Semis et conseils de plantation de Butia odorata
Posté : 19 nov. 2014, 21:05
Bonjour tout le monde,
Pour ne pas polluer le post de Newfi, je viens ici vous raconter la méthode que j'utilise pour semer Butia odorata.
Après avoir essayé, à plusieurs reprise et sans succès, de semer cette espèce tantôt dans des germoirs posés sur radiateurs en hiver ou aussi dans des sacs ziplocs en germoir tenu à 30° en continu, j'ai décidé de semer à même le sol.
J'ai eu une première occasion de récolter de quelques graines en hiver 2002 alors j'ai semé dans un mélange de terre sablonneuse et de terreau dans un lieu plein soleil.
En Mars 2003 j'avais enfoncé les graines à environ 1 cm de profondeur et j'avais recouvert le tout d'une bâche noire, c'était à Mont de Marsan. Comme l'endroit était quand même très humide je n'ai pas eu besoin d'arroser et j'ai oublié jusqu'au mois de Juillet suivant où j'ai ôté la bâche: il y avait tout plein de plantules, une bonne centaine.
J'en avais donné à des copains et je m'en étais gardé une cinquantaine qui poussaient bien, transplantés en pots individuels. Après avoir été baladés ensuite vers Paris, Toulouse, puis enfin Carcassonne j'avais prévu de le planter en pleine terre chez nous mais la vague de froid de Février 2012 a eu raison d'eux ! J'ai tout perdu ! Pas pu en sauver, ne serais-ce qu'un seul.
J'ai réitéré la chose ici à Carcassonne. J'ai récolté beaucoup, beaucoup de graines, quelques centaines fin 2013. Je les ai semé tardivement en Mai 2014 en utilisant la même méthode que dix années auparavant.
J'ai eu assez peu de résultats mais j'en connais les causes: j'ai utilisé un mauvais mélange en guise de substrat, un truc qui ne gardait pas bien l'humidité, je devais arroser souvent et je n'ai pu le faire de façon régulière. Et comme je l'ai dit j'ai semé deux mois trop tard et par malchance cet été a été trop frais. Tant pis, les graines qui n'ont pas germé cette année sortiront l'année prochaine.
J'ai recouvert de bâche noire mais de façon partielle cette fois, et au final, si ça sort plus tôt sous la bâche, il n'y en a pas forcément plus.
Par contre, pour ceux qui voudraient tenter dans des régions moins chaudes, la bâche noire sera impérative pour gagner quelques précieux degrés.
Quant à la plantation... Hélas c'est à mon sens un palmier qui s'épanouira en terre seulement en région méditerranéenne ou près de l'Océan Atlantique. On en trouve aussi de beaux spécimens dans quelques lieux bien exposés au pied des Pyrénées.
C'est un palmier qui déteste l'association froid et humidité et son avenir, sans protection, est compromis dans les autres régions de l'hexagone.
Par exemple, j'avais récupéré en 2009 un superbe sujet que j'avais été déterrer chez un copain de Dordogne. Il perdait la-bas sa lance chaque hiver et les étés n'étaient pas assez longs pour qu'il rattrape le temps perdu.
Ici il a prospéré jusqu'à cette satané vague de froid (02/2012) où il a crevé, comme 8 autres aussi en pleine terre.
Un seul a survécu, il s'agissait du plus petit d'un double pied, il a été abrité du vent par son frangin durant l'épisode de froid glacial.
Comme il supporte plutôt bien la vie en pot, c'est seulement ainsi que je le conseillerais pour ceux qui souhaiteraient absolument en posséder, sauf à habiter dans les lieux cités, .
Bien sur il faudra l'exposer au soleil le plus possible et l'abriter du vent froid et.. ne pas oublier de le placer hors gel en hiver, car en pots les palmiers sont encore moins résistants au froid.
Voila... Newfi, si malgré tout tu en voulais.. Pas de soucis je te monterai quelques plantules à l'occasion
Si tu en voulais plus encore, je peux faire d'autres semis. De toutes façons, comme c'est plus fort que moi, j'ai récolté quelques graines il y a peu de temps alors une nouvelle fournée est prévue pour Mars 2015 avec d'autres variétés.
Je vous dépose quelques photos pour vous faire une idée
Dans un genre assez ressemblant (temps qu'ils sont jeunes !) je conseillerais plutôt Jubaea chilensis car ils sont plus résistants au froid. D'ailleurs ils font partie des palmiers que j'ai choisi pour planter à la place de mes Butia morts.
Si vous le souhaitez, je peux ouvrir un nouveau post pour vous parler d'eux
Pour ne pas polluer le post de Newfi, je viens ici vous raconter la méthode que j'utilise pour semer Butia odorata.
Après avoir essayé, à plusieurs reprise et sans succès, de semer cette espèce tantôt dans des germoirs posés sur radiateurs en hiver ou aussi dans des sacs ziplocs en germoir tenu à 30° en continu, j'ai décidé de semer à même le sol.
J'ai eu une première occasion de récolter de quelques graines en hiver 2002 alors j'ai semé dans un mélange de terre sablonneuse et de terreau dans un lieu plein soleil.
En Mars 2003 j'avais enfoncé les graines à environ 1 cm de profondeur et j'avais recouvert le tout d'une bâche noire, c'était à Mont de Marsan. Comme l'endroit était quand même très humide je n'ai pas eu besoin d'arroser et j'ai oublié jusqu'au mois de Juillet suivant où j'ai ôté la bâche: il y avait tout plein de plantules, une bonne centaine.
J'en avais donné à des copains et je m'en étais gardé une cinquantaine qui poussaient bien, transplantés en pots individuels. Après avoir été baladés ensuite vers Paris, Toulouse, puis enfin Carcassonne j'avais prévu de le planter en pleine terre chez nous mais la vague de froid de Février 2012 a eu raison d'eux ! J'ai tout perdu ! Pas pu en sauver, ne serais-ce qu'un seul.
J'ai réitéré la chose ici à Carcassonne. J'ai récolté beaucoup, beaucoup de graines, quelques centaines fin 2013. Je les ai semé tardivement en Mai 2014 en utilisant la même méthode que dix années auparavant.
J'ai eu assez peu de résultats mais j'en connais les causes: j'ai utilisé un mauvais mélange en guise de substrat, un truc qui ne gardait pas bien l'humidité, je devais arroser souvent et je n'ai pu le faire de façon régulière. Et comme je l'ai dit j'ai semé deux mois trop tard et par malchance cet été a été trop frais. Tant pis, les graines qui n'ont pas germé cette année sortiront l'année prochaine.
J'ai recouvert de bâche noire mais de façon partielle cette fois, et au final, si ça sort plus tôt sous la bâche, il n'y en a pas forcément plus.
Par contre, pour ceux qui voudraient tenter dans des régions moins chaudes, la bâche noire sera impérative pour gagner quelques précieux degrés.
Quant à la plantation... Hélas c'est à mon sens un palmier qui s'épanouira en terre seulement en région méditerranéenne ou près de l'Océan Atlantique. On en trouve aussi de beaux spécimens dans quelques lieux bien exposés au pied des Pyrénées.
C'est un palmier qui déteste l'association froid et humidité et son avenir, sans protection, est compromis dans les autres régions de l'hexagone.
Par exemple, j'avais récupéré en 2009 un superbe sujet que j'avais été déterrer chez un copain de Dordogne. Il perdait la-bas sa lance chaque hiver et les étés n'étaient pas assez longs pour qu'il rattrape le temps perdu.
Ici il a prospéré jusqu'à cette satané vague de froid (02/2012) où il a crevé, comme 8 autres aussi en pleine terre.
Un seul a survécu, il s'agissait du plus petit d'un double pied, il a été abrité du vent par son frangin durant l'épisode de froid glacial.
Comme il supporte plutôt bien la vie en pot, c'est seulement ainsi que je le conseillerais pour ceux qui souhaiteraient absolument en posséder, sauf à habiter dans les lieux cités, .
Bien sur il faudra l'exposer au soleil le plus possible et l'abriter du vent froid et.. ne pas oublier de le placer hors gel en hiver, car en pots les palmiers sont encore moins résistants au froid.
Voila... Newfi, si malgré tout tu en voulais.. Pas de soucis je te monterai quelques plantules à l'occasion
Si tu en voulais plus encore, je peux faire d'autres semis. De toutes façons, comme c'est plus fort que moi, j'ai récolté quelques graines il y a peu de temps alors une nouvelle fournée est prévue pour Mars 2015 avec d'autres variétés.
Je vous dépose quelques photos pour vous faire une idée
Dans un genre assez ressemblant (temps qu'ils sont jeunes !) je conseillerais plutôt Jubaea chilensis car ils sont plus résistants au froid. D'ailleurs ils font partie des palmiers que j'ai choisi pour planter à la place de mes Butia morts.
Si vous le souhaitez, je peux ouvrir un nouveau post pour vous parler d'eux