mythologie chinoise
Posté : 11 mars 2014, 13:58
Les 3 bambous sacrés de la rivière Dan He
Située au sud de la province du Shanxi, la rivière Dan He est le berceau des trois bambous sacrés à travers lesquels coulent les larmes de la déesse Chang E. La province du Shanxi est particulièrement inhospitalière en raison de son climat rigoureux et de la pollution très importante. Pour tenter de nous dissuader de nous rendre sur place, nos partenaires chinois n’avaient pas hésité à nous avertir qu’il y avait encore certainement du cannibalisme ! (cette province est également connue pour avoir cette pratique très répandue pendant la révolution culturelle). C’est vous dire s’ils n’avaient pas envie de prospecter avec nous pour trouver le fameux Phyllostachys bambusoides ‘mixta’ !
Car le fameux Phyllostachys bambusoides ‘mixta’ fait bien parti de ces trois bambous sacrés. Même si c’est lui que nous avons recherché par monts et par vaux, il ne faut pas oublier ces deux compères : Phyllostachys bambusoides ‘lacrima deae’ et Phyllostachys bambusoides ‘duihuazhu’.
Tous les trois voient leurs chaumes âgés se tacher de noirs ou de brun. La cause de ces taches ne fait aucun doute pour les Chinois : ce sont les larmes de la déesse !
Pour comprendre pourquoi cette déesse Chang E pleure autant de larmes, il ne faut pas hésiter à lire les différentes versions de la légende. Celle-ci nous arrivant tout droit de la mythologie chinoise et ayant quelques variations selon les époques et les sources. En tout cas, le seul point commun à toutes ces versions, c’est que la déesse Chang E est séparée de son mari pour l’éternité, son corps s’est envolé jusqu’à la lune.
Et inexorablement, les chaumes verts de nos trois bambous reçoivent à partir de la deuxième année une multitude de larmes de la déesse et leur couleurs changent au fil des mois.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘lacrima deae’ , les larmes se rejoignent et les chaumes deviennent complètement noirs.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘mixta » , les larmes se rejoignent également mais ne sont jamais dans le sulcus qui reste parfaitement jaune , donc les chaumes agés sont noirs avec le sulcus jaune.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘duihuazhu’ , les larmes ne sont que dans le sulcus qui devient noir ; les chaumes sont donc vert avec le sulcus noir.
Même si la science n’a pas encore prouvé l’origine des larmes de la déesse, elle n’en a encore pas non plus prouvé l’inexactitude de cette histoire ! Il s’agit donc, d’un joli conte pour expliquer des couleurs rares sur des bambous exceptionnels.
Située au sud de la province du Shanxi, la rivière Dan He est le berceau des trois bambous sacrés à travers lesquels coulent les larmes de la déesse Chang E. La province du Shanxi est particulièrement inhospitalière en raison de son climat rigoureux et de la pollution très importante. Pour tenter de nous dissuader de nous rendre sur place, nos partenaires chinois n’avaient pas hésité à nous avertir qu’il y avait encore certainement du cannibalisme ! (cette province est également connue pour avoir cette pratique très répandue pendant la révolution culturelle). C’est vous dire s’ils n’avaient pas envie de prospecter avec nous pour trouver le fameux Phyllostachys bambusoides ‘mixta’ !
Car le fameux Phyllostachys bambusoides ‘mixta’ fait bien parti de ces trois bambous sacrés. Même si c’est lui que nous avons recherché par monts et par vaux, il ne faut pas oublier ces deux compères : Phyllostachys bambusoides ‘lacrima deae’ et Phyllostachys bambusoides ‘duihuazhu’.
Tous les trois voient leurs chaumes âgés se tacher de noirs ou de brun. La cause de ces taches ne fait aucun doute pour les Chinois : ce sont les larmes de la déesse !
Pour comprendre pourquoi cette déesse Chang E pleure autant de larmes, il ne faut pas hésiter à lire les différentes versions de la légende. Celle-ci nous arrivant tout droit de la mythologie chinoise et ayant quelques variations selon les époques et les sources. En tout cas, le seul point commun à toutes ces versions, c’est que la déesse Chang E est séparée de son mari pour l’éternité, son corps s’est envolé jusqu’à la lune.
Et inexorablement, les chaumes verts de nos trois bambous reçoivent à partir de la deuxième année une multitude de larmes de la déesse et leur couleurs changent au fil des mois.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘lacrima deae’ , les larmes se rejoignent et les chaumes deviennent complètement noirs.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘mixta » , les larmes se rejoignent également mais ne sont jamais dans le sulcus qui reste parfaitement jaune , donc les chaumes agés sont noirs avec le sulcus jaune.
Pour le Phyllostachys bambusoides ‘duihuazhu’ , les larmes ne sont que dans le sulcus qui devient noir ; les chaumes sont donc vert avec le sulcus noir.
Même si la science n’a pas encore prouvé l’origine des larmes de la déesse, elle n’en a encore pas non plus prouvé l’inexactitude de cette histoire ! Il s’agit donc, d’un joli conte pour expliquer des couleurs rares sur des bambous exceptionnels.