Pour tout ceux qui veulent creuser un peu
Il y a 4,5 milliards d'années, l'atmosphère terrestre n'était composée que de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone, de dioxyde de soufre, et d'azote. L'oxygène n'était présent qu'à l'état de trace. C'est l'apparition de cellules capables d'effectuer l'acte photosynthétique, c'est à dire combiner l'eau et le dioxyde de carbone en libérant de l'oxygène grâce à l'absorption de l'énergie lumineuse, qui stimula l'évolution de formes de vie plus complexes qui sont à l'origine des organismes végétaux et animaux.
la photosynthese
http://fr.wikipedia.org/wiki/Photosynth%C3%A8se
http://www.creaweb.fr/bv/
Chloroplaste
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chloroplaste
Biologie végétale et autres bla bla scientifiques
- chiku
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Re: Biologie végétale et autres bla bla scientifiques
Ostiole
L'ostiole, aussi appelé orifice stomatique, est le nom donné à l'espace entre les deux cellules de garde du stomate. C'est par cet espace que circule l'air pour alimenter la plante en CO2 lorsque le stomate est ouvert.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ostiole
L'ostiole, aussi appelé orifice stomatique, est le nom donné à l'espace entre les deux cellules de garde du stomate. C'est par cet espace que circule l'air pour alimenter la plante en CO2 lorsque le stomate est ouvert.
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Re: Biologie végétale et autres bla bla scientifiques
racine
En botanique, la racine est l'organe souterrain d'une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l'eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement. Prolongement de la tige vers le bas, elle en diffère par plusieurs caractères : sa structure interne, son géotropisme positif, la présence d'une coiffe terminale et de poils absorbants, l'absence de feuilles et de bourgeons. C'est ce dernier caractère qui la distingue fondamentalement de la tige.
Les racines sont souvent le siège de symbioses avec les bactéries et les champignons du sol, en particulier pour le métabolisme de l'azote. Les racines peuvent présenter des adaptations afin de faciliter le développement de la plante dans un environnement particulier (exemple des racines du palétuvier). Dans certains cas les racines servent aussi à stocker des nutriments (exemple du radis, la betterave, le navet, etc.). Certaines racines de plantes sont comestibles ou à usage médicinal, d'autres sont hautement toxiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Racine_%28botanique%29
http://www.designvegetal.com/gadrat/a/arbres/arbre.html
radicelle
En botanique, la racine est l'organe souterrain d'une plante servant à la fixer au sol et à y puiser l'eau et les éléments nutritifs nécessaires à son développement. Prolongement de la tige vers le bas, elle en diffère par plusieurs caractères : sa structure interne, son géotropisme positif, la présence d'une coiffe terminale et de poils absorbants, l'absence de feuilles et de bourgeons. C'est ce dernier caractère qui la distingue fondamentalement de la tige.
Les racines sont souvent le siège de symbioses avec les bactéries et les champignons du sol, en particulier pour le métabolisme de l'azote. Les racines peuvent présenter des adaptations afin de faciliter le développement de la plante dans un environnement particulier (exemple des racines du palétuvier). Dans certains cas les racines servent aussi à stocker des nutriments (exemple du radis, la betterave, le navet, etc.). Certaines racines de plantes sont comestibles ou à usage médicinal, d'autres sont hautement toxiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Racine_%28botanique%29
http://www.designvegetal.com/gadrat/a/arbres/arbre.html
radicelle
Re: Biologie végétale et autres bla bla scientifiques
En parlant de racines, connaissez vous les mycorhizes, ou la symbiose racines+champignon ?
Les mycorhizes (du grec mukes = champignon et rhiza = racine) sont des champignons qui vivent en symbiose avec les plantes. Ils « infectent » le système racinaire des végétaux et développent un réseau de filaments mycéliens connecté aux radicelles. Le principe de cette relation est simple : le végétal cède au champignon des sucres issus de la photosynthèse, et la mycorhize lui transmet des éléments minéraux et de l’eau.
La symbiose avec mycorhize est à l’origine de l’apparition des premiers végétaux sur la planète il y a plus de 400 millions d’années. Sur les continents déserts, végétaux et champignons ont associé leurs spécificités : les uns utilisaient l’énergie solaire pour croître (algues) alors que les autres absorbaient les nutriments du sol. C’est cette contribution mutuelle qui a rendu les mycorhizes et leurs plantes hôtes dépendantes.
Bactéries rhizosphériques
De la même façon, certaines bactéries dîtes « rhizosphériques » se nourrissent d’exsudats racinaires (dépense d’énergie considérable pour la plante). En contrepartie, certaines bactéries sécrètent des phytohormones qui stimulent le chevelu racinaire, des enzymes qui débloquent le phosphore et forment un « bouclier » protecteur autour des racines.
Chez moi, il y a 4 ans, j'ai planté 2 plants dits 'mycorhizés' avec Tuber uncinatum : Qui est la truffe de bourgogne ! ^^
J'espère que j'en récolterai l'année prochaine...en gratouillant à la surface, faute d'avoir un chien truffier ou un cochon...
Les mycorhizes (du grec mukes = champignon et rhiza = racine) sont des champignons qui vivent en symbiose avec les plantes. Ils « infectent » le système racinaire des végétaux et développent un réseau de filaments mycéliens connecté aux radicelles. Le principe de cette relation est simple : le végétal cède au champignon des sucres issus de la photosynthèse, et la mycorhize lui transmet des éléments minéraux et de l’eau.
La symbiose avec mycorhize est à l’origine de l’apparition des premiers végétaux sur la planète il y a plus de 400 millions d’années. Sur les continents déserts, végétaux et champignons ont associé leurs spécificités : les uns utilisaient l’énergie solaire pour croître (algues) alors que les autres absorbaient les nutriments du sol. C’est cette contribution mutuelle qui a rendu les mycorhizes et leurs plantes hôtes dépendantes.
Bactéries rhizosphériques
De la même façon, certaines bactéries dîtes « rhizosphériques » se nourrissent d’exsudats racinaires (dépense d’énergie considérable pour la plante). En contrepartie, certaines bactéries sécrètent des phytohormones qui stimulent le chevelu racinaire, des enzymes qui débloquent le phosphore et forment un « bouclier » protecteur autour des racines.
Chez moi, il y a 4 ans, j'ai planté 2 plants dits 'mycorhizés' avec Tuber uncinatum : Qui est la truffe de bourgogne ! ^^
J'espère que j'en récolterai l'année prochaine...en gratouillant à la surface, faute d'avoir un chien truffier ou un cochon...
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Re: Biologie végétale et autres bla bla scientifiques
un article sur le sujet source http://jardinonssolvivant.fr/mycorhizes
Les mycorhizes dans l’histoire du vivant
L’histoire des mycorhizes débute il y a plus de 450 millions d’années, au Dévonien. Il semblerait que la symbiose mycorhizienne ait été indispensable à la colonisation des continents par les végétaux ! A cette époque il s’agissait de la symbiose entre des champignons archaïques, les gloméromycètes, formant des mycorhizes dites arbusculaires (MA) ou endomycorhizes (j’y reviendrai) et des végétaux également archaïques, de l’embranchement des bryophytes (mousses…). Plus tard ces champignons s’associèrent successivement à des fougères et des prêles puis aux premiers conifères à la fin de l’ère primaire. A cette époque la végétation était encore cantonnée aux terres alluviales meubles, le restant des surfaces continentales étant encore le domaine réservé des lichens.
Les fructifications au premier plan appartiennent à un champignons ectomycorhizien qui vit en symbiose avec le pin maritime en arrière plan.
Puis l’évolution du vivant suivant son cours, une nouvelle symbiose apparu : les ectomycorhizes (EcM) au système enzymatique beaucoup plus puissant que les premières. De nombreux gymnospermes (conifères) s’adaptèrent à cette nouvelle symbiose pour aller conquérir les les surfaces continentales non alluviales, alors rocheuses et dépourvues de végétation.
Au cours de l’ère secondaire apparurent les premières plantes à fleurs (Angiospermes) qui durent elles aussi choisir entre EcM (cas des chênes, hêtres, bouleaux, noisetiers…) et MA (cas des plantes herbacées, des érables, frênes… et de tous les arbres tropicaux). Certaines toutefois n’ont jamais choisit et forment les deux symbioses (cas des peupliers par exemple), d’autres en ont inventé une autre (cas de certaines éricacées – myrtilles, rhododendrons -, des orchidées…), et enfin certaines se sont purement et simplement affranchit de la symbiose mycorhizienne et n’ont jamais besoin d’un champignon symbiotique (cas des Brassicacées et des Chénopodiacées).
Actuellement, les « vielles » MA concernent encore 85% des espèces végétales ! Malgré son grand âge, cette symbiose reste une des plus grandes réussites du vivant ! Les EcM concernent seulement 5 % des végétaux mais occupent de grandes surfaces dans les forêts tempérées et surtout boréales.
Les mycorhizes au jardin
Au potager, il existe toute une diversité depuis des plantes très dépendantes de la mycorhization (légumineuses, carottes…) jusqu’à des plantes non mycorhiziennes. Ces dernières sont surtout les Brassicacées (choux, navets, radis, moutarde…) et les Chénopodiacées (épinards, betteraves, blettes, quinoa…). Toutes les plantes mycorhiziennes du potager forment des MA.
Les arbres fruitiers sont pour la plupart endomycoriziens (MA) (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, noyers…). Quelques uns toutefois forment des EcM, comme les noisetiers et les châtaigniers.
Parmi les plantes d’ornements, si la plupart des herbacées sont endomycorhiziennes (MA), c’est plus partagé en ce qui concerne les ligneux. Par exemples, érables, frênes et ifs sont endomycorhiziens, alors que chênes, pins et tilleuls forment des EcM.
Des mycorhizes pourquoi faire ?
Quels est donc l’intérêt pour ces végétaux de former une symbiose avec un champignon ? Dans ce qui suit, je vais surtout m’attarder sur les MA qui sont les plus fréquentes au jardin, mais tout ceci est en grande partie vrai pour les EcM.
Le premier avantage du mycélium des champignons est d’être beaucoup plus fin que les racines. Du coup il peut aller chercher de l’eau et des nutriments dans des pores extrêmement petits, multipliant ainsi par au moins 10 le volume de sol exploré par la racine ! Il est de plus très performant pour mobiliser des nutriments très peu mobiles comme le phosphore et le zinc. Il représente donc une aide souvent indispensable pour permettre à la plante d’accéder à ces éléments.
Les champignons MA aident aussi la plante à lutter contre ses adversaires, qu’il s’agisse de champignons parasites ou même d’insectes herbivores !
Et comme si cela ne suffisait pas, les gloméromycètes (groupe auquel appartiennent tous les champignons MA) produise une substance appelée glomaline qui structure le sol alentour, le rendant ainsi plus favorable au développement de la végétation.
En d’autres termes le champignon mycorhizien sert à la plante à la fois de mineur, de traiteur, de médecin, de vigile et d’ingénieur en aménagement du territoire… qui dit mieux ?
En juste retour de ces services, les plantes, en bonnes cuisinières écolo (elles fonctionnent à l’énergie solaire), nourrissent leur partenaire fongique avec des sucres élaborés avec soin lors de la photosynthèse.
Comment cultiver avec les mycorhizes ?
Les blettes, comme toutes les plantes de la famille des Chénopodiacées, ne forment pas de mycorhizes.
Pour bien comprendre comment les utiliser avec profit au jardin, voyons d’abord ce qui perturbe le développement voire la survie de ces champignons :
* En premier lieu les engrais phosphatés, en effet, un des principaux apports du champignons mycorhizien est de fournir du phosphore à la plante. Si le sol en est saturé, la plante n’a aucune difficulté à aller chercher cet élément et ne prend donc plus la peine de nourrir ses mycorhizes qui disparaissent peu à peu. Notez que cela est vrai que les engrais soit synthétiques ou organiques !
* Le travail du sol qui brise le mycélium et enfoui les spores dans des zones peu favorable à leur développement.
* La monoculture de plantes non mycorhiziennes (colza, moutardes, betteraves, choux, épinards, mais aussi lupins…) qui, surtout si elles sont trop bien désherbées, coupent les champignons mycorhiziens de leur source de carbone.
* Les pesticides et en particuliers les fongicides, même si la plupart de ces produits ne tuent pas directement les champignons mycorhiziens, leur usage est d’un effet négatif marqué sur les populations.
Les pratiques qui sont favorables au bon développement de ces champignons et donc à leur actions bénéfiques sur vos cultures sont donc :
* une fertilisation phosphorée très réduite ;
* un travail du sol minimal, voire nul ;
* une couverture du sol pendant des périodes aussi longues que possible avec des végétaux vivant (couverts végétaux) comprenant une proportion importante de plantes mycorhiziennes : par exemple en mélangeant à vos engrais vert de moutarde avec une légumineuse (fèverole, vesce, pois, fénugrec…) ;
* un mode de culture sans pesticides ;
* il est également possible d’inoculer vos plantes avec des spores de champignons mycorhiziens du commerce, vous trouverez par exemple des inoculum endomycorhiziens (MA) sur le site solvivant.fr.
Les mycorhizes dans l’histoire du vivant
L’histoire des mycorhizes débute il y a plus de 450 millions d’années, au Dévonien. Il semblerait que la symbiose mycorhizienne ait été indispensable à la colonisation des continents par les végétaux ! A cette époque il s’agissait de la symbiose entre des champignons archaïques, les gloméromycètes, formant des mycorhizes dites arbusculaires (MA) ou endomycorhizes (j’y reviendrai) et des végétaux également archaïques, de l’embranchement des bryophytes (mousses…). Plus tard ces champignons s’associèrent successivement à des fougères et des prêles puis aux premiers conifères à la fin de l’ère primaire. A cette époque la végétation était encore cantonnée aux terres alluviales meubles, le restant des surfaces continentales étant encore le domaine réservé des lichens.
Les fructifications au premier plan appartiennent à un champignons ectomycorhizien qui vit en symbiose avec le pin maritime en arrière plan.
Puis l’évolution du vivant suivant son cours, une nouvelle symbiose apparu : les ectomycorhizes (EcM) au système enzymatique beaucoup plus puissant que les premières. De nombreux gymnospermes (conifères) s’adaptèrent à cette nouvelle symbiose pour aller conquérir les les surfaces continentales non alluviales, alors rocheuses et dépourvues de végétation.
Au cours de l’ère secondaire apparurent les premières plantes à fleurs (Angiospermes) qui durent elles aussi choisir entre EcM (cas des chênes, hêtres, bouleaux, noisetiers…) et MA (cas des plantes herbacées, des érables, frênes… et de tous les arbres tropicaux). Certaines toutefois n’ont jamais choisit et forment les deux symbioses (cas des peupliers par exemple), d’autres en ont inventé une autre (cas de certaines éricacées – myrtilles, rhododendrons -, des orchidées…), et enfin certaines se sont purement et simplement affranchit de la symbiose mycorhizienne et n’ont jamais besoin d’un champignon symbiotique (cas des Brassicacées et des Chénopodiacées).
Actuellement, les « vielles » MA concernent encore 85% des espèces végétales ! Malgré son grand âge, cette symbiose reste une des plus grandes réussites du vivant ! Les EcM concernent seulement 5 % des végétaux mais occupent de grandes surfaces dans les forêts tempérées et surtout boréales.
Les mycorhizes au jardin
Au potager, il existe toute une diversité depuis des plantes très dépendantes de la mycorhization (légumineuses, carottes…) jusqu’à des plantes non mycorhiziennes. Ces dernières sont surtout les Brassicacées (choux, navets, radis, moutarde…) et les Chénopodiacées (épinards, betteraves, blettes, quinoa…). Toutes les plantes mycorhiziennes du potager forment des MA.
Les arbres fruitiers sont pour la plupart endomycoriziens (MA) (pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, noyers…). Quelques uns toutefois forment des EcM, comme les noisetiers et les châtaigniers.
Parmi les plantes d’ornements, si la plupart des herbacées sont endomycorhiziennes (MA), c’est plus partagé en ce qui concerne les ligneux. Par exemples, érables, frênes et ifs sont endomycorhiziens, alors que chênes, pins et tilleuls forment des EcM.
Des mycorhizes pourquoi faire ?
Quels est donc l’intérêt pour ces végétaux de former une symbiose avec un champignon ? Dans ce qui suit, je vais surtout m’attarder sur les MA qui sont les plus fréquentes au jardin, mais tout ceci est en grande partie vrai pour les EcM.
Le premier avantage du mycélium des champignons est d’être beaucoup plus fin que les racines. Du coup il peut aller chercher de l’eau et des nutriments dans des pores extrêmement petits, multipliant ainsi par au moins 10 le volume de sol exploré par la racine ! Il est de plus très performant pour mobiliser des nutriments très peu mobiles comme le phosphore et le zinc. Il représente donc une aide souvent indispensable pour permettre à la plante d’accéder à ces éléments.
Les champignons MA aident aussi la plante à lutter contre ses adversaires, qu’il s’agisse de champignons parasites ou même d’insectes herbivores !
Et comme si cela ne suffisait pas, les gloméromycètes (groupe auquel appartiennent tous les champignons MA) produise une substance appelée glomaline qui structure le sol alentour, le rendant ainsi plus favorable au développement de la végétation.
En d’autres termes le champignon mycorhizien sert à la plante à la fois de mineur, de traiteur, de médecin, de vigile et d’ingénieur en aménagement du territoire… qui dit mieux ?
En juste retour de ces services, les plantes, en bonnes cuisinières écolo (elles fonctionnent à l’énergie solaire), nourrissent leur partenaire fongique avec des sucres élaborés avec soin lors de la photosynthèse.
Comment cultiver avec les mycorhizes ?
Les blettes, comme toutes les plantes de la famille des Chénopodiacées, ne forment pas de mycorhizes.
Pour bien comprendre comment les utiliser avec profit au jardin, voyons d’abord ce qui perturbe le développement voire la survie de ces champignons :
* En premier lieu les engrais phosphatés, en effet, un des principaux apports du champignons mycorhizien est de fournir du phosphore à la plante. Si le sol en est saturé, la plante n’a aucune difficulté à aller chercher cet élément et ne prend donc plus la peine de nourrir ses mycorhizes qui disparaissent peu à peu. Notez que cela est vrai que les engrais soit synthétiques ou organiques !
* Le travail du sol qui brise le mycélium et enfoui les spores dans des zones peu favorable à leur développement.
* La monoculture de plantes non mycorhiziennes (colza, moutardes, betteraves, choux, épinards, mais aussi lupins…) qui, surtout si elles sont trop bien désherbées, coupent les champignons mycorhiziens de leur source de carbone.
* Les pesticides et en particuliers les fongicides, même si la plupart de ces produits ne tuent pas directement les champignons mycorhiziens, leur usage est d’un effet négatif marqué sur les populations.
Les pratiques qui sont favorables au bon développement de ces champignons et donc à leur actions bénéfiques sur vos cultures sont donc :
* une fertilisation phosphorée très réduite ;
* un travail du sol minimal, voire nul ;
* une couverture du sol pendant des périodes aussi longues que possible avec des végétaux vivant (couverts végétaux) comprenant une proportion importante de plantes mycorhiziennes : par exemple en mélangeant à vos engrais vert de moutarde avec une légumineuse (fèverole, vesce, pois, fénugrec…) ;
* un mode de culture sans pesticides ;
* il est également possible d’inoculer vos plantes avec des spores de champignons mycorhiziens du commerce, vous trouverez par exemple des inoculum endomycorhiziens (MA) sur le site solvivant.fr.