Lesbambous.fr forum des fous de bambous

En sortant de chez un client rue d'Assas, je suis attiré par un magnifique massif de bambou à l'entrée des serres des jardins botaniques du Luxembourg ou de la ville de Paris, je ne sais plus.
Je vois qu'il y a un bel espace libre entre le massif et une bâtisse, je me dis bien joué, pour surveiller, c'est pratique. Mais j'ai auss trouvé un joli chaume tout seul loin de la touffe principale, mais pas de la bâtisse en question. Il ne sera pas seul longtemps, il a un petit frère qui arrive...





Vous pensez qu'il faut prévenir quelqu'un ???

Je pencherais pour du Semiarundinaria Fastuosa, au vu des gaines et de leur port sur les chaumes.
Hors sujet, pardon...
De quand date tes photos, à quel mois de l'année ?
Si tu repasses là bas, je veux bien le pied du chaume avec des entrenœuds rapprochés, ce bout de chaume m'a l'air ovalisé, à cause du mur, effet que j'ai tenté de reproduire, sans grande réussite, déformation ovale, pour pouvoir faire des étuis à clé Usb......
L'est pas net le Albert....torturer de pov chaumes...

Salut m'sieur.

Ca date d'il y a quelques jours.

Je relativise un peu. Quand on peut, barrière derrière et gazon tondu devant + quelques coups de beche de temps en tps pour le retrait des rhizomes suicidaires, cela peut suffire pour du très traçant.

J'ai vu pas mal de bambous mais pas encore traverser un cours d'eau (mais il parait que c'est possible, dans une certaine mesure, il passe par dessous) mare, plan d'eau naturel. Ces derniers constituent souvent une barrière naturelle.

Ma grand-mère à tenu un massif d'aurea tracant, pendant plus de 45 ans, sans un coup de pelle juste en brisant systèmatiquement les turions à leur sortie, 2 fois/an au départ avec son pied, puis plus âgée, avec un coup de canne bien ajusté ! C'est à la portée du 1er venu, il suffit d'etre regulier.

Benboo a écrit :Je relativise un peu. Quand on....
J'ai vu pas mal de bambous mais pas encore traverser un cours d'eau (mais il parait que c'est possible, dans une certaine mesure, il passe par dessous) mare, plan d'eau naturel. Ces derniers constituent souvent une barrière naturelle.
......r.

Tsssss je t'arrête là Benoit, tu as mal lu le forum...

Nous avons trouvé sur le sud ouest un bambou qui a traversé une rivière sur plus de 10 m de large (peut être moins, je ne suis plus sûr de la largeur). Faudrait retrouver le post, mais il me semble que c'était Elran qui était tombé dessus...

Une des explications qui nous avait paru plausible à l'époque, c'est que le rhizome SOUS la rivière arrive à passer presque au sec...

Le jour ou mes pseudosasas passent sous le ruisseau, je suis mal!!!

tedlemagnifique a écrit :Le jour ou mes pseudosasas passent sous le ruisseau, je suis mal!!!

Plausible, surtout qu'il peut plonger assez profond celui-là

tanguy a écrit :

tedlemagnifique a écrit :Le jour ou mes pseudosasas passent sous le ruisseau, je suis mal!!!

Plausible, surtout qu'il peut plonger assez profond celui-là

et tracer super loin ...

Je vous (me) rassure, le bord du ruisseau de l'autre coté, est régulièrement tondu, puis après, c'est un chemin emprunté régulièrement par des voitures et tracteurs et après, c'est un pré occupé par des moutons!!!! On l’appellera Mac Gaver si il arrive a prospérer de l'autre coté!!!!

Éric, c'est exactement à cette exeption et ce post que je pensais.
Je reprecise ma pensée.

De ce que j'ai pu voir les terrains hydromorphes (gorgés d'eau) sont un frein à l'expansion des bambous (à l'exeption peut être d'heteroclada et autres tolérants ?) et l'eau (étang, mare, ruisseaux, ...) une barrière naturelle.

Sous une membrane de bassin ou certaines rivières (sous la couche de vase ou d'argile étanche) le terrain peut être assez sec.

Je suis curieux de savoir si les rhizomes qui ont perforé l'EPDM vont pouvoir survivre et continuer de pousser sous l'eau. A priori je ne pense pas.

J'ai un s. makinoi depuis un an dans l'eau (bassine) A mon grand étonnement il ne meurt pas.

Les P. nigra d'après mon expérience résistent très bien à l'eau. J'en ai eu plusieurs inondés pendant de très longues périodes. Ils ralentissent et ont redémarrés dès que l'eau est partie.

Dans le jardin de Compans Caffarelli à Toulouse il y a un pleio (je pense) dans l'eau que j'avais mis en photo sur le forum. Il y est depuis plusieurs années et n'a pas l'air d'en souffrir. Il a l'air cespiteux...

Les Moso, par contre, ne réagissent pas comme ça, j'en ai tué plusieurs avant de me décider de les mettre dans les pentes...
Mais bon nombre de boos réagissent étonnamment bien à un excès d'eau, même sans canaux aérifères.

A bien y réfléchir je confirme que l'eau freine mais ne tue pas (sauf exceptions). Mon ami Fabien a planté plusieurs espèces en zone inondée l'hiver et humide l'été. La pluspart des bambous stagnent ou se développent au ralenti. Mon oncle à plantè de l'aurea près d'un étang en zone humide type ancien marais. En 15 ans le bambou c'est éloigné de 3 m tout au plus pour gagner une zone plus haute et sèche mais il n'a jamais eu plus de 5 chaumes de vivant en même temps.

Histoire de ne pas mettre de l'huile sur le feu, voici un fargesia qui sort de son pot, il se débrouille pas mal aussi.
Ca doit être un rufa, mais pas certain de l'identification, surtout que le nom de rufa est quelque peu galvaudé.



Pot de 30l plein en environ 2 ans.

Joli !

C'est un monstre!!!