Et voici du BRF en sol de 4 ans (Phyllostachys vivax aureocaulis)
Pour faire un peu rapide, les champignons ne savent pas produire du sucre et sont en symbiose avec la plante (ici un bambou) pour en trouver.
Le "deal" pour le champignon, c'est : chère plante, donnes-moi du sucre et je te fournirai des nutriments grâce à mes filaments microscopiques qui vont bien plus loin que tes racines et radicelles.
Comme je parle souvent d'énergie, imaginez sur cette dernière photo, l'énergie qu'il a fallut fournir aux champignons pour sortir des carpophores pareils.
Ce dont je suis quasi-certain aujourd'hui, c'est que sous ces champignons il y a pleins de racines et probablement un méga rhizome du phyllostachys.
En effet, le phyllostachys a manifestement approvisionné de façon massive les champignons en sucre et comme ils sont en symbiose ensemble, ce phyllo a dû recevoir en échange une véritable cargaison de nutriments. Comme vous le savez, ils ont été stockés dans les rhizomes pour l'année prochaine.
J'ai même une petite idée de la direction qu'un des rhizomes a dû prendre, on verra donc au printemps.
@phil : J'ai déjà évoqué un peu plus haut dans le post que si on n'extrait pas la plante du sol (au contraire de la gestion d'un potager par exemple), je pense que le BRF est entièrement autonome. Je ne pense donc pas qu'il faille en rajouter (peut-être un petit rajout par gourmandise tous les 10 ans
).
Et puis, pour finir, je me permets de vous redire qu'il s'agit, sur les photos, des effets d'un BRF top qualité, c'est à dire pas du "tout venant" chopé je ne sais où, ou un broyat fabriqué à l'arrache avec tout ce qui vient et dont la consistance, pour moi, se rapproche plus d'un 'mulch' (mais c'est mieux que rien !).
Ici, c'est un broyat de feuillus dits "nobles", essentiellement du Chêne et du Hêtre, constitué uniquement de branches d'un diamètre inférieur à 5cm et étalé sur une épaisseur de 8 à 10cm.
Bonnes réfléxions !