Smets Philippe a écrit :
strike, tu les as donc sorti de la serre ? a combien de feuilles ?
Bonjour Phillipe,
je me permets de répondre à la place de mon frêre puisque j'ai effectué le rempotage,
à vrai dire, les moins développées étaient des turions de 3mm sortant de la graine et les plus grandes
faisaient 7/10 cm avec 2 ou 3 feuilles, elles me semblaient aptes à supporter le stress de l'empotage
Smets Philippe a écrit :strike,
comptes tu arroser par le bas ?
elles ont été arrosées par le bas au premier arrosage mais pour être sûr que toutes les racines soient
humidifiées j'ai remis un coup par le haut, pour les prochains je pense continuer comme ça pour en
arriver à ne plus arroser par le haut.
à propos de l'arrosage un premier résultat, celui du test de rétention d'eau, et le perdant est:
Asef Semis et Bouturage ==> il a été le plus récalcitrant à s'imbiber (plus de 2 heures)
le mélange ASB+Vermiculite est avant dernier, grâce au pouvoir d'imbibition de la vermiculite
Smets Philippe a écrit :
a quel frequence ?
selon la rapidité de sèchage des substrats/absorption en eau des plantes
Smets Philippe a écrit :
qu'est ce que le trichoderma ?
et les mycorhises, tu te les procure comment , sous quelle forme ?
Trichoderma = Mycorhizes, Ectomycorhizes même, sans en être totalement sûr..
on en trouve facilement sur internet, c'est vendu sous forme de poudre
(spores) de couleur verte.
(Wiki et Agrireseau.qc.ca) Trichoderma est un genre de champignon ascomycète de la famille des Hypocreaceae.
Trichoderma harzianum
Trichoderma reesei
Trichoderma viride
Le genre Trichoderma regroupe un ensemble de champignons imparfaits saprophytes qui se
retrouvent couramment dans le sol, sur le bois mort, les débris végétaux et les organes aériens
des plants. On le reconnaît facilement en culture grâce à la couleur généralement verdâtre de
ses spores et le port typique de ses phialides (en forme de quilles).
Les propriétés antagonistes des Trichoderma sont connues depuis longtemps puisque la
première publication qui en fait mention date de 1887. Cependant, l’étude approfondie du
phénomène d’antagonisme et de son application comme moyen de lutte à l’égard des parasites
des plantes cultivées n’a débuté qu’entre les deux guerres mondiales. Les modèles étudiés
s’intéressaient essentiellement aux parasites du sol mais déjà, en 1952, Wood signalait
l’efficacité de Trichoderma viride pour contrôler Botrytis cinerea sur la laitue.
Trichoderma a la capacité d’attaquer les agents pathogènes via différents modes d’action. Il
peut utiliser :
1) l’antibiose qui résulte de la production de substances qui agissent comme des
« antibiotiques » et qui inhibent la croissance de l’agent pathogène;
2) la compétition qui se manifeste par l’aptitude de Trichoderma à utiliser les mêmes
ressources du milieu (aires d’alimentation, sites de développement) que les champignons
pathogènes mais Trichoderma emploie ce mode d’action surtout pour occuper les lieux
avant l’arrivée des indésirables;
3) le parasitisme qui se manifeste par la destruction de l’agent pathogène lorsque Trichoderma
s’enroule autour de celui-ci soit en l’étranglant, en pénétrant à l’intérieur et/ou en lui
« injectant » des substances (enzymes) qui le détruisent.
Trichoderma possède une batterie de mécanismes d’attaque potentiellement utilisables mais qui
demeurent toutefois complexes. Il peut employer un ou plusieurs modes d’action en même
temps pour maîtriser un agent pathogène. Le déploiement des modes d’action varie également
selon les partenaires en présence et les conditions physico-chimiques du milieu (températures,
humidité, etc…). Trichoderma est efficace lorsqu’on lui permet de s’installer avant
l’arrivée des champignons pathogènes. Son action est donc préventive. Il permet, au niveau
des racines, de créer un manchon protecteur autour de celles-ci et ainsi contrer l’entrée des
agents pathogènes à l’intérieur des racines. Le même effet est observé lorsqu’il est utilisé en
pulvérisation aérienne. Une fois installée, Trichoderma peut avoir un effet stimulant pour la
plante en absence de champignons pathogènes.
Ernest.