Résultat enquête floraison ph. kwansiensis
Posté : 07 avr. 2014, 17:13
En recoupant les informations, nous totalisons 16 propriétaires et 13 réponses à l’enquête dont notamment celles intéressantes d’adhérents ou sympathisants Belges qui ont donné des informations concernant d’autres collectionneurs.
Voici le constat :
A mon sens, il s’agit bien d’une floraison grégaire comme on a pû l’observer sur d’autres bambous, car elle concerne des continents, des climats et des contextes pédoclimatiques différents. Il convient de rappeler, que la floraison grégaire des bambous est plus rare que la floraison partielle ou sporadique et qu’elle peut s’étaler sur plusieurs années ce qui est le cas pour ce bambou.
Le Phyllotachys kwangsiensis à commencé à fleurir en 2009 notamment en Suisse et en Allemagne puis surtout au cours de l'été 2010 notamment en Angleterre, aux USA, en Belgique, en Hollande et en en France, puis la Floraison c’est parfois prolongée les années suivantes.
La floraison se situe l’été, mais elle peut varier dans une fourchette de juin à novembre suivant les lieux et les années concernées, notamment lorsqu’elle se prolonge dans le temps. En effet, ce bambou peut refleurir partiellement jusqu’à 4 années consécutives (à suivre pour 2014)
Il existerai a priori en Europe au moins 2 formes différentes de kwangsiensis: une forme qui a fleuri et l’autre moins répandue et à priori plus traçante qui n’a pas encore fleuri chez 3 propriétaires et dont la provenance serait la Belgique (M. Koen Van De Berg). Toutefois, d’autres possesseurs de cette forme « Belge » ont quand même obtenu des fleurs, ce qui soulève au moins question sur les facteurs provoquant ou retardant la floraison.
Des semis ont été faits dans au moins 4 pays (France, Italie, Belgique) par 8 propriétaires avec des nouvelles générations viables en France en Belgique pour 6 d’entres-eux.
Sauf exception, les graines fraîches, ont une capacité de germination satisfaisante de l’ordre de 50 à 90 % mais les plants obtenus ont une mauvaise survie de l’ordre de 5 à 20 % maximum et il a été observé qu'une seule germination naturelle au pied des bambous (dans des containers proches).
Les possesseurs de bambous ayant produit des semences viables ont presque tous semé et/ou donné des graines, ce qui démontre qu’ils ont conscience du potentiel et des enjeux de la floraison d’un bambou de collection.
Non un bambou qui a fleuri ne meurt pas complètement !!! D’une manière générale le kwansiensis a une résilience correcte après floraison même si la mortalité est importante. Dans 8 cas sur 10, des chaumes survivent et sont capable de fournir de nouveaux turions, plutôt en périphérie. Il faut toutefois noter que le bambou repart 4 fois sur 5 dans de faibles proportions par rapport au nombre de chaumes initiaux.
Les résultats seront publiés dans la revue bambou et il sera fait appel, de nouveau à des témoignages afin de travailler les hypothèses expliquant les différents types de floraisons et de traiter à part les sujets jeunes et divisions récentes qui concernent au moins la moitié des cas.
Merci à ceux qui ont participé. Place à vos commentaires.
Voici le constat :
A mon sens, il s’agit bien d’une floraison grégaire comme on a pû l’observer sur d’autres bambous, car elle concerne des continents, des climats et des contextes pédoclimatiques différents. Il convient de rappeler, que la floraison grégaire des bambous est plus rare que la floraison partielle ou sporadique et qu’elle peut s’étaler sur plusieurs années ce qui est le cas pour ce bambou.
Le Phyllotachys kwangsiensis à commencé à fleurir en 2009 notamment en Suisse et en Allemagne puis surtout au cours de l'été 2010 notamment en Angleterre, aux USA, en Belgique, en Hollande et en en France, puis la Floraison c’est parfois prolongée les années suivantes.
La floraison se situe l’été, mais elle peut varier dans une fourchette de juin à novembre suivant les lieux et les années concernées, notamment lorsqu’elle se prolonge dans le temps. En effet, ce bambou peut refleurir partiellement jusqu’à 4 années consécutives (à suivre pour 2014)
Il existerai a priori en Europe au moins 2 formes différentes de kwangsiensis: une forme qui a fleuri et l’autre moins répandue et à priori plus traçante qui n’a pas encore fleuri chez 3 propriétaires et dont la provenance serait la Belgique (M. Koen Van De Berg). Toutefois, d’autres possesseurs de cette forme « Belge » ont quand même obtenu des fleurs, ce qui soulève au moins question sur les facteurs provoquant ou retardant la floraison.
Des semis ont été faits dans au moins 4 pays (France, Italie, Belgique) par 8 propriétaires avec des nouvelles générations viables en France en Belgique pour 6 d’entres-eux.
Sauf exception, les graines fraîches, ont une capacité de germination satisfaisante de l’ordre de 50 à 90 % mais les plants obtenus ont une mauvaise survie de l’ordre de 5 à 20 % maximum et il a été observé qu'une seule germination naturelle au pied des bambous (dans des containers proches).
Les possesseurs de bambous ayant produit des semences viables ont presque tous semé et/ou donné des graines, ce qui démontre qu’ils ont conscience du potentiel et des enjeux de la floraison d’un bambou de collection.
Non un bambou qui a fleuri ne meurt pas complètement !!! D’une manière générale le kwansiensis a une résilience correcte après floraison même si la mortalité est importante. Dans 8 cas sur 10, des chaumes survivent et sont capable de fournir de nouveaux turions, plutôt en périphérie. Il faut toutefois noter que le bambou repart 4 fois sur 5 dans de faibles proportions par rapport au nombre de chaumes initiaux.
Les résultats seront publiés dans la revue bambou et il sera fait appel, de nouveau à des témoignages afin de travailler les hypothèses expliquant les différents types de floraisons et de traiter à part les sujets jeunes et divisions récentes qui concernent au moins la moitié des cas.
Merci à ceux qui ont participé. Place à vos commentaires.