Bonjour à toutes et à tous,
Les nouvelles d'un revenant.
Après un an sans messages et quelques promesses non tenues, je vous fait part enfin de la suite de mon aventure d'amateur. Il y a presque 3 ans, j'avais réalisé un semis de dendrocalumus, une variété de bambou géant tropical. Des 4 graines expérimentales, une seule a germé. Ce qui me permit d'avoir, au bout de 2 ans de soins et de surveillance, un beau bambou de presque 2 mètres. Entre temps, j'essaya un nouveau semis de dendro avec un nouveau protocole. Peu concluant, il me donna malgré tout un sujet, qui demeure depuis dans un pot. Au mois d'avril 2011, je replanta mon premier dendro dans mon jardin avec l'optimisme de l'amateur qui ce doit. Courant mai 2011, j'entama pour la première fois un semis de moso, histoire de tenter autre chose et compenser un possible échec avec mon dendro - pragmatisme oblige. Ce dernier semis eut lieu à l'extérieur dans une simple boîte en plastique. Un pari qui me donna tout de même 3 moso sur 9. Cependant, après 4 mois, 2 moso moururent sans raisons apparentes (toutes les conditions étaient pourtant réunies). Plusieurs mois s'écoulèrent et le dendro n°1 résista au froid jusqu'à...ce jour du 31 Janvier 2012. Ce jour là la Sibérie s'abat sur ma région - et sur le reste de la France, d'ailleurs : 15 centimètres de neige et un froid exceptionnel. Mon dendro échappe en partie à la neige grâce à un pin le surplombant. Mais le gel et les températures basses persistent plusieurs jours. Les jours qui suivent, le dendro semble intact. Au bout d'un mois et demi, le résultat est des plus infligeant : les feuilles jaunissent, se dessèchent puis tombent. Seule la tige la plus grosse semble encore verte. La cause est incontestable. Néanmoins, un doute persiste : est-il finalement mort ou va-t'il récupérer avec les beaux jours ? Je ne sais pas, j'attends; les réactions sont parfois complexes et inattendues. Quoiqu'il en soit, je possède en réserve un beau moso et un dendro. Un nouveau semis de moso sera prévu prochainement. J'espère à cette occasion expérimenter autre chose.
Bien cordialement.
Nouvel intrus et semis de dendrocalamus.
- Smets Philippe
- Maître Bambou
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Re: Nouvel intrus et semis de dendrocalamus.
meme si toutes les tiges sont mortes, les tropicaux en pleine terre repartent souvent des racines et s'il y a encore un peu de vert dans le bas de la tige c'est gagné il est vivant
merci pour ton petit compte rendu
ph
merci pour ton petit compte rendu
ph
Re: Nouvel intrus et semis de dendrocalamus.
Bonjour Smets,
Merci de votre réponse. Il est vrai que si le rhizome est vivant, chaume vert ou non, il y a de l'espoir.
J'ai eu l'occasion de vérifier cela en ramassant différents rhizomes d'une ancienne haie de phyllostachys. Ces rhizomes furent déterrés par des engins de chantier avant de dessécher dans un monticule de terre. La plupart était condamnée. En triant, je retrouva quelques spécimens vivants puis les replanta. Tous ne reprirent qu'au printemps suivant.
Pour l’anecdote, je n'en ai été pas à mon premier coup d'essai. Ce fût même une des raisons de mon semis de dendro. Le site d'origine était une propriété abandonnée dont sa haie de bambou avait naturellement proliféré au delà du grillage, jusque dans le fossé, au bord de la chaussée. Les chaumes étaient si beaux que la tentation d'en prélever était forte. Après tout, je n'avais pas de reproches à me faire puisque c'était la voie publique. Je me mis donc en tête de déterrer certains petits bambous. Ma mission se révéla veine : ma pioche ricocha sur le fouillis inextricable de rhizomes souterrains. J'abandonna le projet au profit du ledit semis de dendro. Un beau jour de septembre 2010, toute la haie fût rasée. Un projet urbain était planifié. Ainsi, je profita de cette aubaine pour repêcher les rescapés.
Bien cordialement.
Merci de votre réponse. Il est vrai que si le rhizome est vivant, chaume vert ou non, il y a de l'espoir.
J'ai eu l'occasion de vérifier cela en ramassant différents rhizomes d'une ancienne haie de phyllostachys. Ces rhizomes furent déterrés par des engins de chantier avant de dessécher dans un monticule de terre. La plupart était condamnée. En triant, je retrouva quelques spécimens vivants puis les replanta. Tous ne reprirent qu'au printemps suivant.
Pour l’anecdote, je n'en ai été pas à mon premier coup d'essai. Ce fût même une des raisons de mon semis de dendro. Le site d'origine était une propriété abandonnée dont sa haie de bambou avait naturellement proliféré au delà du grillage, jusque dans le fossé, au bord de la chaussée. Les chaumes étaient si beaux que la tentation d'en prélever était forte. Après tout, je n'avais pas de reproches à me faire puisque c'était la voie publique. Je me mis donc en tête de déterrer certains petits bambous. Ma mission se révéla veine : ma pioche ricocha sur le fouillis inextricable de rhizomes souterrains. J'abandonna le projet au profit du ledit semis de dendro. Un beau jour de septembre 2010, toute la haie fût rasée. Un projet urbain était planifié. Ainsi, je profita de cette aubaine pour repêcher les rescapés.
Bien cordialement.
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