Tu veux sans doute parler d'écourter les chaumes pour développer la production de feuilles à cet endroit précis, et couper certaines branches pour mettre en valeur le chaume?
Je n'ai pas d'expérience en la matière, mais je vais essayer au début du printemps sur un semiarundinaria kagamiana et sur un sulfurea.
Je pense que c'est possible sur tous les genres et toutes les espèces.
Le rendu peut par contre différer selon les espèces à mon avis.
Le résultat est sans doute plus spectaculaire sur des chaumes épais (ex. : vivax aureocaulis) plutôt que sur des chaumes fins (ex. : sasa palmata nebulosa).
Il faut reconnaitre qu'un seul chaume de viridis sulfurea isolé en plein soleil, écourté à 3 mètres et d'un diamètre de 10 cm, çà devrait appeller à la contemplation
C'est ce que je trouve intéressant avec le bambou : on peut jouer avec lui.
Le laisser faire ou le tailler de cette manière.
Un pied de 10 ans de castillonis inversa laissé libre n'aura bien évidemment pas du tout le même rendu que le même pied sur lequel on aura sélectionné les 20 plus gros chaumes bien espacés, qu'on aura "travaillé" : écourté les chaumes, et ne laisser sur chaque chaume que 2 ou 3 branches prédéfinies elles même écourtées pour développer la production des feuilles.
Il existe des dizaines d'espèces de bambous, et grâce à ce type de taille, on peut développer davantage "les effets de style".
Quant le bambou devient une forme d'art...
Ce type de taille, comme toi, me donne de plus en plus envie.
Et çà peut être une sacré solution ou alternative pour les collectionneurs disposant de peu de place ou pour ceux qui sont obligés de contraindre leurs bambous en hauteur.
