bambou responsable
- chiku
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bambou responsable
la culture du bambou sans impact négatif sur l'environnement
je suis tombé sur un site qui parle de la plantation sur butte
http://senshumus.wordpress.com/2006/10/ ... technique/
cela me semble intéressant je pense l'appliquer a la culture du bambou
un petit copier collé du site
13 octobre 2006
La culture sur buttes (fiche technique)
Filed under: Fiches techniques — Mots-clefs :biointensive, culture sur buttes, Fiches techniques, Permaculture — humus @ 18:51
Pour les bonnes raisons de pratiquer la culture sur buttes, voir ici.
Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. La biointensive cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. La permaculture recherche plutôt à imiter la nature, et à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, quitte à obtenir un rendement plus faible ou à prendre plus de temps pour obtenir un résultat. Mais les deux ont des points communs, notamment l’utilisation des buttes, la création d’un écosystème complet, l’amélioration du sol.
—
1. Création des buttes.
Dans tous les cas, la création des buttes est le moment le plus important de la mise en place du jardin. La largeur idéale d’une butte est d’environ 1,20m. Au-delà d’1m40, il peut devenir difficile de travailler. A moins d’1m, la butte n’est plus assez large pour créer un écosystème. 1m20 permet de travailler sans marcher sur les buttes, sans fatigue.
Les buttes sont espacées par des allées de 30 à 50cm de large. 30cm représentent la longueur d’un pied moyen, 50cm permettent par exemple de travailler à genoux. A chacun de déterminer s’il souhaite plus ou moins de confort.
En récupérant la terre de surface des allées, on accroît la profondeur de terre arable. D’autant plus si on a pratiqué un double bêchage. On peut atteindre ainsi 60cm de terre meuble dès la première année.
On peut se contenter d’un bêchage simple, ou travailler avec un motoculteur, ce qui facilite grandement la tâche sur un grand jardin.
—
2. Orientation des buttes.
La biointensive préconise plutôt des buttes orientées nord-sud. Cela permet de rationaliser complètement le processus. La permaculture préconise de faire ce que l’on veut, ce qui permet d’une part de tirer partie des particularités du terrain (tous les jardins ne sont pas plats et rectangulaires), d’imiter la nature en créant toutes les variétés possibles d’exposition aux éléments, et aussi de jouer avec les formes dans un esprit plus esthétique. Voir ici.
—
3. Lutte contre l’érosion.
Les bords de la butte doivent être soignés. Comme ils sont en pente assez forte, le risque est d’y avoir de l’érosion et du lessivage d’éléments minéraux. On peut les maintenir avec des planches. Une autre solution est d’y laisser pousser un tapis d’herbes spontanées qui retiendront la terre. On n’arrachera jamais ces herbes. On se contentera de les couper quand elles deviennent trop envahissantes. Elles serviront de fertilisant, soit par passage dans le compost, soit par utilisation direct en paillage.
Les buttes vont s’affaisser au fil du temps. C’est normal : la terre retrouve peu à peu sa densité optimale, qui est supérieure à celle d’une terre nouvellement bêchée. Elle n’en sera pas moins fertile, et plus aérée qu’une terre labourée : sa structure sera beaucoup plus élaborée. Etant donné qu’elles seront alimentées régulièrement par de la matière organique en surface, et qu’elles ne seront jamais totalement tassées, elles ne disparaîtront pas complètement, si on a pris soin de bien les protéger contre l’érosion.
—
4. Forme de la butte
Il est inutile de chercher à obtenir une butte trop haute. Si la pente devient trop forte, on aura des problèmes d’érosion. 50cm de hauteur entre le fond des allées et le haut de la butte sont un maximum.
La forme convexe, arrondie de la butte permet d’augmenter la surface de feuilles des plantes cultivées, et donc la photosynthèse. Inversement, la plus grande profondeur de terre arable permet aux racines de se développer verticalement, et donc de planter un peu plus serré qu’en potager traditionnel. De plus, il est possible de planter en quinconce, ce qui permet de densifier encore la plantation. Une culture en biointensive bien menée permet de multiplier au moins par deux le nombre de plantes par unité de surface dans un jardin, tout en accroissant la productivité de chacune des plantes.
—
5. Gestion de l’eau
La butte étant située en hauteur, les éventuelles inondations ne concerneront que les allées, et la terre des buttes sera particulièrement bien drainée. En revanche, en période de sécheresse, l’infiltration des précipitations se fait au niveau des allées, ce qui permet à la butte d’être mieux irriguée en profondeur. Ceci permet aux racines des plantes de se développer autant que possible. En climat très sec, on peut inverser la forme du haut de la butte, jusqu’à la rendre concave, pour retenir mieux l’eau.
—
6. Amélioration du sol
Il faut plusieurs années pour qu’une planche de culture atteigne son potentiel optimal. Il faut le temps que la structure du sol se rétablisse, que le taux de minéraux et oligo-éléments remonte, que l’humus se réaccumule, et aussi que le jardinier acquière les connaissances et automatismes nécessaires. Il faut compter 8 ans selon John Jeavons pour atteindre une productivité optimale. C’est aussi le chiffre que donnent les agriculteurs en semi direct sous couvert. Avec les erreurs de jeunesse, compter 10 ans. A ce moment-là, le sol sera parfaitement structuré, avec un taux optimal de matière organique, un réseau de canaux laissé par les racines et la faune du sol permettant une bonne gestion de l’eau (notamment la remontée d’eau par capillarité en période de sécheresse).
La biointensive se focalise plutôt sur l’amélioration du taux d’humus dans le sol, par l’adjonction de doses assez importantes de compost. Les optiques permaculturales s’attachent plutôt à laisser la faune du sol faire le travail d’humification et de structuration du sol.
—
7. Associations de cultures
Il est important de travailler les associations de culture. En biointensive, on cultive généralement deux ou trois espèces complémentaires sur la même planche, en calculant scientifiquement l’espace dont chacune a besoin. En permaculture, on arrive à un nombre d’espèces encore plus important, mais de manière moins calculée. Dans les deux cas, on veille aux bonnes associations de plantes, et à avoir une densité optimale de végétation.
—
8. Lutte contre les « mauvaises » herbes.
La permaculture utilise plutôt le paillage pour couvrir le sol et contrôler les adventices. La biointensive tire plutôt partie de la rationalisation des plantations et utilise aussi le compost comme paillis : un seul arrachage est nécessaire, environ un mois après les semis, ou au moment du repiquage. A ce moment-là, la végétation semée a suffisamment d’avance et monopolise suffisamment l’espace (aussi bien au-dessus qu’en dessous du sol) pour que la concurrence des plantes spontanées ne soit plus gênante. Au contraire, elles combleront les éventuels trous laissés par une mauvaise germination, par exemple, et produiront de la biomasse. Dans les deux cas, les besoins en eau sont fortement réduits par la couverture du sol.
—
9. Les points importants à retenir
Bien calculer la taille et la forme des planches et des allées la première année.
Eviter autant que possible de laisser la terre à nu.
Bien consolider les pentes par une végétation permanente.
Travailler à améliorer le taux d’humus et de minéraux.
Faire pour cela pousser autant de volume que possible.
Travailler sur les associations de plantes, les rotations de cultures.
Ne pas s’inquiéter du tassement naturel du sol.
—
10. Bibliographie.
John Jeavons, How to grow more vegetables, Bountiful Garden.
Jean-Marie Lespinasse, Le jardin naturel, Editions du Chêne.
Emilia Hazelip, La culture en synergie (cassette vidéo).
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La culture sur buttes (fiche technique)
Filed under: Fiches techniques — Mots-clefs :biointensive, culture sur buttes, Fiches techniques, Permaculture — humus @ 18:51
Pour les bonnes raisons de pratiquer la culture sur buttes, voir ici.
Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. La biointensive cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. La permaculture recherche plutôt à imiter la nature, et à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, quitte à obtenir un rendement plus faible ou à prendre plus de temps pour obtenir un résultat. Mais les deux ont des points communs, notamment l’utilisation des buttes, la création d’un écosystème complet, l’amélioration du sol.
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1. Création des buttes.
Dans tous les cas, la création des buttes est le moment le plus important de la mise en place du jardin. La largeur idéale d’une butte est d’environ 1,20m. Au-delà d’1m40, il peut devenir difficile de travailler. A moins d’1m, la butte n’est plus assez large pour créer un écosystème. 1m20 permet de travailler sans marcher sur les buttes, sans fatigue.
Les buttes sont espacées par des allées de 30 à 50cm de large. 30cm représentent la longueur d’un pied moyen, 50cm permettent par exemple de travailler à genoux. A chacun de déterminer s’il souhaite plus ou moins de confort.
En récupérant la terre de surface des allées, on accroît la profondeur de terre arable. D’autant plus si on a pratiqué un double bêchage. On peut atteindre ainsi 60cm de terre meuble dès la première année.
On peut se contenter d’un bêchage simple, ou travailler avec un motoculteur, ce qui facilite grandement la tâche sur un grand jardin.
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2. Orientation des buttes.
La biointensive préconise plutôt des buttes orientées nord-sud. Cela permet de rationaliser complètement le processus. La permaculture préconise de faire ce que l’on veut, ce qui permet d’une part de tirer partie des particularités du terrain (tous les jardins ne sont pas plats et rectangulaires), d’imiter la nature en créant toutes les variétés possibles d’exposition aux éléments, et aussi de jouer avec les formes dans un esprit plus esthétique. Voir ici.
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3. Lutte contre l’érosion.
Les bords de la butte doivent être soignés. Comme ils sont en pente assez forte, le risque est d’y avoir de l’érosion et du lessivage d’éléments minéraux. On peut les maintenir avec des planches. Une autre solution est d’y laisser pousser un tapis d’herbes spontanées qui retiendront la terre. On n’arrachera jamais ces herbes. On se contentera de les couper quand elles deviennent trop envahissantes. Elles serviront de fertilisant, soit par passage dans le compost, soit par utilisation direct en paillage.
Les buttes vont s’affaisser au fil du temps. C’est normal : la terre retrouve peu à peu sa densité optimale, qui est supérieure à celle d’une terre nouvellement bêchée. Elle n’en sera pas moins fertile, et plus aérée qu’une terre labourée : sa structure sera beaucoup plus élaborée. Etant donné qu’elles seront alimentées régulièrement par de la matière organique en surface, et qu’elles ne seront jamais totalement tassées, elles ne disparaîtront pas complètement, si on a pris soin de bien les protéger contre l’érosion.
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4. Forme de la butte
Il est inutile de chercher à obtenir une butte trop haute. Si la pente devient trop forte, on aura des problèmes d’érosion. 50cm de hauteur entre le fond des allées et le haut de la butte sont un maximum.
La forme convexe, arrondie de la butte permet d’augmenter la surface de feuilles des plantes cultivées, et donc la photosynthèse. Inversement, la plus grande profondeur de terre arable permet aux racines de se développer verticalement, et donc de planter un peu plus serré qu’en potager traditionnel. De plus, il est possible de planter en quinconce, ce qui permet de densifier encore la plantation. Une culture en biointensive bien menée permet de multiplier au moins par deux le nombre de plantes par unité de surface dans un jardin, tout en accroissant la productivité de chacune des plantes.
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5. Gestion de l’eau
La butte étant située en hauteur, les éventuelles inondations ne concerneront que les allées, et la terre des buttes sera particulièrement bien drainée. En revanche, en période de sécheresse, l’infiltration des précipitations se fait au niveau des allées, ce qui permet à la butte d’être mieux irriguée en profondeur. Ceci permet aux racines des plantes de se développer autant que possible. En climat très sec, on peut inverser la forme du haut de la butte, jusqu’à la rendre concave, pour retenir mieux l’eau.
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6. Amélioration du sol
Il faut plusieurs années pour qu’une planche de culture atteigne son potentiel optimal. Il faut le temps que la structure du sol se rétablisse, que le taux de minéraux et oligo-éléments remonte, que l’humus se réaccumule, et aussi que le jardinier acquière les connaissances et automatismes nécessaires. Il faut compter 8 ans selon John Jeavons pour atteindre une productivité optimale. C’est aussi le chiffre que donnent les agriculteurs en semi direct sous couvert. Avec les erreurs de jeunesse, compter 10 ans. A ce moment-là, le sol sera parfaitement structuré, avec un taux optimal de matière organique, un réseau de canaux laissé par les racines et la faune du sol permettant une bonne gestion de l’eau (notamment la remontée d’eau par capillarité en période de sécheresse).
La biointensive se focalise plutôt sur l’amélioration du taux d’humus dans le sol, par l’adjonction de doses assez importantes de compost. Les optiques permaculturales s’attachent plutôt à laisser la faune du sol faire le travail d’humification et de structuration du sol.
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7. Associations de cultures
Il est important de travailler les associations de culture. En biointensive, on cultive généralement deux ou trois espèces complémentaires sur la même planche, en calculant scientifiquement l’espace dont chacune a besoin. En permaculture, on arrive à un nombre d’espèces encore plus important, mais de manière moins calculée. Dans les deux cas, on veille aux bonnes associations de plantes, et à avoir une densité optimale de végétation.
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8. Lutte contre les « mauvaises » herbes.
La permaculture utilise plutôt le paillage pour couvrir le sol et contrôler les adventices. La biointensive tire plutôt partie de la rationalisation des plantations et utilise aussi le compost comme paillis : un seul arrachage est nécessaire, environ un mois après les semis, ou au moment du repiquage. A ce moment-là, la végétation semée a suffisamment d’avance et monopolise suffisamment l’espace (aussi bien au-dessus qu’en dessous du sol) pour que la concurrence des plantes spontanées ne soit plus gênante. Au contraire, elles combleront les éventuels trous laissés par une mauvaise germination, par exemple, et produiront de la biomasse. Dans les deux cas, les besoins en eau sont fortement réduits par la couverture du sol.
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9. Les points importants à retenir
Bien calculer la taille et la forme des planches et des allées la première année.
Eviter autant que possible de laisser la terre à nu.
Bien consolider les pentes par une végétation permanente.
Travailler à améliorer le taux d’humus et de minéraux.
Faire pour cela pousser autant de volume que possible.
Travailler sur les associations de plantes, les rotations de cultures.
Ne pas s’inquiéter du tassement naturel du sol.
—
10. Bibliographie.
John Jeavons, How to grow more vegetables, Bountiful Garden.
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- chiku
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Re: bambou responsable
on a déjà un beau post sur le Brf une autre technique intéressante
http://188.165.14.159/~lesbambo/forum/v ... a9b#p88606
avez vous d'autre idées pour un bambou plus responsable?
quelques sites
http://aupetitcolibri.free.fr/EcolieuAU ... LIBRI.html
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- strike88
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Re: bambou responsable
oui très interessant
c'est un peut le système du potager en carré je crois
je pensais faire ça pour mon chimonobambusa qui vient de chez japde,car je veux le planter a un endroit où il y a beaucoup d'eau en hiver
en plus cela permettrait de mieux repairer les rhizomes fugueurs(pour mieux le diviser :mrgreen)
c'est un peut le système du potager en carré je crois
je pensais faire ça pour mon chimonobambusa qui vient de chez japde,car je veux le planter a un endroit où il y a beaucoup d'eau en hiver
en plus cela permettrait de mieux repairer les rhizomes fugueurs(pour mieux le diviser :mrgreen)
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Re: bambou responsable
Justement je me posais la question :strike88 a écrit :oui très interessant
c'est un peut le système du potager en carré je crois
je pensais faire ça pour mon chimonobambusa qui vient de chez japde,car je veux le planter a un endroit où il y a beaucoup d'eau en hiver
en plus cela permettrait de mieux repairer les rhizomes fugueurs(pour mieux le diviser :mrgreen)
Si tu fais une butte raisonnable, 30cm de haut a peu près, les rhizome ne vont-ils pas suivre la pente et partir sans qu'on les voit ? ils vont pas partir tout droit si ? auquel cas il faudrait vraiment surrélever la butte significativement genre 40-50cm ?
J'avais fait ça pour mon shanghai, butte de 20-30cm de haut, vu qu'elle avait été bien travaillé, je vous raconte pas comment il a tracé la dedans en 1an...
Modifié en dernier par Personne le 28 oct. 2010, 10:04, modifié 1 fois.
Re: bambou responsable
Bon je recommence, ma réponse est partie dans la toile
je disais: sujet oh combien intéressant et primordial pour l'équilibre de notre Terre. JM Lespinasse ne travaille plus la terre avant de monter ses buttes qui ont perdu l'arrondi (du dessus) après l'utilisation de cette méthode depuis 12 ans. Je vous recommande vivement son livre et ceux des Bourguignons aussi. Jardiner ainsi est bon pour nos boos mais aussi pour notre jardin potager ou non et notre santé ....en gardant notre planète au mieux.
je disais: sujet oh combien intéressant et primordial pour l'équilibre de notre Terre. JM Lespinasse ne travaille plus la terre avant de monter ses buttes qui ont perdu l'arrondi (du dessus) après l'utilisation de cette méthode depuis 12 ans. Je vous recommande vivement son livre et ceux des Bourguignons aussi. Jardiner ainsi est bon pour nos boos mais aussi pour notre jardin potager ou non et notre santé ....en gardant notre planète au mieux.
- Rhum
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Re: bambou responsable
l'aligator aussi
et moi pour mon potager, je dois dire que ca marche du tonnerre
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- cowboy bebop
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Re: bambou responsable
merci chiku c'est très intéressant, par contre j'ai du mal à comprendre ce que sa apporte concrètement de plus au plante, j'ai lu assez rapidement j'ai peut être loupé un truc...
-
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Re: bambou responsable
Merci chiku pour ce post et pour la référence au BRF
Comme c'est une partie que j'aime bien, je vais vous ennuyer un peu :
La technique biointensive décrite plus haut (donc utilisant les buttes) est souvent pratiquée pour la production maraichère (les légumes, les fruits, etc ...).
L'idée est d'apporter des matières extérieures (fumiers, humus de différentes sortes, ...) à la microflore (champignons essentiellement) et à la microfaune (acariens, collemboles, cloportes, ...) du sol.
Ces derniers se chargeant de minéraliser tout cela au profit des plantes en place. C'est ce qu'on appelle l'humification. Dans cette opération, les buttes ont des avantages physiques (inertie importante des paramètres du sol) et pratiques (circulation du jardinier et de sa brouette). Le bêchage de fin de saison, par contre, oblige à relancer tous les ans le processus de colonisation du sol.
(Au passage, l'apport d'engrais déjà minéralisé, type engrais NPK que l'on trouve dans le commerce, détruit, dès l'application au sol, les interactions de la microflore et de la microfaune. Ces derniers, faute de nourriture et ne servant donc plus à rien, disparaissent du sol. C'est ce qui se passe dans un champ traité conventionnellement aux engrais : la terre n'a plus qu'une vocation de support !)
Si l'on revient à la technique biointensive, une fois que les plantes ont bien poussées, on les récolte pour la consommation.
Concrètement, on extrait donc du sol l'humus qui s'y est créé et qui se trouve dans les plantes consommées.
En ce qui nous concerne, à part l'idée de consommer leurs pousses, nous n'extrayons pas du sol nos bambous. Je pense donc que ce n'est pas la culture la mieux adaptée à des plantes dont la vocation est de croitre et d'embellir nos jardins. Ce n'est que ma vision après moultes lectures et essais hein ! , ça vaut ce que ça vaut ...
Par contre, la technique de permaculture me plait mieux pour nos situations.
D'ailleurs, les deux techniques ont des dénominations plutôt expressives : 'biointensive' contre 'permaculture'. D'un côté, l'intensif = produire, de l'autre, le permanent = conserver et faire grandir.
La permaculture, c'est en gros de favoriser la nature au maximum. Les buttes, par exemple, n'en font pas partie (des bosses successives d'1,20m de large, ça n'existe pas dans la nature !).
Le bêchage est prohibé : aucun animal sauvage ne retourne la terre sur 60cm de profondeur en hiver ! Par contre, une armée de vers de terre le fait largement mieux et en douceur (en souvenir : la biointensive utilise le bêchage ...).
Dans la nature, la très grande majorité du sol n'est pas à nu. La preuve la plus évidente étant une forêt où une litière de déchets organiques divers est permanente (la biointensive demande timidement à laisser pousser de l'herbe sur les pentes).
Un p'tit lien sympa : http://www.rama.1901.org/ev/permaculture.htm
Attention tout de même aux illuminés car j'en ai vu un paquet dans le monde de la permaculture, mais y a quand même une majorité de gens qui ont les pieds sur terre, ouf !
Bon, je pense en fait que la permaculture, quand on désire 'planter responsable' des plantes d'ornement, est une voie particulièrement adaptée.
Et pour ne pas changer, une des techniques de la permaculture que j'affectionne particulièrement est celle du BRF, c'est toujours pour moi le top !
Pour résumer rapidement et vous remercier d'avoir lu jusque là :
- pour du permanent, je fais du BRF et vous le recommande très chaudement,
- et pour de la consommation, je fais du biointensif car pour l'instant, je trouve que le BRF en production est trop dérangé par les plantations et récoltes successives.
(mais l'avenir me fera peut être changé d'avis ...)
Krypto
Comme c'est une partie que j'aime bien, je vais vous ennuyer un peu :
La technique biointensive décrite plus haut (donc utilisant les buttes) est souvent pratiquée pour la production maraichère (les légumes, les fruits, etc ...).
L'idée est d'apporter des matières extérieures (fumiers, humus de différentes sortes, ...) à la microflore (champignons essentiellement) et à la microfaune (acariens, collemboles, cloportes, ...) du sol.
Ces derniers se chargeant de minéraliser tout cela au profit des plantes en place. C'est ce qu'on appelle l'humification. Dans cette opération, les buttes ont des avantages physiques (inertie importante des paramètres du sol) et pratiques (circulation du jardinier et de sa brouette). Le bêchage de fin de saison, par contre, oblige à relancer tous les ans le processus de colonisation du sol.
(Au passage, l'apport d'engrais déjà minéralisé, type engrais NPK que l'on trouve dans le commerce, détruit, dès l'application au sol, les interactions de la microflore et de la microfaune. Ces derniers, faute de nourriture et ne servant donc plus à rien, disparaissent du sol. C'est ce qui se passe dans un champ traité conventionnellement aux engrais : la terre n'a plus qu'une vocation de support !)
Si l'on revient à la technique biointensive, une fois que les plantes ont bien poussées, on les récolte pour la consommation.
Concrètement, on extrait donc du sol l'humus qui s'y est créé et qui se trouve dans les plantes consommées.
En ce qui nous concerne, à part l'idée de consommer leurs pousses, nous n'extrayons pas du sol nos bambous. Je pense donc que ce n'est pas la culture la mieux adaptée à des plantes dont la vocation est de croitre et d'embellir nos jardins. Ce n'est que ma vision après moultes lectures et essais hein ! , ça vaut ce que ça vaut ...
Par contre, la technique de permaculture me plait mieux pour nos situations.
D'ailleurs, les deux techniques ont des dénominations plutôt expressives : 'biointensive' contre 'permaculture'. D'un côté, l'intensif = produire, de l'autre, le permanent = conserver et faire grandir.
La permaculture, c'est en gros de favoriser la nature au maximum. Les buttes, par exemple, n'en font pas partie (des bosses successives d'1,20m de large, ça n'existe pas dans la nature !).
Le bêchage est prohibé : aucun animal sauvage ne retourne la terre sur 60cm de profondeur en hiver ! Par contre, une armée de vers de terre le fait largement mieux et en douceur (en souvenir : la biointensive utilise le bêchage ...).
Dans la nature, la très grande majorité du sol n'est pas à nu. La preuve la plus évidente étant une forêt où une litière de déchets organiques divers est permanente (la biointensive demande timidement à laisser pousser de l'herbe sur les pentes).
Un p'tit lien sympa : http://www.rama.1901.org/ev/permaculture.htm
Attention tout de même aux illuminés car j'en ai vu un paquet dans le monde de la permaculture, mais y a quand même une majorité de gens qui ont les pieds sur terre, ouf !
Bon, je pense en fait que la permaculture, quand on désire 'planter responsable' des plantes d'ornement, est une voie particulièrement adaptée.
Et pour ne pas changer, une des techniques de la permaculture que j'affectionne particulièrement est celle du BRF, c'est toujours pour moi le top !
Pour résumer rapidement et vous remercier d'avoir lu jusque là :
- pour du permanent, je fais du BRF et vous le recommande très chaudement,
- et pour de la consommation, je fais du biointensif car pour l'instant, je trouve que le BRF en production est trop dérangé par les plantations et récoltes successives.
(mais l'avenir me fera peut être changé d'avis ...)
Krypto
Re: bambou responsable
krypto, JM Lespinasse utilise le BRF en permanence dans son potager mais en couche très fine. En fait il recouvre la terre avec BRF dès qu'on l'aperçoit. Les résultats sont magnifiques sur les légumes, contre les maladies et sa terre est devenue superbe.
- chiku
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Re: bambou responsable
Comme c'est une partie que j'aime bien, je vais vous ennuyer un peu :
j'adore ce genre d'ennui instructif
une chose que j'ai déjas remarqué ce qui est bon pour le légume est bon pour le bambou,de plus la plantation en butte correspond bien a mon terrain ou certaines parties ont une terre peut profonde et très pauvre
le truc intéressant comment redonner vie a une terre pauvre ou difficile sans lui mettre dans la figure des pratiques culturales agressives et un tas de produit chimique
de plus la butte rejoint le système de la tranché pour éviter l'invasion
avant je plantai a l'arrache sans me soucier de la terre vue le peut de résultat obtenu dans le fond du jardin je prend plus le temps maintenant
pour stabiliser les bords je pense utiliser des tressages de noisetier
ced
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