tous les nutriments dont elle a besoin mais aussi son eau pour compenser l’évaporation qui se produit au niveau des feuilles.
Ce que l’on sait moins, c’est que depuis une trentaine d’années, il est prouvé que des champignons dans le sol sont en symbiose avec les racines de toutes les plantes (les pionniers dans ce domaine sont les canadiens). Cet assemblage constitue ce qu’on appelle les mycorhizes.
La plante, grâce à la photosynthèse, fournit du sucre aux champignons (qui ne peuvent pas en produire eux-mêmes) et en retour, les champignons fournissent à la plante grand nombre de nutriments du sol, dont de l’azote, grâce à leurs filaments très longs qui vont beaucoup, beaucoup plus loin et plus finement que les racines et radicelles de la plante.
Ca, c’est fait ! Maintenant, comment on fait pour augmenter la présence des mycorhizes dans le sol. La réponse est simple : il faut chercher à obtenir des conditions optimales pour avoir des champignons.
Et les champignons, ça poussent dans les ???
« Forêts ! » répond joyeusement l’assistance …
Effectivement, quand vous allez en forêt, vous voyez le sol gorgé d’humus, de terre bien noire dont on rêverait pour faire nos plantations de jardin.
Et pourtant, personne ne l’a déposé là, les arbres et toute la flore explosent au printemps, ne souffrent jamais de sécheresse en été (personne ne se balade avec un tuyau d’arrosage pour paraphraser P. Wittaker), et ne gèlent jamais en hiver.
Au passage, j’utilise un mot de l’agriculture : aucuns « intrants » n’ont été ajoutés au sol. Personne n’a balancé du NPK au pied des arbres, ni de fumier, ni de compost, rien …
Elle est là, la révolution du BRF ! On peut s’inspirer du modèle, y compris dans nos jardins.
Pour vous donnez faim, une petite photo d’un Phyllostachys vivax aureocaulis aux champignons.
Et un phyllostachys aurea ‘koi’ élevé aux champignons.
Bon, alors comment on fait pour avoir des champignons dans une parcelle de terrain d’un lotissement loin d’une forêt ou dans un petit potager grillé par le soleil du sud ? C’est parti !
Tous les arbres contiennent de la lignine. C’est ce « carburant » qu’utilise la technique du BRF. L’arbre protége sa lignine derrière son écorce, au niveau du tronc, mais aussi des branches. Plus la lignine est vieille, plus elle est polymérisée (désolé du terme technique mais il est obligatoire) et plus l’arbre est solide.
Le « but » de l’arbre est donc de polymériser au plus vite sa lignine pour être costaud physiquement et survivre aux intempéries et notamment, au vent.
La polymérisation est l’inverse de ce que l’on veut obtenir avec le BRF. Il faut donc « dépolymériser » la lignine dès que possible. Plus la lignine est jeune et plus c’est facile de la « dépolymériser ».
Ca y est ? Vous venez de comprendre pourquoi il faut prendre des branches d’un diamètre inférieur à 7cm ? (au-delà, la polymérisation est trop avancée).
Exit aussi le tronc et le bois mort.
Un point important est l’espèce de l’arbre. Aujourd’hui, il est admis que la lignine est « de meilleure qualité » (pour le BRF en tout cas) chez les espèces dites climaciques. Ce sont les feuillus « les plus évolués » : le chêne, le charme, le hêtre, l’érable, …
Cela fonctionne aussi avec d’autres espèces comme les peupliers ou les platanes, mais la qualité du BRF apparaîtrait comme moins bonne.
Le top, c’est de mélanger les espèces climaciques !
Donc, les résineux sont à oublier, au alors, à incorporer au maximum pour 20% dans le mélange si on ne peut pas faire autrement.
Une fois que l’on a les branches, il faut les broyer pour rendre la lignine (le carburant) accessible aux basidiomycètes (c’est le nom des champignons !).
Ces derniers sont les seuls dans tout le règne vivant à pouvoir initier la biotransformation de la lignine qui sera à la base de la production d’humus.
S’il vous chante d’aller plus loin dans vos lectures sur le sujet, vous entendrez parler des polyphénols. C’est à ce niveau qu’ils interviennent.
Une fois les branches broyées, on étale le BRF sur le sol sur une épaisseur de 3 à 6cm (je ne rentre pas dans le détail de l’épaisseur car c’est un débat d’expert aujourd’hui). Moi, j’en mets largement plus : autour de 10cm.
Dans les jours et les mois qui suivent, le sol va se transformer entièrement, il s’agit de la pédogenèse : la formation du sol et de l’humus. Des quantités invraisemblables d’organismes vont apparaître, c’est le début d’un cycle de vie.
Je vais résumer tout les bienfaits de cette technique absolument révolutionnaire :
1 – Le sol prends une couleur bien sombre et sent vraiment la forêt.
2 - Plus besoin d’engrais minéraux NPK (je vous invite à visiter un jour une usine de production d’engrais pour jardin pour vous dégoûter à jamais d’utiliser ce type de produit). )
3 – Aucun arrosage n’est nécessaire ! Ça n’est pas du délire, je l’ai vérifié l’été dernier sur des boos sous BRF (il a fait 40° en août 2009 souvenez-vous). Les feuilles étaient bien vertes alors que j’ai arrosé comme un fou ceux, hors BRF, qui enroulaient leurs feuilles comme des malades.
4 – Diminution des maladies et des parasites sur les cultures. De façon plus générale, fini les pesticides, fini les fongicides et fini les insecticides (voir biblio à la fin du post : J.Dupéty,
5 – Meilleure résistance des plantes au froid (le gel !) et à la sécheresse,
6 – Pour les fanas de nature, la biodiversité s’envole. Beaucoup de choses sont invisibles au niveau microscopique mais pour nos gros yeux d’humains, de nouveaux insectes font leur apparition, certains que je n'avais jamais vu de ma vie, et je vous raconte pas le souk que me mettent les merles au pied de mes boos maintenant quand ils grattent le sol pour trouver leur nourriture.
7 – Avec les temps qui courent, on ne peut pas faire plus écolo.
8 – Et encore des dizaines d’avantages à découvrir avec une lecture plus approfondie et des essais perso pour de vrai.
Au niveau des inconvénients, je n’en vois que deux :
La difficulté d’approvisionnement du BRF. Par expérience, j’ai dévalisé tous les feuillus climaciques autour de chez moi (sans faire n’importe quoi quand même).
Maintenant, je vais tenter de me rapprocher de sociétés d’élagage pour essayer de m’approvisionner pour l’hiver. Quelques sociétés françaises vendent du BRF et j’essaierais d’en commander chez eux en automne pour voir la qualité.
Je vous en donnerais un retour sur ce post en fin d’année.
Le 2ème inconvénient connu en BRF, c’est ce qu’on appelle « la faim d’azote ».
En fait, lorsque l’on applique le BRF sur le sol, les basidiomycètes vont utiliser l’azote présent pour transformer la lignine. Le nombre de basidiomycète est tellement important dans le sol lors de la dépolymérisation qu’il ne reste plus d’azote pour la plante (imaginez un bambou sans nourriture !).
Cet inconvénient est facilement contournable en appliquant le BRF en début d’hiver, comme je le fais chez moi (il y a aussi d’autres techniques).
Pour les yeux, le résultat d’un test chez moi : la différence du système racinaire entre deux chênes qui ont poussés dans mon jardin. Ils étaient espacés d’une dizaine de centimètres. Celui de gauche a été pris dans le cercle soumis aux BRF et celui de droite juste à l’extérieur de ce périmètre.
Pour celui de gauche (BRF), la racine principale est verticale et a eu tout le loisir de descendre dans un sol tendre (notez les nombreuses radicelles). La graine est encore dure et verte à l’intérieure, elle dispose donc encore d’énergie pour la croissance.
Pour le chêne de droite (hors BRF), la racine principale a eu du mal à se forger un passage dans le sol (il n’y avait pourtant pas de caillou j’ai vérifié) et la graine est quasiment sèche, comme si elle avait utilisée toute son énergie pour forcer le passage. (Enfin bon, c’est ce que je crois, il n’y a rien de scientifique bien sûr).
Pour finir, la question que je me suis posée après toutes mes lectures : « Mais pourquoi tout le monde n’utilise pas cette technique tellement extraordinaire ? ».
Il y a pourtant plus de trente ans que les études ont commencé mais comme a dit Gilles Lemieux, un pionnier Québécois récemment disparu : « Les mentalités ne changent jamais très vite …».
A vos broyeurs ! Attendez la fin de l’automne quand même …
Un peu de bibliographie :
Au même titre que l’ouvrage de Paul Wittaker « Apprivoiser le dragon » est indispensable dans la bibliothèque d’un bambousophile, vous avez « Les Bois Raméaux Fragmentés : De l'arbre au sol » aux éditions du rouergue pour les adeptes du BRF. C’est la bible de départ !
C’est un ouvrage très technique sur la composition du sol, difficile d’approche au début, mais après c’est du délire !
http://www.amazon.fr/Bois-Ram%C3%A9aux- ... pd_sim_b_1
Un autre excellent ouvrage, beaucoup plus concret, est celui de Jacky Dupéty, un paysan pionnier de la technique BRF :
« Le BRF, vous connaissez ? » aux éditions du terran. http://www.terran.fr
Et enfin, un ouvrage très technique mais avec un fil conducteur philosophique (un peu trop engagé des fois) :
« Le génie du sol vivant » aux éditions du terran aussi.
Bonnes lectures ...
Modifié en dernier par Kryptopterus le 28 mars 2011, 11:24, modifié 2 fois.
- icar
- Chevalier Turion
- Messages : 962
- Enregistré le : 22 nov. 2009, 21:05
- Plantation : Jardin
- Surface : 0
- Orientation : Sud
- Sol : Argileux
Re: BRF Remède miracle ?
oui super initiative pour ce post qui est indispensable.
Si je me souviens bien, pour un resumé tres bref (et pour relancer le smilblic ) le BRF doit etre fait avec du bois jeune (de l'année) et de preference d'essence de feuillu noble.
Il semble difficile d'utiliser le bambou pour faire du BRF a cause de la polymerisation trop rapide de sa lignine a moins d'utiliser des turions (et la faut assurer sur la quantité de turions a broyer ). test en cours chez ? Kryptopterus ?
Et je ne sais plus qui (encore Kryptopterus?) a trouvé chez Botanic une enzyme ? ou une souche de mycorhizes bref de quoi favoriser et/ou augmenter la presence de ces fameux champignons les mycorhizes dans un sol "classique". test en cours?
voila toutes ces approximations sont à completer ou à effacer par ceux dont la memoire est plus performante que la mienne
Merci
Si je me souviens bien, pour un resumé tres bref (et pour relancer le smilblic ) le BRF doit etre fait avec du bois jeune (de l'année) et de preference d'essence de feuillu noble.
Il semble difficile d'utiliser le bambou pour faire du BRF a cause de la polymerisation trop rapide de sa lignine a moins d'utiliser des turions (et la faut assurer sur la quantité de turions a broyer ). test en cours chez ? Kryptopterus ?
Et je ne sais plus qui (encore Kryptopterus?) a trouvé chez Botanic une enzyme ? ou une souche de mycorhizes bref de quoi favoriser et/ou augmenter la presence de ces fameux champignons les mycorhizes dans un sol "classique". test en cours?
voila toutes ces approximations sont à completer ou à effacer par ceux dont la memoire est plus performante que la mienne
Merci
-
- Initié de la graine
- Messages : 172
- Enregistré le : 29 avr. 2010, 17:20
Re: BRF Remède miracle ?
Hello,
Devant tant d'enthousiasme, je continue les infos.
Concernant le produit trouvé chez Botatruc, il s'agit de 'Mycor'. http://www.greencommerce.fr/annonces/vo ... r-pot-2-3l
J'ai fait beaucoup de tests et de plantations avec ce produit, il me paraît extraordinaire. Sérieusement, je suis super impressionné par les résultats que j'ai eu jusqu'à aujourd'hui.
J'attends de voir les résultats au printemps prochain sur certaines expérimentations.
Bon alors pour rêver un peu, j'ai fait mes premiers semis de bambous au mois de juillet : "Yushania yunnanensis" et "Phyllostachys edulis".
Comme je suis un adepte de 'la nature fait bien les choses' : pas de serre, pas de chauffage, pas de brumisation, pas de poudre à charbon anti fungus, etc ...
J'ai mis de la terre de mon jardin (pris dans un sol sous BRF) mélangée avec du 'Mycor' dans des petits pots en tourbes (3 Yushania + 3 Edulis). Le tout dehors et à l'ombre.
J'ai trempé par immersion dans un bac d'eau une fois tous les trois jours.
Je pondère le résultat qui va suivre en vous rappellant que la fin du mois de juillet (j'ai semé le 14 juillet ) était particulièrement chaud.
Le résultat : trois pousses de Yushania (3 jours après) et trois pousses d'Edulis (7 jours après) !! J'étais comme un fou.
Au bout de 10 jours, l'extérieur des pots étaient couverts de petits champignons marrons (j'ai fais des photos mais comme j'ai pas de macro, elles sont complètement troubles).
Sur la surface, pleins de bestioles diverses, avec une loupe c'était le délire !
Le 30 juillet, départ de vacances, nooooooon !!!
J'ai directement mis les 6 pots de tourbes dans des pots de 5L contenant déjà de la terre avec du BRF depuis plus d'un an et j'ai laissé à l'ombre sans arrosage (seulement l'eau du ciel).
Retour le 17 août, je cours "discrètement" au jardin (pour faire mine de rien !! Y avait les bagages à décharger ), résultat :
Deux Yushania ont disparus (plus de pousses) et les trois edulis sont là avec de 4 à 6 feuilles sur des tiges de 15 cm environ.
Le Yushania restant a trois feuilles et fait 5cm de haut.
J'attribue la perte des deux Yushania a des prélèvements (!) faits par les innombrables limaces de mon jardin (il faut bien qu'elles mangent tout de même).
Bon, avec un peu de recul, 100% de germination et sans serre !, c'est véritablement un délire mais bien peu rigoureux pour apporter de quelconques conclusions.
Je recommencerais de façon plus rigoureuse (avec des échantillons tests) au printemps dans une période propice à des levées de semis.
En tout cas, moi je suis bien piqué !!
Krypto
Devant tant d'enthousiasme, je continue les infos.
Concernant le produit trouvé chez Botatruc, il s'agit de 'Mycor'. http://www.greencommerce.fr/annonces/vo ... r-pot-2-3l
J'ai fait beaucoup de tests et de plantations avec ce produit, il me paraît extraordinaire. Sérieusement, je suis super impressionné par les résultats que j'ai eu jusqu'à aujourd'hui.
J'attends de voir les résultats au printemps prochain sur certaines expérimentations.
Bon alors pour rêver un peu, j'ai fait mes premiers semis de bambous au mois de juillet : "Yushania yunnanensis" et "Phyllostachys edulis".
Comme je suis un adepte de 'la nature fait bien les choses' : pas de serre, pas de chauffage, pas de brumisation, pas de poudre à charbon anti fungus, etc ...
J'ai mis de la terre de mon jardin (pris dans un sol sous BRF) mélangée avec du 'Mycor' dans des petits pots en tourbes (3 Yushania + 3 Edulis). Le tout dehors et à l'ombre.
J'ai trempé par immersion dans un bac d'eau une fois tous les trois jours.
Je pondère le résultat qui va suivre en vous rappellant que la fin du mois de juillet (j'ai semé le 14 juillet ) était particulièrement chaud.
Le résultat : trois pousses de Yushania (3 jours après) et trois pousses d'Edulis (7 jours après) !! J'étais comme un fou.
Au bout de 10 jours, l'extérieur des pots étaient couverts de petits champignons marrons (j'ai fais des photos mais comme j'ai pas de macro, elles sont complètement troubles).
Sur la surface, pleins de bestioles diverses, avec une loupe c'était le délire !
Le 30 juillet, départ de vacances, nooooooon !!!
J'ai directement mis les 6 pots de tourbes dans des pots de 5L contenant déjà de la terre avec du BRF depuis plus d'un an et j'ai laissé à l'ombre sans arrosage (seulement l'eau du ciel).
Retour le 17 août, je cours "discrètement" au jardin (pour faire mine de rien !! Y avait les bagages à décharger ), résultat :
Deux Yushania ont disparus (plus de pousses) et les trois edulis sont là avec de 4 à 6 feuilles sur des tiges de 15 cm environ.
Le Yushania restant a trois feuilles et fait 5cm de haut.
J'attribue la perte des deux Yushania a des prélèvements (!) faits par les innombrables limaces de mon jardin (il faut bien qu'elles mangent tout de même).
Bon, avec un peu de recul, 100% de germination et sans serre !, c'est véritablement un délire mais bien peu rigoureux pour apporter de quelconques conclusions.
Je recommencerais de façon plus rigoureuse (avec des échantillons tests) au printemps dans une période propice à des levées de semis.
En tout cas, moi je suis bien piqué !!
Krypto
- icar
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Re: BRF Remède miracle ?
Pour ceux quoi n'ont pas de botatruc a cote de chez eux je viens de voir un autre produit a base de racines de plantes mycorhizees chez la truf " truf fort".
- Personne
- Maître Bambou
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Re: BRF Remède miracle ?
Si je pouvais, j'adhérerais complètement, d'ailleurs je crois être l'auteur du post sur les broyeurs floramachin de chez aldtruc à pas cher qui marchent
Le seul souci, c'est qu'il faut quand même pas mal de matière à broyer...pour avoir 5cm à 10cm de bref au pied en tapis.
Et de plus il me semble qu'il faut mélanger qd même les espèces non :
J'ai une haie de laurier, qu'il va falloir que j'entretienne, je peux pas uniquement me servir de ça en brf, il faut d'autres varietés et en plus le bois ne doit pas être dur. J'ai bon ?
Edit je viens de lire plus haut et chêne erable,... on le taille pas tous les jours
Le seul souci, c'est qu'il faut quand même pas mal de matière à broyer...pour avoir 5cm à 10cm de bref au pied en tapis.
Et de plus il me semble qu'il faut mélanger qd même les espèces non :
J'ai une haie de laurier, qu'il va falloir que j'entretienne, je peux pas uniquement me servir de ça en brf, il faut d'autres varietés et en plus le bois ne doit pas être dur. J'ai bon ?
Edit je viens de lire plus haut et chêne erable,... on le taille pas tous les jours
- cowboy bebop
- Maître Chaume
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Re: BRF Remède miracle ?
je crois que le laurier n'est pas conseillé pour le brf, ainsi que comme compost car il contient un acide toxique...à vérifier.
- cowboy bebop
- Maître Chaume
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Re: BRF Remède miracle ?
oui j'avais compris comme ca celui ci aussi contient de l'acide (je crois que c'est cyanhidrique), en utlisation seul je pense que ca peut nuire à la plantation, peut être qu'en le melangeant à d'autres essence ca pourrait règler le soucis de toxicité.
- cowboy bebop
- Maître Chaume
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Re: BRF Remède miracle ?
rhum, j'avais pris contact avec des jardiniers paysagistes de ma région mais ils n'avaient pas d'assez grosse quantité à me livrer, j'ai ensuite contacté deux élagueur du coins et les deux ont tout de suite été ok pour me livrer gratuitement par camion, le premier les branches entières à broyer et le second les branches broyées.
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Re: BRF Remède miracle ?
Hello Rhum,Rhum a écrit :Je cherche des fournisseurs de brf en rhones Alpes, si vous avez de tuyaux. Merci
Je suis en contact avec ce Monsieur : http://www.brfgeneration.fr/12901.html? ... ion*id*val*
Attention : grosse pointure ! Vous n'aurez pas besoin de lui expliquer ce que c'est que le BRF .
Quelques réflexions quand on veut passer par des élagueurs :
Les branches de coupes, pour eux, ce sont des déchets et quelle que soit la solution qu'ils ont retenue, ça leur coûte cher d'avoir à les traiter. Quand on les débarrasse gratuitement, ils sont contents.
Il faut juste faire attention à ce qu'ils n'y mettent pas n'importe quoi (j'ai reçu une fois des tontes de jardin mélangés à 50/50 avec un broyat de branches, résultat = c'est pas du BRF).
Je dis et re-dis ici qu'il y a BRF et BRF (c'est con mais c'est vrai). Tous les BRF ne se valent pas et les résultats sont parfois bien éloignés en fonction de la qualité de ce dernier.
Comme je l'ai constaté, la réussite de la transformation d'un sol se fait sur plusieurs années (l'optimum étant vers trois ans apparemment), et la qualité du matériau de départ est réellement prépondérante.
Certes, comme dirait Eric, il faut pas chipoter non plus ! Je lui donne raison sur ce point car, entre rien et un pseudo-BRF, il y a déjà un pas de géant vers l'aggradation d'un sol (l'amélioration).
Cependant, quitte à franchir le pas et ne pas être déçu par la suite, autant le faire comme il faut !
Le principal problème, c'est qu'un élagueur ne fait pas qu'élaguer ! Il coupe des arbres entiers parfois.
Juste deux paramètres à garder en tête : le top du BRF c'est des branches inférieures à 3cm de diamètre (celles de l'année et de l'année avant), c'est là où les taux de nutriments sont les plus forts (en dehors de la lignine) et le diamètre maxi des branches que les élagueurs peuvent passer dans leurs machines se situe en moyenne entre 15 et 18cm (Là, on est dans la production de plaquette de bois pour le chauffage). De quoi faire réfléchir !
Vous l'aurez compris : étaler au sol un mélange de 80% (en volume) de plaquette de bois et 20% de BRF de branches inférieures à 7cm (c'est le diamètre communément retenu en dessous duquel l'effet BRF n'existe plus), ça donne du mulch, c'est déjà bien mais vous pourrez toujours l'attendre, la fameuse aggradation du sol ...
De mon expérience, j'ai retenu qu'il existe trois voies pour faire du BRF :
1 - s'acheter un broyeur électrique et faire son BRF à partir de petits élagages perso (haies, arbres, aide des voisins ...).
C'est une bonne solution pour de petits volumes et on est sûr de sa qualité puisque qu'on la choisit.
2 - s'acheter un broyeur thermique et récupérer des branches d'arbres, soit dans sa (grande) voiture, soit dans une remorque, soit on se les fait livrer (comme cowboy).
En cas de livraison par un professionnel de l'élagage, on est jamais sûr de la véracité des essences. Allez faire la distinction (sans feuilles) entre plusieurs feuillus proches !
Et je ne parle pas de la mauvaise foi de certains ... Le top, c'est d'être présent, au moins quelques minutes dans la journée, à l'endroit où l'élagage est fait.
L'avantage de cette solution 2, c'est qu'on peut stocker les branches quelques temps en hiver, et le jour où on fait le broyage, on mélange les espèces qu'on a pu récupérer.
3 - se faire livrer du broyat directement à la maison par un élagueur. C'est super-confort mais bonjour les risques ! Résineux en grande quantité, duramen (bois de coeur) important, présence d'autres déchets végétaux (tontes de gazons précités), souvent de grande quantité d'un seul type d'arbre ...
Moi, j'ai retenu le broyeur thermique à la maison (faut pas avoir de problème avec les voisins parce que bonjour le raffut !). Je coupe des branches de temps en temps perso quand je me balade (j'ai toujours une scie dans la voiture et je fais des tronçons de 1m pour que ça rentre bien dans le coffre), j'en récupère aussi auprès des élagueurs.
La personne citée au début est en train d'essayer de me convaincre de ré-essayer avec du broyat directement livré par les élagueurs.
Il a raison de me dire qu'il ne s'agit que d'éduquer les professionnels car ils ne savent pas l'or vert qu'ils ont dans les mains.
A suivre.
Krypto.
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Re: BRF Remède miracle ?
J ai dja contacté cette personne qui me réclame 50 euros pour me trouver un fournisseur... Ca me fait un peu tousser juste pour une info.
Je vais essayer les ellagueurs même si la compo est pas assurée . De toute façon ce Monsieur rentre aussi en contact avec des ellagueurs locaux ...
Je suis aussi rentré dans le groupe yahooooo du brf manage par mr dodelin je vs tiens informé
pour les autres méthodes, pas assez de matière chez moi et pas trop envie de pourrir ma voiture avec des branchages et de risquer de me fâcher avec un paysan ou un voisin aigri
Je vais essayer les ellagueurs même si la compo est pas assurée . De toute façon ce Monsieur rentre aussi en contact avec des ellagueurs locaux ...
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Re: BRF Remède miracle ?
je me demandais si ce ne serait pas aussi benefique de mettre sous une couche de brf des grands cartons ?
cela accelererait peut etre encore l'apparition de champignons , creerait aussi un petit effet eponge de retention d eau ?
qu'en pensez vs ?
moi je vais essayer ...
cela accelererait peut etre encore l'apparition de champignons , creerait aussi un petit effet eponge de retention d eau ?
qu'en pensez vs ?
moi je vais essayer ...
Re: BRF Remède miracle ?
Les grands cartons c bien si tu veux désherber sans te fatiguer(en bonne épaisseur, 2 ou 3 cartons) et mettre du brf dessus c bien. Mais tu peux aussi mettre du compost, des tontes d'herbe et du brf par dessus. le sol doucement grâce aux vers se transformera.
- icar
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Re: BRF Remède miracle ?
Je me pose une question sur la 1ère application de brf:
Peux t on l'appliquer directement sur l'herbe ou doit on enlever la couche d'herbe pour mettre la terre a nue?
Le fait d'enlever la couche d'herbe permet elle de démarrer les interactions recherchées plus rapidement ou bien au contraire?
Peux t on l'appliquer directement sur l'herbe ou doit on enlever la couche d'herbe pour mettre la terre a nue?
Le fait d'enlever la couche d'herbe permet elle de démarrer les interactions recherchées plus rapidement ou bien au contraire?
Re: BRF Remède miracle ?
Salut Icar. le sujet de l'herbe est différent selon les contrées. Là où l'hiver est bien froid, tu coupes l'herbe à ras et tu recouvres de 8/10cm de brf. l'herbe disparaît et ce qui revient est très facile à extirper même à la main. Par contre chez moi où l'hiver est doux, l'herbe n'arrête pas de pousser donc là il y a lieu de recouvrir avec des cartons, du foin, des tontes sur 30/40cm de haut puis recouvrir avec brf. voilà, c'est selon. fais un essai sur une petite surface, c souvent bien, les jardins étant différents d'un endroit à l'autre
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