Lesbambous.fr forum des fous de bambous

tout est dans le titre qui a déjà essayé ? quels sont les pièges à con ? bref, j'ai récolté quelques carottes de pin à gauche et à droite et maintenant vient la question du semis ... je ne sais comment m'y prendre

Demande à Karlostachys ? Je l'ai remercié sur Facebook, et il m'a répondu...

sinon je n'ai jamais essayé, mais pour du pin parasol apparemment ça marche facilement.
J'ai un voisin qui a déjà fait...

je vais demander a mon frere, il a déjà reussi plusieurs fois avec des graines récoltées dans la nature. Je sais juste qu'il est patient et utilise la méthode des strates dans du sable (avec autre chose???). Par contre le taux de germination n'était pas top

extrait découvert sur le net

Multiplier les conifères. Il est toujours amusant et passionnant de produire soi-même quelques jeunes plants. Chez les conifères, la croissance des premières années est souvent assez lente, d'où le peu d'intérêt à chercher à décorer son jardin par ce moyen. Mais c'est l'occasion d'obtenir des plants qui pourront pendant un temps agrémenter un bac ou une jardinière. Vous pouvez également "travailler" les jeunes conifères pour les conduire en bonsaïs. Dans le cas des grandes propriétés, c'est l'occasion de substantielles économies pour la réalisation des haies.
Le semis. C'est une technique employée quasi exclusivement pour les essences forestières. Au niveau amateur, on trouve un bon échantillon de graines de conifères qui seront l'occasion de réaliser des expériences intéressantes. Vous pouvez aussi récolter vos propres graines. N'attendez pas que les cônes se soient ouverts dans la nature, vous n'y trouveriez plus aucune graine car elles se seraient toutes dispersées dans la nature. Cônes et pommes de pin se ramassent presque mûrs lorsqu'ils commencent à brunir, mais encore fermés. Ils finiront leur maturation chez vous sur le rebord d'une fenêtre. Quand ils sont complètement mûrs, les cônes des sapins se délitent et il faut séparer alors les graines des écailles sèches. Les pommes de pin et les strobiles des thuyas et des faux cyprès s'ouvrent et laissent échapper les graines tout en restant entiers. La levée étant très hétérogène, vous allez obtenir des plants de toutes formes, de toutes vigueurs. C'est le principal défaut de la multiplication par semis, car, si le semis de conifères nécessite un peu de patience, il est souvent couronné de succès. Pour les amateurs de bonsaïs, cela peut être un avantage. Opérez en fin d'été. Avant de semer, laissez tremper vos graines dans l'eau pendant 24 heures. Semez toujours dans un substrat inerte à base de vermiculite, de tourbe blonde et de sable de rivière car les conifères sont assez sensibles à la fonte des semis. Aplatissez les graines et saupoudrez de quelques millimètres de sable. Enterrez le pot contre un mur exposé au nord où les variations de température ne seront pas trop importantes. Normalement la levée a lieu au printemps suivant quand le froid de l'hiver a levé la dormance des graines. Parfois, il faut deux hivers rigoureux pour lever cette dormance et les graines ne lèveront qu'au deuxième printemps. Laissez les plantules pousser jusqu'en juillet et rempotez-les alors dans des godets ou, mieux, installez-les dans un coin de terre bien ameubli et allégé de sable, à l'abri du soleil. Vous les transplanterez ensuite régulièrement tous les ans, puis tous les deux ans et ce pendant six à huit ans jusqu'à l'endroit définitif que vous aurez choisi dans votre jardin. Vous pouvez aussi effectuer votre semis en avril, en terrine sous abri, après stratification. Les jeunes conifères lèvent alors après 3 à 4 semaines. Repiquez-les quand ils ont atteint 5-6 cm de hauteur. N'oubliez pas de couper le pivot (la racine principale) de la moitié de sa longueur environ. Après le premier repiquage, laissez les jeunes plantes doubler de longueur et ensuite empotez chaque conifère individuellement.
Le bouturage. C'est la méthode de propagation préférée des professionnels. Avec les installations modernes de brouillard, les professionnels obtiennent aujourd'hui des résultats extraordinaires dans le bouturage. Au niveau amateur, nous devons nous limiter à faire raciner des conifères à feuilles plates. Les thuyas, Chamaecyparis, cyprès de Leyland, genévriers, cyprès et ifs donnent d'assez bons résultats. Faites les boutures entre mi-août et fin septembre. Prélevez des fragments de rameaux latéraux, toujours des pousses d'extrémité d'environ 10 à 15 cm de long. Les boutures à talon (avec un morceau d'écorce de la branche sur laquelle est prélevée la bouture) donnent de meilleurs résultats. Enlevez toutes les ramilles sur les deux tiers inférieurs de la bouture. Enduisez systématiquement la base de la bouture avec de la poudre d'hormones. N'en abusez pas, un excès peut inhiber l'émission des racines. Plongez la base de la bouture dans la poudre et secouez-la ensuite légèrement. Piquez les boutures dans une terrine ou des pots remplis de sable et de tourbe (50/50). Arrosez copieusement. Couvrez avec une cloche plastique hermétique. Enterrez les pots contre un mur exposé au nord. L'enracinement s'effectue entre 45 et 90 jours. En aucun cas, il ne faut mouiller la plante. Les boutures racinées seront conservées dans leur récipient d'origine jusqu'au printemps suivant. Ensuite vous rempoterez chaque bouture individuellement, ou les installerez en pleine terre dans un coin de pépinière, comme les plantules issues du semis. Vous les placerez à la place définitive deux ans plus tard quand elles auront bien poussé.
Le greffage. C'est une technique de chirurgie végétale, employée pour la multiplication de toutes les formes qui ne reprennent pas bien par bouturage et qu'il n'est pas possible de propager fidèlement par le semis. Les professionnels greffent les sapins bleus, les cèdres pleureurs et certaines formes naines ou dorées. Au niveau amateur, on ne peut envisager le greffage qu'en tant qu'expérience. La technique est celle du placage ou du greffage de côté sous écorce. Les porte-greffes sont des jeunes plants obtenus par semis, ou des boutures en godets déjà bien racinées. Utilisez toujours des outils parfaitement propres (désinfectez-les avec de l'alcool), la cicatrisation sera meilleure. Faites des plaies les plus petites possibles et ligaturez soigneusement les greffes pour que la soudure soit la meilleure possible. La greffe recouverte de mastic doit être solide. Dès reprise du greffon, la pousse verte du porte-greffe sera éliminée.

Bon, ben je me suis lancé tout seul comme un grand

Godets de 9 exposés au nord, abrités du vent et des fortes pluies :


Et en regardant de plus prêt :


Mais siiii lààà


2 petits qui pointent déjà :

Ca sent bon la résine cette terre.
Dans leurs nouveaux pot rien qu'à eux :


J'ai hâte de voir la suite maintenant

Super
Tu vas devenir un as du semis
C'est quoi que tu as semer?

il y a un peu de tout :
- sorbier
- tilleul
- eucalyptus
- conifères de plusieurs provenances

mes 2 conifères sont mort ... écrabouillés par une mane de linge

Par contre Pinus Tabuliformis :


Et Pinus Thunbergii qui commence aussi (on voit pas trop bien mais l'idée est les racines qui apparaissent déjà dans le fond de la barquette:

Tu fais ces semis pour les faire en bonsaï??

Je pense que je vais essayer aussi quelques semis de conifères!

pas spécialement des bonsaïs, ils sont prévu pour aller en pot ou plus si affinité

Pinus Tabuliformis ce samedi :


et Pinus Thunbergii :

Joli travail Noël !! ton terrain sera vite trop petit a l'allure ou tu vas

lililulu a écrit :Joli travail Noël !! ton terrain sera vite trop petit a l'allure ou tu vas

Il est déjà trop petit

Beau travail en effet
J'ai semer Pinus parviflora cette année, toujours rien

bon, ça reste assez difficile à tenir en vie ces bestioles là ...
J'en ai un beau qui se développe bien :


Les autres sont fondus ... je m'y lancerai plus sérieusement l'année prochaine

Celui que tu ma donner est décéder aussi