Lesbambous.fr forum des fous de bambous

DMD a écrit :Généralement je coupe les branches basses de certains bambous juste avant l'apparition des feuilles sur les nouveaux chaumes, à ce moment là les jeunes branches s'enlèvent facilement à la main (petits coups secs à la base des branches).
Il arrive que j'y revienne un peu après pour parfaire ce travail un peu long (notamment sur des chaumes retardataires ou à cause d'oublis), à ce moment là j'utilise un petit sécateur acheté pour ce travail là.
Ce sécateur se veut costaud (tout en métal) et pas trop encombrant (il doit passer entre les chaumes parfois serrés).
J'adore faire çà chaque printemps afin de mieux profiter des couleurs diversifiées des chaumes des différentes espèces (surtout sur les phyllostachys d'ailleurs).
Les jours où je pratique ces tailles, ma femme me prend pour un extraterrestre d'ailleurs, car parfois je me mets complètement à plat ventre pour accéder à certains chaumes difficiles d'accès ou tout simplement "pour avoir le nez" dans les bambous.
Après quelques branches enlevées, je me relève, prend du recul, penche la tête de gauche de droite, pour regarder si l'ensemble est harmonieux, puis corrige deci delà.
Quand je pense que j'ai fini, je m'approche une chaise pour contempler le nouveau visage du bosquet ou de la haie parfois de longues minutes avec un sourir de contentement qui n'est sans doute compris que par moi accroché à ma face ; je passe alors sans doute pour un imbécile heureux (mais j'aime çà ).


PS : la passion du bambou peut entrainer des disfonctionnements comportementales qui sont irréversibles.
Votre famille, amis, connaissances pourraient ne plus jamais vous regarder de la même manière.
Une certaine condescendance gênée pourrait pointer dans leurs yeux, vous savez ce que ZWEIG appelait la pitié dangereuse.
Mais n'y prenez garde, c'est vous le plus heureux, la vérité est ici

Erdea a écrit :Effectivement, y'a tout là dedans !
Les details, la poesie et la culture !... bravo et merci DMD

Quand je pense que j'ai fini, je m'approche une chaise pour contempler le nouveau visage du bosquet ou de la haie parfois de longues minutes avec un sourir de contentement qui n'est sans doute compris que par moi accroché à ma face ; je passe alors sans doute pour un imbécile heureux (mais j'aime çà ).