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13 m...
Mais il n'y est pas encore...
Je ne sais pas si Saturnain l'a pris en photo ?
Sur gardenBreizh tu étais inscrit ?
Cordialement !
PS
Pour le chapeau, je l'avais sous le bras. C'est mieux pour la discussion.
Sinon il m'a beaucoup servi ce we : parasol le premier jour, parapluie et récolteur de graines le deuxième !
japde a écrit :NON? je n'ai pas pensé une seule seconde à vous J'aurais aimé être là.
Merci pour les photos mon canard. Je viens de les zieuter toutes et je me pose une question sur ce boo, qu'est-ce ?
on dirait des cils mais Charles ne se rappelait plus le nom
japde a écrit :
Et question à tous ceux présent, il devrait y avoir un cespiteux de je ne sais plus combien de mètre. L'avez-vous vu et quel est-il ? Photo ?
C'est un simple KR 6791 qui n'a pas encore atteint son rythme de croisière.
je pense que c'est celui-ci (du moins un éclat de la souche mère qu'on n'a pas vu)
un voyage de 1000 lieues commence toujours par un premier pas
La visite du groupe de l’après-midi de Karlostachys avec Charles, botaniste passionné et ancien de la bambouseraie de Prafrance, était captivante et à permis d'élargir la passion des bambous à de nombreux autres plantes (4000 taxons !!!). Le parcours est agréable car il débute dans le sous-bois pentu et vallonné d'une forêt d'épicéa éclaircie et donc lumineuse. Ce jardin secret est clos pour le protéger des intrusions des brouteurs de la forêt (sanglier, chevreuils) et il abrite notamment une collection de nombreux genres de lianes caduques (kiwis, Akebia, vignes Vitis et Ampelopsis, clématites, glycines …) persistantes (chèvrefeuille, Stauntonia …) semi-persistantes (rosa, rubus …), ou exotiques vivaces. Certaines plantes grimpantes s’accrochent directement aux troncs comme les hortensias grimpants et les Decumaria de la même famille. Il possède également une collection de fougères avec des espèces uniques sous nos contrées.
Ensuite la visite s'est poursuivie dans une zone de coupe forestière retournées à l'état de landes, ponctuée de plantations de séquoias, de cryptomérias et d'eucalyptus (en autres pour les persistants) qui ont résisté à -15°C. Les explications sont denses et ponctuées d'anecdotes de ses expéditions pour ramener des boutures et des graines d'autres continents. Nous avons par exemple appris qu'il existe plusieurs sortes de gunneras géantes du Brésil dans le commerce et que seul l'hybride macrophylla produit des feuilles vraiment géantes, dans le même registre, seul l'Eucalyptus niphophila 'Debeuzevillei' résiste au delà de -15°C sans sélection de la provenance de la graine ou encore que la ronce muroise (hydride entre mûre et framboise) produit des fruits délicieux et précoces en Normandie. Cependant les premières plantations ne datent que d’une quinzaine d’années et beaucoup d'arbres, d'arbustes (rhododendrons, magnolias, ...), de plantes grimpantes et de vivaces sont encore jeunes. D'ailleurs, le jardin étant ouvert que récemment aux visites. ll a effectué de nombreuses recherches et échanges de plantes ou acquisitions avec des passionnés pour introduire et tester des plantes. Ces multiples voyages en Asie et en Australie (pour les Eucalyptus) son axés particulièrement sur les espèces botaniques de haute altitude, résistantes au froid, qu'il les acclimate avec succès chez lui (cas des hortensias grimpants ou des scheffleras du Vietnam, de l'Himalaya, de Taiwan ou de Chine ...), qu'il sélectionne par semis soumis au gel (Eucalyptus perriniana, glaucescens, parvifola, parvula, niphophila...) ou qu'il prévoit d'hybrider avec des cultivars horticoles moins résistants (cas des Hédychiums). J'ai retenu l'astuce discrète du fil de tension vert (type grillage) pour guider les plantes grimpantes comme les rosiers botaniques puissants (rosa filipes de 30 m de haut dans l’ouest de la Chine) vers le houppier des arbres ou elles peuvent ensuite se débrouiller seules.
Concernant les bambous, sous ce climat frais, ils sont plutôt traités par Charles comme des plantes de sous-bois en bosquets éparses. Les plus gros diamètres sont obtenus avec le phyllostachys vivax huangwenzhu et, plus inattendu, il possède des bosquets de cannes de Tonquin (chimonobambusa tuminissinoda) particulièrement vigoureux et impressionnants, avec 2 sous espèces, l'une classique à feuilles fines et l'autres à feuilles beaucoup plus grandes. Comme l’a dit Eric, nous n'avons aperçu qu'un sujet récent (éclat du pied mère) du fameux bambou cespiteux géant de 13 m, parfaitement rustique, le Fargesia species giant ‘KR 6791’, mais le pied semble très vigoureux sous climat frais avec déjà des cannes de l'année prometteuses de plusieurs mètres de haut. Sa commercialisation en pépinière ne saurait tarder d’ici quelques années. Une pause dans une cabane forestière à permis de se désaltérer et de se restaurer en fin de parcours. La visite s'est terminée par un tour du jardin de ses parents ou nous avons admiré Ph. pubescens 'kiku' (edulis ‘Kikko-chiku de son vrai nom) bien formé avec un retour au type inattendu et luxuriant ainsi que sa pépinière de jeunes sujets en godets, puis sa serre, pour lesquels quelques passionnés dont je fais partie ont fait quelques acquisitions rares ou supposées l'être. Merci à Charles pour sa gentillesse, son accueil et sa passion de découverte, digne des grands botanistes naturalistes du siècle dernier. En plus la relève est assurée puisqu’il vient d’être papa.
Pour la visite du matin, chez Cécile je suis preneur de l'avis des autres fous car je n'ai suivi la proprio qu'une partie du parcours, file indienne oblige.
Certains bambous « remarquables » ou d’ « intérêts » vus dans le jardin d’art et d’essai ainsi que le jardin jungle seront décrits dans le prochain bulletin Bambou (le n°63 de décembre 2013) de l’asso., à savoir :
- Sasa Kurilensis 'Shimofuri'
- Arundinaria auricoma 'Chrysofphylus'
- Thamnocalamus crassinodus 'Kew beauty'
- Phyllostachys bambusoides 'Harbin'
- le fameux sp. KR 6791
- Phyllostachys vivax 'Huangwenzhu' (dont je ferai l’éloge sous climat frais)
On parlera également de Brachysachyum densiflorum et Drepanostachyum falcatum vus à Grasse
Concernant la situation, le "jardin d’art et essais" est dans une large vasque à fond plat sur un sol de loess (limons fins d’origine éolienne) recouvrant un calcaire karstique (fissuré). Il recueille une partie du ruissellement diffus des eaux de surface du plateau qui convergent ensuite vers une bétoire (faille dans le sous-sol calcaire) située à proximité. Dans cette bétoire, les eaux pluviales percolent en douceur pour rejoindre un bras de rivière souterraine.
Ce sol de ce jardin, à la fois riche, bien arrosé et bien drainé, possède toutes les conditions de fertilité pour les bambous, donnant à ce Jardin labellisé "remarquable", un aspect luxuriant et intimiste avec des plantes vivaces et annuelles qui atteignent pour certaines des proportions peu habituelles.
Les 135 espèces de bambous ont été plantées ici par Stanislas il y a 25 ans mais la collection est actuellement un peu plus petite du fait de la mortalité due à quelques hivers rigoureux et 70 cm de neige l’hiver dernier. Cécile Maitrot nous a fait parcourir les 2,5 hectares de sa propriété rythmés par des petits chemins ou je me suis perdu quelques fois, n’ayant pas suivi le groupe toute la visite car je déteste piétiner et rien entendre des explications. Au cœur de cet espace encadré par une superbe hêtraie sur talus, nous avons découvert plus d’un millier espèces végétales intimement intriquées aux bambous.
Cependant, la propriétaire fait au cours de la visite, des digressions pour nous faire remarquer que les éléments du paysage culturel cauchois : chemins ruraux bordés de fossés, cavées, talus plantés d'arbres de haut jet ; régulateurs des eaux de surface, ont été altérés récemment (2005). Combiné depuis les années 1990 au labour des anciennes prairies et à l’urbanisation imperméabilisant les sols, cette modification du paysage, menace à la fois l’intégrité des lieux avec des projets de création de bassins de rétention des eaux et contribue à la détérioration de la qualité de la ressource en eau potable d’un captage situé en aval (Valmont).
Cécile souhaite planter de bambous la bétoire proche, pour améliorer son rôle régulateur et de filtration des eaux. Elle a engagé, en autre, des recours pour faire annuler les projets de bassins. Je (nous) lui souhaite(ons) que son bras de fer contre l’administration et pour l’environnement aboutisse.
Pour les bambous, je retiens ici un Sasa Kurilensis 'Shimofuri’ énorme, un Sasa palmata 'Nebulosa' de 3 m de haut, Phyllostachys bambusoides ‘holochrysa’ judicieusement placé à l’angle de l’habitation avec sa couleur toujours d’un jaune-orangée éclatant du (le plus beau des jaunes, à mon sens chez les bambous), le Phyllostachys atrovaginata à l’odeur d’encens, l’ Arundinaria auricoma et bien d’autres.
Certains adhérents (ils se reconnaitront) ont particulièrement apprécié le concert de harpe japonaise, l'ambiance romantique du jardin et la variété des plantes avec un mélange sauvage/maitrisé... Toutefois si vous êtes adepte du jardin à la française avec ses carrés de buis et ses grandes perspectives, ce jardin n’est pas fait pour vous. Ici le concept du jardin en mouvement, cher au paysagiste Gilles CLEMENT est poussé ici à ses limites notamment vis-à-vis des bambous et certaines vivaces qui mériteraient d’êtres plus mises en valeur. Mais on lui pardonne car Cécile est actuellement seule pour entretenir son jardin !
Vous trouverez une partie de ce texte et des photos de ce jardin dans le n° de décembre de la revue bambou de l’AEB.
Je n'étais pas à la visite du matin, mais au vu les fruits je pense qu'il s'agit d'un leycesteria formosa (arbre aux faisans).
Chez moi il est semi-persistant et fait 2.5 m de haut sur autant de large.
Benboo a écrit :Merci pour tes photos superbes Saturnain.
Je n'étais pas à la visite du matin, mais au vu les fruits je pense qu'il s'agit d'un leycesteria formosa (arbre aux faisans).
Chez moi il est semi-persistant et fait 2.5 m de haut sur autant de large.
Merci pour l'info
un voyage de 1000 lieues commence toujours par un premier pas
Benboo a écrit :
Pour les bambous, je retiens ici un Sasa Kurilensis 'Shimofuri’ énorme, un Sasa palmata 'Nebulosa' de 3 m de haut, Phyllostachys bambusoides ‘holochrysa’ judicieusement placé à l’angle de l’habitation avec sa couleur toujours d’un jaune-orangée éclatant du (le plus beau des jaunes, à mon sens chez les bambous), le Phyllostachys atrovaginata à l’odeur d’encens, l’ Arundinaria auricoma et bien d’autres.
que sont devenus fargesia Robusta et utilis ? yush Maculata !!?? akebono-suji !!??
thamonocalamus lang tang et Kew beauty !??!
j'ai un souvenir d'eux comme etant magnifique dans son jardin ... en plus de certains que tu as deja cité ...
Désolé, je laisse le soin à d'autres de répondre, pour " fargesia Robusta et utilis, Yushiana maculata, Pseudosasa japonica 'akebono-suji,
Thamonocalamus lang tang et Kew beauty !" car je n'ai pas particulièrement regardé et flasché sur ces bambous là et car j'ai fait la majorité de la visite en aparté en discutant avec des amis et en me perdant dans les chemins, ce qui fait que je n'ai pas tout vu (en plus du fait que tout n'est pas visible depuis les chemins).
Ce dont je me rappelle c'est que l'utilis était énorme et que les cannes d'un traçant qui était à côté retombait dessus!
Le robusta je crois que c'est celui que brice voulait me montrer mais il ne l'a pas retrouvé Il n'était pas très loin de l'entrée?