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Transplantation et stress
Posté : 08 avr. 2016, 23:27
par djil
J'ai remarqué une chose: lorsqu'il m'est possible de prélever des boos comme Phylostachys chez diverses personnes et de les replanter dans mon terrain, souvent quelques uns n'apprécient pas trop le voyage malgré les soins que j'apporte au prélèvement de la masse racinaire et de la motte de terre.
Les sujets touchés enroulent leurs feuilles vers le bas... Et malgré des efforts de soins, j'en perds.
Les prélèvements sont souvent des gros sujets, mesurant 4m en moyenne avec des chaumes de 3/4 cm.
Je n'arrive pas identifier le problème en fait. Problème principalement rencontrés un Bissetti
Re: Transplantation et stress
Posté : 09 avr. 2016, 09:17
par Xavier_72
djil a écrit :J'ai remarqué une chose: lorsqu'il m'est possible de prélever des boos comme Phylostachys chez diverses personnes et de les replanter dans mon terrain, souvent quelques uns n'apprécient pas trop le voyage malgré les soins que j'apporte au prélèvement de la masse racinaire et de la motte de terre.
Les sujets touchés enroulent leurs feuilles vers le bas... Et malgré des efforts de soins, j'en perds.
Les prélèvements sont souvent des gros sujets, mesurant 4m en moyenne avec des chaumes de 3/4 cm.
Je n'arrive pas identifier le problème en fait. Problème principalement rencontrés un Bissetti
en fait tu ne le voit pas mais tu laisses en terre au moins autant que ce que tu prélève
ce sont des radicelle à peine visibles voir invisibles, ce sont elles qui alimentent en eau le bambou
alors il lui faut le temps pour reconstituer
Re: Transplantation et stress
Posté : 09 avr. 2016, 10:23
par michel maurer
Je plussoie,
Vu qu'il s'agit de prélèvements avec des chaumes de quatre mètres et des diamètres conséquents, la quantité d'eau et de nutriments qui lui font défaut deviennent très importants. C'est pour cette raison, qu'il faut une motte très importante au regard de la grosseur de tes sujets.
C 'est sportif, fastidieux,mais perso, je creuse très large autour de ce qui sera la motte définitive, de façon a dégager le plus de radicelles possible,(les plus grosses) que je dégage au mieux, avant de couper à dimension.
Re: Transplantation et stress
Posté : 11 avr. 2016, 09:01
par Xavier_72
J'ajouterais qu'il est bénéfique quand c'est possible de doucher les feuilles, constat récent sur les derniers prélèvements que j'ai effectué suite au conseil de Newfi.
J'ai replanté ces prélèvements en deux lieux différents.
Un où je peux, puisque présent sur le site, doucher régulièrement le feuillage, 3 fois par semaines. Et là tout se passe pas trop mal.
L'autre où je ne peut pour l'instant qu'arroser au pied, et là j'ai quelques pertes de feuillage.
Re: Transplantation et stress
Posté : 13 avr. 2016, 08:56
par djil
sur un dernier prélèvements en pleine terre (bissetii), de 3,50m, feuilles enroulées rapidement après transplantation malgré une belle motte. Un arrosage abondant on permis aux feuilles de se redresser. Puis feuilles à nouveaux enroulées hier, après une nuit de pluie les feuilles ce matin ont repris leur forme. J'ai souvent ce phénomène...
Peut être que je n'arrose pas suffisamment dès le départ lorsque je replante. Peur de les noyer en fait... J'ai lu par ci par là que l'air ou poche d'air pouvait se former à la plantation. La terre que j'ajoute étant très humide, il est difficile de combler chaque centimètre carré autour de la motte.. et j'ai souvent peur de tasser et écraser les radicelles.
Re: Transplantation et stress
Posté : 13 avr. 2016, 09:53
par Xavier_72
djil a écrit :... et j'ai souvent peur de tasser et écraser les radicelles.
les radicelles d'une motte de transplantation sont de deux types
celles que tu as coupées et qui sont restées dans le sol et celles ci tu ne peux plus leur faire d'avantage de mal
celles qui sont dans la motte et celles là si tu ne tasse pas trop la motte mais plutôt autour tu ne risque pas grand chose
à la plantation, quand je le peut, maintenant j'inonde, comme le montre Newfi sur sa vidéo.
Re: Transplantation et stress
Posté : 13 avr. 2016, 19:23
par djil
bon ce soir feuilles enroulées à nouveau. Je n'ose pas le regaver d'eau par peur de le noyer
Il doit être ultra stressé pour réagir comme ça!
Re: Transplantation et stress
Posté : 13 avr. 2016, 21:12
par Xavier_72
djil a écrit :bon ce soir feuilles enroulées à nouveau. Je n'ose pas le regaver d'eau par peur de le noyer
Il doit être ultra stressé pour réagir comme ça!
ne l’arrose pas, douche le feuillage
Re: Transplantation et stress
Posté : 14 avr. 2016, 09:07
par djil
je vais suivre ton conseil. Ce matin feuilles déroulées avec la rosée je suppose...
Re: Transplantation et stress
Posté : 14 avr. 2016, 09:55
par Xavier_72
djil a écrit :je vais suivre ton conseil. Ce matin feuilles déroulées avec la rosée je suppose...
oui douchage naturel très léger
Re: Transplantation et stress
Posté : 14 avr. 2016, 19:52
par albert
Pour le stress de ces prélèvements, il ne faut pas oublier aussi la longueur des rhizomes collectés par rapport à la hauteur des chaumes de ce prélèvement.
Je radote, je sais, mais si un rhizome cavale, se promène à quelques mètres du pieds mère, c'est bien souvent pour sortir du plus gros diamètre que le pieds mère, et là, le rapprochement entre ces 2 nouvelles longueurs n'est pas innocent. Un fuyard de 10 mètres devrait donner un chaume de 10 mètres. Je sais, raisonnement un peu basique, mais pas forcément idiot.
Revenons à ce prélèvement, de chaumes de 4 mètres, hélas, on a pas aussi prélevé le rhizome fuyard de 4 m de long, donc, qui c'est qui va nourrir ce bébé isolé du troupeau initial? Logiquement, les chaumes du prélèvement ne vont pas tous survivre...
Théorie très personnelle, je vous l'accorde, mais ... quand même, observation, observation.
Re: Transplantation et stress
Posté : 15 avr. 2016, 09:15
par Xavier_72
albert a écrit :Pour le stress de ces prélèvements, il ne faut pas oublier aussi la longueur des rhizomes collectés par rapport à la hauteur des chaumes de ce prélèvement.
Je radote, je sais, mais si un rhizome cavale, se promène à quelques mètres du pieds mère, c'est bien souvent pour sortir du plus gros diamètre que le pieds mère, et là, le rapprochement entre ces 2 nouvelles longueurs n'est pas innocent. Un fuyard de 10 mètres devrait donner un chaume de 10 mètres. Je sais, raisonnement un peu basique, mais pas forcément idiot.
Revenons à ce prélèvement, de chaumes de 4 mètres, hélas, on a pas aussi prélevé le rhizome fuyard de 4 m de long, donc, qui c'est qui va nourrir ce bébé isolé du troupeau initial? Logiquement, les chaumes du prélèvement ne vont pas tous survivre...
Théorie très personnelle, je vous l'accorde, mais ... quand même, observation, observation.
Paroles de sage
j'ajouterais si chaume assez âgé c'est moins gênant il a moins de besoin, là aussi théorie personnelle qui serait à vérifier.
mais en les bichonant ça doit être jouable, plus difficile qu'avec la bonne quantité de rhizome mais jouable.
Re: Transplantation et stress
Posté : 15 avr. 2016, 14:22
par djil
Pour la petite histoire, il s'agit d'un bosquet de 2/3m de longueur à la base. Mon collègue, à qui appartient ces bambous, à passer pas mal de temps à essayer de les éradiquer... machettes, tondeuse, gazole, désherbant etc. sans succès
! Ca repousse toujours
Du coup, vu que le bosquet se trouve juste à coté d'un gros laurier, 3 ou 4 chaumes ont poussés dans le laurier et ont, de ce fait, été épargnés par "l'assassin"
qui ne les a pas vu.
Le sauveur que je suis à prélevé ces 3/4 chaumes restants. Ils étaient tout de même éloignés de 50 cm chacun.
J'ai soigné les prélèvements en déterrant une bonne motte de terre. 40x30 cm pour chacun, mesurant entre 3/4 m et très feuillu. Il m'était impossible de prélevé plus par manque de place la berline
Pour l'instant, 3 des 4 pieds se portent très bien. Seul un fait le papillon avec ses feuilles. Mais il devrait vite s'en remettre.