Très jolies associations et l’ensemble est très soigné, j’aime
La taille d’un érable est en fait une question purement esthétique car il n’a pas trop besoin d’intervention humaine sauf pour supprimer le bois mort et ouvrir sa silhouette si toutefois des branches viennent à s’entrecroiser en son centre.
Il a, pour la plupart des espèces, un port naturel magnifique et personnellement j’essaie d’intervenir le moins possible.
Si elle est nécessaire, on peut intervenir sur sa structure en période de repos végétatif, soit de novembre à mars. Le bois mort sera supprimé lorsque les feuilles seront apparues car il est alors plus facile de repérer les branches sèches.
Pour ce qui est de la terre de plantation, il est vrai qu’une terre neutre leur convient bien.
Pour ma part, j’ai toujours utilisé la terre de bruyère et n’ai jamais eu à m’en plaindre pour la culte des érables et autres plantes de terre acide.
J’ai planté plusieurs essences qui ont aujourd’hui plus de 30 ans. Toutes ont été plantées en tontine, dans de la terre de bruyère quasi pure. Ils ont toujours été superbes.
Lors de la plantation des acer Senkaki Sangokaku et acer Osakasuki à l’automne dernier, j ’ai également utilisé de la terre de bruyère avec un peu de terre de jardin. (2/3 - 1/3) Apport de corne broyée torréfiée au fond du trou également en prenant soin de rajouter quelques centimes de terre afin que les racines ne touchent pas directement la corne.
Un surfaçage de terreau a été fait au printemps.
Je joins un photo d’un acer, l’acer bufferfly, cultivé dans une jarre d’Anduze depuis 23 ans… même type de culture que pour la culture en terre. Attention encore plus particulière à l’arrosage et à son exposition. Celui-ci est sous le porche depuis bonne dizaine d’année, exposé au nord (face au mistral lol) mais à l’abri du soleil direct en été.
Je l’aime bien en pot mais je suis certain qu’il croîtrait très rapidement si je venais à le mettre en terre…
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