Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
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Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Tout est dans le titre, avec cette vidéo découverte que je trouve intéressante https://www.youtube.com/watch?v=sNPAh5rbQeU
Une multitude de facteurs doivent pouvoir modifier les résultats mais ça donne une idée
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En recherche et expérimentations pour en faire le moins possible et que ça marche le mieux possible
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Re: UN PAILLAGE LAISSE T-IL PASSER L'EAU?
Cette vidéo est intéressante mais est sans surprise quant aux résultats obtenus.
Pourquoi ? Parce qu’elle se cantonne à démontrer une évidence, à savoir que la perméabilité d’un matériau quel qu’il soit, même non végétal d’ailleurs, dépend de sa densité, de sa structure, de son épaisseur, de son imperméabilité de surface et de la rémanence de cette imperméabilité (résistance à l’imprégnation). Aussi de sa capacité d’absorption, de son degré d’humidification au moment de l’expérience, de son compactage etc.
On voit très bien que l’expérience renouvelée sur un même matériau qui a été au préalable imbibé donne une résultat bien différent.
Il aurait été intéressant de montrer dans quelle mesure l’eau absorbée par le paillage peut être bénéfique pour les cultures (isolant au chaud, lutte contre l’assèchement de la terre, évitement du compactage de la terre sous l’effet des pluies, arrosage, piétinement, ruissellement…)
Aussi dans quelle mesure il y avait une restitution de l’eau dans un premier temps absorbée et retenue… car hormis la surface, l’humidité est forcément restituée au moins partiellement à la terre (par contact, capillarité….)… rappelant que l’expérience est faite majoritairement avec un paillis de 15 cm d’épaisseur. Donc, oui il y a évaporation donc perte d’une partie de l’eau particulièrement en été, mais pas de son intégralité je pense.
Et soyons clair, son expérience porte sur un arrosage de 6l au m2 ce qui est dérisoire et bien moindre qu’un arrosage normal… sur un support sec qui plus est, il y a donc peu de restitution.
Cela démontre, en dehors de toute considération de paillis d’ailleurs, qu’il est toujours préférable d’arroser copieusement de manière plus espacé dans le temps qu’un peu chaque jour. Parce que dans ce dernier cas, le système racinaire a beaucoup plus de mal à s’imprégner.
Selon mon expérience, le goutte à goutte doit être très maîtrisé et l’écueil à éviter est de croire que quelques gouttes par jour suffisent. L’intérêt du goutte à goutte est de cibler très précisément les surfaces à arroser (principalement la motte, le système racinaire) et d’éviter l’arrosage de la terre nue.
Mais, pour être efficace, surtout dans le Sud, le débit journalier doit être maitrisé et adapté à chaque plan. Exit l’échauffement des racines en plein soleil par l’apport d’un dé à coudre d’eau…
S’agissant du compostage, il n’est pas à proprement parlé un paillis même s’il peut être utilisé aussi à cet effet.
Mais par essence, il restituera beaucoup moins d’eau car plus absorbant et dense.
On retrouve d’ailleurs le même phénomène avec le Brf qui forme une couche compacte très dense qui a tendance à s’assécher par temps sec, qui s’imprègne moins facilement que le sable au départ mais qui forme une couche protectrice très efficace une fois imbibée (sans parler ici de ses qualités nutritionnelles et d’amendement sur le long terme)
Le paillis minéral tire son épingle du jour tant sur sa perméabilité à l’eau, que sur sa protection contre le chaud et la barrière qu’il constitue contre la levée des adventices.
Cela vaut pour l’ardoise, la pouzzolane, deux matériaux que j’ai personnellement testés. Graviers et galets aussi mais dans une moindre mesure car ils sont moins efficaces contre la levée des (petites et fluettes) mauvaises herbes.
La vidéo m’a appris que peut-être, à défaut de laver l’eau, on pourrait laver la tonte de gazon car elle est beaucoup plus sale que la paille
Pourquoi ? Parce qu’elle se cantonne à démontrer une évidence, à savoir que la perméabilité d’un matériau quel qu’il soit, même non végétal d’ailleurs, dépend de sa densité, de sa structure, de son épaisseur, de son imperméabilité de surface et de la rémanence de cette imperméabilité (résistance à l’imprégnation). Aussi de sa capacité d’absorption, de son degré d’humidification au moment de l’expérience, de son compactage etc.
On voit très bien que l’expérience renouvelée sur un même matériau qui a été au préalable imbibé donne une résultat bien différent.
Il aurait été intéressant de montrer dans quelle mesure l’eau absorbée par le paillage peut être bénéfique pour les cultures (isolant au chaud, lutte contre l’assèchement de la terre, évitement du compactage de la terre sous l’effet des pluies, arrosage, piétinement, ruissellement…)
Aussi dans quelle mesure il y avait une restitution de l’eau dans un premier temps absorbée et retenue… car hormis la surface, l’humidité est forcément restituée au moins partiellement à la terre (par contact, capillarité….)… rappelant que l’expérience est faite majoritairement avec un paillis de 15 cm d’épaisseur. Donc, oui il y a évaporation donc perte d’une partie de l’eau particulièrement en été, mais pas de son intégralité je pense.
Et soyons clair, son expérience porte sur un arrosage de 6l au m2 ce qui est dérisoire et bien moindre qu’un arrosage normal… sur un support sec qui plus est, il y a donc peu de restitution.
Cela démontre, en dehors de toute considération de paillis d’ailleurs, qu’il est toujours préférable d’arroser copieusement de manière plus espacé dans le temps qu’un peu chaque jour. Parce que dans ce dernier cas, le système racinaire a beaucoup plus de mal à s’imprégner.
Selon mon expérience, le goutte à goutte doit être très maîtrisé et l’écueil à éviter est de croire que quelques gouttes par jour suffisent. L’intérêt du goutte à goutte est de cibler très précisément les surfaces à arroser (principalement la motte, le système racinaire) et d’éviter l’arrosage de la terre nue.
Mais, pour être efficace, surtout dans le Sud, le débit journalier doit être maitrisé et adapté à chaque plan. Exit l’échauffement des racines en plein soleil par l’apport d’un dé à coudre d’eau…
S’agissant du compostage, il n’est pas à proprement parlé un paillis même s’il peut être utilisé aussi à cet effet.
Mais par essence, il restituera beaucoup moins d’eau car plus absorbant et dense.
On retrouve d’ailleurs le même phénomène avec le Brf qui forme une couche compacte très dense qui a tendance à s’assécher par temps sec, qui s’imprègne moins facilement que le sable au départ mais qui forme une couche protectrice très efficace une fois imbibée (sans parler ici de ses qualités nutritionnelles et d’amendement sur le long terme)
Le paillis minéral tire son épingle du jour tant sur sa perméabilité à l’eau, que sur sa protection contre le chaud et la barrière qu’il constitue contre la levée des adventices.
Cela vaut pour l’ardoise, la pouzzolane, deux matériaux que j’ai personnellement testés. Graviers et galets aussi mais dans une moindre mesure car ils sont moins efficaces contre la levée des (petites et fluettes) mauvaises herbes.
La vidéo m’a appris que peut-être, à défaut de laver l’eau, on pourrait laver la tonte de gazon car elle est beaucoup plus sale que la paille
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Re: UN PAILLAGE LAISSE T-IL PASSER L'EAU?
Je ne dis pas que la vidéo est la vidéo de l'année mais que ça pourra peut être faire prendre conscience à adapter son paillage à ses propres besoin.
Avoir d'épais paillages organique quel qu'ils soient n'est peut être pas forcément judicieux, il faut peut être mieux en avoir de moins épais et d'en mettre plus régulièrement.
Par exemple sur les sols argileux il est conseillé de ne pas dépasser les 5 cm d'épaisseur de mémoire pour ne pas étouffer le sol.
Pour un bosquet de vivax il avait été dit sur ce forum qu'avec son système racinaire superficiel en mettre une trop grande épaisseur le rend sensible au vent pouvant faire se coucher ses chaumes.
Comme tu le dis et ce qui est également conseillé il faut mieux faire moins d'arrosages mais plus important, je rajouterai que c'est judicieux d'arroser juste avant qu'il pleuve à la belle saison lorsqu'il fait sec, on parle d'une bonne pluie à partir de 10mm de précipitation.
Avoir d'épais paillages organique quel qu'ils soient n'est peut être pas forcément judicieux, il faut peut être mieux en avoir de moins épais et d'en mettre plus régulièrement.
Par exemple sur les sols argileux il est conseillé de ne pas dépasser les 5 cm d'épaisseur de mémoire pour ne pas étouffer le sol.
Pour un bosquet de vivax il avait été dit sur ce forum qu'avec son système racinaire superficiel en mettre une trop grande épaisseur le rend sensible au vent pouvant faire se coucher ses chaumes.
Comme tu le dis et ce qui est également conseillé il faut mieux faire moins d'arrosages mais plus important, je rajouterai que c'est judicieux d'arroser juste avant qu'il pleuve à la belle saison lorsqu'il fait sec, on parle d'une bonne pluie à partir de 10mm de précipitation.
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Le constat que je peux faire avec le paillage de feuilles mortes (beaucoup de feuilles de Hêtre rouge en paillage)posées en automne est que celui-ci dans la durée se tasse pour former une couche épaisse et collante et fait dévier l'eau d'arrosage, le constat est le même avec l'apport de tontes de pelouse, à force d'arroser, il s'écrase' se tasse et fait dévier l'eau... par endroit je suis obligé d'intervenir pour décompacter les couches avant d'arroser. Pour le système gouttes à gouttes c'est vraiment une chose que je trouve inappropriée pour les bambous qui préfèrent un arrosage copieux.
Je taille et coupe au sécateur BAHCO 😁🤣
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Re: UN PAILLAGE LAISSE T-IL PASSER L'EAU?
C'est ce que j'avais lu aussi pour le Vivax, ici je mets 15 cm de broyat et en terre argileuse. Je b'ai pas de rhizomes superficiels sur le terrain. Le seul endroit où j'en ai eu sur le terrain l'année dernière, c'est sur le partie en pente sur 30 cm de long et 50 cm de large environ proche de la BAR et c'est tout. Après à force de marcher sur le terrain, avec les pluies et les arrosages le broyat se tasse. L'année dernière j'avais mis 15 cm aussi et je ne pensais pas en remettre cette année mais par endroit il n'y avait plus grand chose, alors j'en ai remis. Je suis en bonne terre sur environ 30 ou 40 cm et ensuite en dessous ce n'est que de la terre argileuse et j'en suis bien content, cela permet de mieux conserver l'humidité.OP44 a écrit : ↑02 juin 2022, 20:56 Je ne dis pas que la vidéo est la vidéo de l'année mais que ça pourra peut être faire prendre conscience à adapter son paillage à ses propres besoin.
Avoir d'épais paillages organique quel qu'ils soient n'est peut être pas forcément judicieux, il faut peut être mieux en avoir de moins épais et d'en mettre plus régulièrement.
Par exemple sur les sols argileux il est conseillé de ne pas dépasser les 5 cm d'épaisseur de mémoire pour ne pas étouffer le sol.
Pour un bosquet de vivax il avait été dit sur ce forum qu'avec son système racinaire superficiel en mettre une trop grande épaisseur le rend sensible au vent pouvant faire se coucher ses chaumes.
Comme tu le dis et ce qui est également conseillé il faut mieux faire moins d'arrosages mais plus important, je rajouterai que c'est judicieux d'arroser juste avant qu'il pleuve à la belle saison lorsqu'il fait sec, on parle d'une bonne pluie à partir de 10mm de précipitation.
Je taille et coupe au sécateur BAHCO 😁🤣
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Les feuilles de hêtre sont assez coriace et longue à se décomposer, les feuilles fine et souple se décomposeront plus rapidement.
En passant un coup de tondeuse sur les feuilles morte ça accélère la décomposition et donc je penses la perméabilité.
Lors de votre prochaine balade en forêt je vous invite à chercher le bord creux d'un talus ou irrégularité creuse qui forme un grand trou, où s'entassent un surplus de feuilles morte ramené par le vent et de creuser avec vos mains ou pied pour voire le terreau que ça produit sur une profondeur importante .
Il y a selon moi de quoi s'en inspirer pour pailler, à savoir créer une sorte de rebord en périphérie du massif à l'aide de ce paillage, en posant posant des branches ou toute autre solution la plus simple de préférence, le but étant de créer une cuvette pour retenir l'eau inversement à faire une sorte de dôme sur son massif ce qui pourrait faire ruisseler l'eau en dehors du massif si pas suffisamment perméable.
Il y a peut être aussi à rechercher de la perméabilité avec son paillage, j'ai l'impression que de mettre des copeaux de bois en surface, même en petite quantité aide, mais bon avec tous les murs et pots qui entourent les massifs de mon petit jardin je suis loin de pouvoir vraiment tester l'efficacité des différents paillages.
En passant un coup de tondeuse sur les feuilles morte ça accélère la décomposition et donc je penses la perméabilité.
Lors de votre prochaine balade en forêt je vous invite à chercher le bord creux d'un talus ou irrégularité creuse qui forme un grand trou, où s'entassent un surplus de feuilles morte ramené par le vent et de creuser avec vos mains ou pied pour voire le terreau que ça produit sur une profondeur importante .
Il y a selon moi de quoi s'en inspirer pour pailler, à savoir créer une sorte de rebord en périphérie du massif à l'aide de ce paillage, en posant posant des branches ou toute autre solution la plus simple de préférence, le but étant de créer une cuvette pour retenir l'eau inversement à faire une sorte de dôme sur son massif ce qui pourrait faire ruisseler l'eau en dehors du massif si pas suffisamment perméable.
Il y a peut être aussi à rechercher de la perméabilité avec son paillage, j'ai l'impression que de mettre des copeaux de bois en surface, même en petite quantité aide, mais bon avec tous les murs et pots qui entourent les massifs de mon petit jardin je suis loin de pouvoir vraiment tester l'efficacité des différents paillages.
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?1
Je te rejoins Vince pour l’arrosage du bambou même si je suis un jeune dans cette culture.VinceDel a écrit : ↑03 juin 2022, 08:36 Le constat que je peux faire avec le paillage de feuilles mortes (beaucoup de feuilles de Hêtre rouge en paillage)posées en automne est que celui-ci dans la durée se tasse pour former une couche épaisse et collante et fait dévier l'eau d'arrosage, le constat est le même avec l'apport de tontes de pelouse, à force d'arroser, il s'écrase' se tasse et fait dévier l'eau... par endroit je suis obligé d'intervenir pour décompacter les couches avant d'arroser. Pour le système gouttes à gouttes c'est vraiment une chose que je trouve inappropriée pour les bambous qui préfèrent un arrosage copieux.
Mais je vais tenter un arrosage par microdrips pontés sur tuyau goutte-à-goutte ; ce qui devrait permettre de donner suffisamment d’eau à chaque pied.
Les microdrips ont cet avantage de pouvoir être disposés tout autour de chaque pied.
Mes plantations de bambous étant linéaires (pour la plupart) et seulement 24 pieds à date en pleine terre (5 Campbell, 6 Scabrida Asian Wonder, 3 Angustissima, 3 Ivory Ibis, 4 Wolong, 2 voire 1 Maasaï), je pense que cela devrait être possible, sous réserve du bon débit et de la pression à l’arrivée et à la fin du tuyau. C’est aussi pourquoi, j’avais créée une nouvelle “ligne” d’arrosage/secteur dédiée à cette haie de bambous.
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?1
Pour éviter les pertes de pression en fin de ligne boucles tes circuitschc a écrit : ↑06 juin 2022, 15:24Je te rejoins Vince pour l’arrosage du bambou même si je suis un jeune dans cette culture.VinceDel a écrit : ↑03 juin 2022, 08:36 Le constat que je peux faire avec le paillage de feuilles mortes (beaucoup de feuilles de Hêtre rouge en paillage)posées en automne est que celui-ci dans la durée se tasse pour former une couche épaisse et collante et fait dévier l'eau d'arrosage, le constat est le même avec l'apport de tontes de pelouse, à force d'arroser, il s'écrase' se tasse et fait dévier l'eau... par endroit je suis obligé d'intervenir pour décompacter les couches avant d'arroser. Pour le système gouttes à gouttes c'est vraiment une chose que je trouve inappropriée pour les bambous qui préfèrent un arrosage copieux.
Mais je vais tenter un arrosage par microdrips pontés sur tuyau goutte-à-goutte ; ce qui devrait permettre de donner suffisamment d’eau à chaque pied.
Les microdrips ont cet avantage de pouvoir être disposés tout autour de chaque pied.
Mes plantations de bambous étant linéaires (pour la plupart) et seulement 24 pieds à date en pleine terre (5 Campbell, 6 Scabrida Asian Wonder, 3 Angustissima, 3 Ivory Ibis, 4 Wolong, 2 voire 1 Maasaï), je pense que cela devrait être possible, sous réserve du bon débit et de la pression à l’arrivée et à la fin du tuyau. C’est aussi pourquoi, j’avais créée une nouvelle “ligne” d’arrosage/secteur dédiée à cette haie de bambous.
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?1
Idée intéressante, tu peux m’en dire pus ? Mon installation est une double installation en fait. Le terrain est très long (100 ml entre chaque entrée). Lors de la construction initiale de la villa, une première installation a été faite (6 postes d’arrosage et goutte-à-gotte) majoritairement pour les abords de la construction principale. Avec le temps l’aménagement s’est étendu à la parcelle entière, et une deuxième arrosage intégral a été installé avec de nouvelles électrovannes et programmateur.OP44 a écrit : ↑06 juin 2022, 15:35Pour éviter les pertes de pression en fin de ligne boucles tes circuitschc a écrit : ↑06 juin 2022, 15:24Je te rejoins Vince pour l’arrosage du bambou même si je suis un jeune dans cette culture.VinceDel a écrit : ↑03 juin 2022, 08:36 Le constat que je peux faire avec le paillage de feuilles mortes (beaucoup de feuilles de Hêtre rouge en paillage)posées en automne est que celui-ci dans la durée se tasse pour former une couche épaisse et collante et fait dévier l'eau d'arrosage, le constat est le même avec l'apport de tontes de pelouse, à force d'arroser, il s'écrase' se tasse et fait dévier l'eau... par endroit je suis obligé d'intervenir pour décompacter les couches avant d'arroser. Pour le système gouttes à gouttes c'est vraiment une chose que je trouve inappropriée pour les bambous qui préfèrent un arrosage copieux.
Mais je vais tenter un arrosage par microdrips pontés sur tuyau goutte-à-goutte ; ce qui devrait permettre de donner suffisamment d’eau à chaque pied.
Les microdrips ont cet avantage de pouvoir être disposés tout autour de chaque pied.
Mes plantations de bambous étant linéaires (pour la plupart) et seulement 24 pieds à date en pleine terre (5 Campbell, 6 Scabrida Asian Wonder, 3 Angustissima, 3 Ivory Ibis, 4 Wolong, 2 voire 1 Maasaï), je pense que cela devrait être possible, sous réserve du bon débit et de la pression à l’arrivée et à la fin du tuyau. C’est aussi pourquoi, j’avais créée une nouvelle “ligne” d’arrosage/secteur dédiée à cette haie de bambous.
Mais une seule arrivée d’eau…
Les secteurs sont programmés via deux programmateurs ce qui permet d’échelonner l’arrosage et conserver une pression et un débit suffisant.
Chacune des longueurs des goutte-à-goute dédiés aux haies fait plus de 100 m et passe par endroit sous dallage. Il me paraît difficile de faire une bouclage désormais.
Par ailleurs, comment faire cohabiter électrovannes et bouclage ? Le bouclage n’est peut-être pas réalisable ici pour celles des haies dont les longueurs sont désormais séparées par du dallage (donc un retour est impossible sauf à passer en apparent), mais cela pourrait m’être utile pour les plate bandes en sous-bois, dont l’arrosage lui-même dérivé (ou pas du goutte-à-goute des haies)
Je sais, l’installation est un peu “complexe” inutilement aujourd’hui mais résulte d’un aménagement dont le commencement remonte à plus de trente ans…
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Le principe du bouclage est très simple, tu prends une simple boucle d'arrosage avec 20 goutteurs par exemple en tout et pour tout.
Le début de ta boucle va partir du robinet, aller au 1er gouteur et 20ème gouteur pour aller au 2ème et 19ème puis 3ème et 18ème jusqu'à se rejoindre entre le 10 et 11ème gouteur ce qui va limiter la chute de pression contrairement à une ligne qui va alimenter du 1er en se terminant au 20ème gouteur qui n'aura peut être plus assez de pression.
Testé avec mon système tropf de chez Blumat je suis limité à 5 gouteurs par carotte (c'est l'électrovanne la carotte) en ligne pour avoir la pression suffisante et peux avoir 6-7 gouteurs par carotte en bouclage (ce que ce garde bien de dire la marque, bizness oblige) et donc peux arroser un peu plus de surface avec une carotte.
Ton système a l'air bien complexe et n'ai pas compris grand chose (bon j'ai pas forcé non plus!)
Par contre tu as bien cerné le problème en installant une 2ème électrovanne et programmateur lors de l'agrandissement de la zone d'arrosage.
Idéalement il faudrait que l'intégralité de chacun des 2 circuits soit bouclé, mais rien ne t'empêche que sur chacun de tes circuits tu mixes boucle et ligne mais dans une certaine limite. Sans rien connaitre de ton installation ni de ce que débite tes gouteurs je dirai que si tu as 80% de boucle avec 20% de ligne sur la totalité du débit de tes gouteurs il n'y aura aucun problème de perte mais si as 20% boucle et 80% ligne le risque de perte de pression sur la fin de ta ligne est réel, sachant que la limite de proportion ligne/boucle doit être en les 2.
Pour faire une boucle, pas de mystère, faut rajouter du tuyau, mais bon c'est pas énormissime un tuyau, ça peut facilement se dissimuler même en apparent, puis mis proprement et fixé dans un angle ou rebord tu n'y feras pas attention
Et selon tes besoin peut être créer un ou plusieurs circuit supplémentaire sera nécessaire mais pour ça le principal est de savoir exactement tes besoins.
Le début de ta boucle va partir du robinet, aller au 1er gouteur et 20ème gouteur pour aller au 2ème et 19ème puis 3ème et 18ème jusqu'à se rejoindre entre le 10 et 11ème gouteur ce qui va limiter la chute de pression contrairement à une ligne qui va alimenter du 1er en se terminant au 20ème gouteur qui n'aura peut être plus assez de pression.
Testé avec mon système tropf de chez Blumat je suis limité à 5 gouteurs par carotte (c'est l'électrovanne la carotte) en ligne pour avoir la pression suffisante et peux avoir 6-7 gouteurs par carotte en bouclage (ce que ce garde bien de dire la marque, bizness oblige) et donc peux arroser un peu plus de surface avec une carotte.
Ton système a l'air bien complexe et n'ai pas compris grand chose (bon j'ai pas forcé non plus!)
Par contre tu as bien cerné le problème en installant une 2ème électrovanne et programmateur lors de l'agrandissement de la zone d'arrosage.
Idéalement il faudrait que l'intégralité de chacun des 2 circuits soit bouclé, mais rien ne t'empêche que sur chacun de tes circuits tu mixes boucle et ligne mais dans une certaine limite. Sans rien connaitre de ton installation ni de ce que débite tes gouteurs je dirai que si tu as 80% de boucle avec 20% de ligne sur la totalité du débit de tes gouteurs il n'y aura aucun problème de perte mais si as 20% boucle et 80% ligne le risque de perte de pression sur la fin de ta ligne est réel, sachant que la limite de proportion ligne/boucle doit être en les 2.
Pour faire une boucle, pas de mystère, faut rajouter du tuyau, mais bon c'est pas énormissime un tuyau, ça peut facilement se dissimuler même en apparent, puis mis proprement et fixé dans un angle ou rebord tu n'y feras pas attention
Et selon tes besoin peut être créer un ou plusieurs circuit supplémentaire sera nécessaire mais pour ça le principal est de savoir exactement tes besoins.
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Merci pour ces explications sur le bouclage dont je découvre l’application.
Pour revenir sur mon installation, il y a comme tu l’as compris non une mais deux installations distinctes (à l’exception de l’arrivée d’eau évidemment commune).
Chaque installation est équipée de plusieurs électrovannes (6 pour l’une, 6 pour l’autre dont 3 actives).
La première installation consiste donc 6 secteurs d’arrosage activés dont 4 dédiés à l’arrosage des espaces engazonnés ; les deux autres dédiés à l’arrosage par goutte-à-goutte de deux lignes de haies.
La deuxième installation compose actuellement 3 électrovannes actives dont 3 autres secteurs d’arrosage (goutte-à-goutte) et 3 autres électrovannes non activées mais déjà installées.
Tous ce système a été installé pour l’arrosage par secteur car il serait bien entendu impossible d’arroser tout le jardin en même temps, car tant le débit que la pression seraient bien entendu insuffisants.
Aujourd’hui, tous les circuits historiques fonctionnent très bien (arrosage pelouse, goutte-à-goutte haies et goutte-à-goutte dans les plates bandes arborées.
Sauf que le nouvel espace créé à l’automne dernier a juste été pensé et “préparé” s’agissant des arrivages mais les tuyaux ne sont pas déroulés et les gouteurs non installés.
Il se trouve que ce nouvel espace est à une distance de 100 m des électrovannes disponibles sur la deuxième installation. Je n’ai donc pas d’autres choix que d’acheminer l’eau depuis la source (électrovannes restantes disponibles - trois en l’occurrence) jusqu’au point d’arrosage à 100 m de là.
J’avais délégué les installations à des professionnels qui depuis n’exercent plus, le dernier ayant modifié son rayon d’activité.
J’ai pris contact avec un nouvel installateur afin qu’il jette un œil à l’installation dans son ensemble car tout est enterré (boîtes électrovannes sauf regards bien sûr, tuyaux d’alimentation, certains tronçons de goutte-à-goutte sous gaines pour traverser sous terrasses et allées…) et j’ai beaucoup de mal pour déterminer qui arrose quoi… Cela semblait être un peu casse tête pour le dernier pro qui est intervenu…
A cette heure, j’ai de “jolis” gaines et tuyaux en attente dans chacune des plates bandes de l’entrée mais… pas d’eau car non raccordés… Son agenda est plein en cette saison évidemment… donc je dois attendre…
Pour revenir sur mon installation, il y a comme tu l’as compris non une mais deux installations distinctes (à l’exception de l’arrivée d’eau évidemment commune).
Chaque installation est équipée de plusieurs électrovannes (6 pour l’une, 6 pour l’autre dont 3 actives).
La première installation consiste donc 6 secteurs d’arrosage activés dont 4 dédiés à l’arrosage des espaces engazonnés ; les deux autres dédiés à l’arrosage par goutte-à-goutte de deux lignes de haies.
La deuxième installation compose actuellement 3 électrovannes actives dont 3 autres secteurs d’arrosage (goutte-à-goutte) et 3 autres électrovannes non activées mais déjà installées.
Tous ce système a été installé pour l’arrosage par secteur car il serait bien entendu impossible d’arroser tout le jardin en même temps, car tant le débit que la pression seraient bien entendu insuffisants.
Aujourd’hui, tous les circuits historiques fonctionnent très bien (arrosage pelouse, goutte-à-goutte haies et goutte-à-goutte dans les plates bandes arborées.
Sauf que le nouvel espace créé à l’automne dernier a juste été pensé et “préparé” s’agissant des arrivages mais les tuyaux ne sont pas déroulés et les gouteurs non installés.
Il se trouve que ce nouvel espace est à une distance de 100 m des électrovannes disponibles sur la deuxième installation. Je n’ai donc pas d’autres choix que d’acheminer l’eau depuis la source (électrovannes restantes disponibles - trois en l’occurrence) jusqu’au point d’arrosage à 100 m de là.
J’avais délégué les installations à des professionnels qui depuis n’exercent plus, le dernier ayant modifié son rayon d’activité.
J’ai pris contact avec un nouvel installateur afin qu’il jette un œil à l’installation dans son ensemble car tout est enterré (boîtes électrovannes sauf regards bien sûr, tuyaux d’alimentation, certains tronçons de goutte-à-goutte sous gaines pour traverser sous terrasses et allées…) et j’ai beaucoup de mal pour déterminer qui arrose quoi… Cela semblait être un peu casse tête pour le dernier pro qui est intervenu…
A cette heure, j’ai de “jolis” gaines et tuyaux en attente dans chacune des plates bandes de l’entrée mais… pas d’eau car non raccordés… Son agenda est plein en cette saison évidemment… donc je dois attendre…
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Ton installation semble être sophistiquée, complexe et a été faite en plusieurs étapes.
Tu n'as pas eut différents plans lors de chaque morceau d'installation?
Pour bien faire il faudrait un plan de recollement (plan qui regroupe tous les plans des différents morceaux d'installation à l'échelle avec une multitude de côtes et légende de tous les éléments).
Faut se battre pour avoir ces différents éléments lors d'une installation, chose qui j'imagine sera pas fais de façon systématique et ou avec assez de sérieux, car ça prend du temps, donc de l'argent et n'apporte rien le jour du démarrage de l'installation (mais pas pour les futures évolutions possible). Et ton problème est que l'installation de base remonte à pas mal d'années ce qui complexifie le fait d'avoir un vrai plan de recollement parfaitement établi.
J'imagine que n'importe quel professionnel va fuir ton installation en te donnant son argument car il ne sait pas à quoi s'attendre et a une obligation de résultat, devant être rentable pour se payer avec toutes ses charges...
Il doit également y avoir une sorte d'obsolescence avec des matériaux qui n'existent plus ce qui va complexifier l'affaire, le pro ne passera pas sa vie à savoir une solution existe en fouillant chez une multitude de marques et fournisseurs car encore une fois il doit se payer.
Lorsque tu dis "j'ais délégué les installations à des professionnels qui depuis n’exercent plus, le dernier ayant modifié son rayon d’activité" il est possible que l'entreprise qui t'a fait ça n'existe plus et ai bien peur que juridiquement parlant même s'il a remonté une autre boîte il n'a aucune obligation de te régler ton problème.
Pour moi le plus simple serai que tu t'y colle toi même.
Sinon avec pas mal de chance un professionnel acceptera de te faire une nouvelle ligne partant d'une source d'eau directement pour reprendre la partie que tu veux faire/modifier mais sans véritable plan de recollement je n'y crois pas, il a trop de risque de tomber sur de mauvaises surprises qui devrait l'obliger à réparer sur l'ancienne installation.
Par contre tu devrai plus facilement trouver un professionnel qui te refasse une installation complète en remettant tout à neuf ce qui va chiffrer, dans ce cas il faut exiger à la signature du devis d'avoir un véritable plan côté.
Tu n'as pas eut différents plans lors de chaque morceau d'installation?
Pour bien faire il faudrait un plan de recollement (plan qui regroupe tous les plans des différents morceaux d'installation à l'échelle avec une multitude de côtes et légende de tous les éléments).
Faut se battre pour avoir ces différents éléments lors d'une installation, chose qui j'imagine sera pas fais de façon systématique et ou avec assez de sérieux, car ça prend du temps, donc de l'argent et n'apporte rien le jour du démarrage de l'installation (mais pas pour les futures évolutions possible). Et ton problème est que l'installation de base remonte à pas mal d'années ce qui complexifie le fait d'avoir un vrai plan de recollement parfaitement établi.
J'imagine que n'importe quel professionnel va fuir ton installation en te donnant son argument car il ne sait pas à quoi s'attendre et a une obligation de résultat, devant être rentable pour se payer avec toutes ses charges...
Il doit également y avoir une sorte d'obsolescence avec des matériaux qui n'existent plus ce qui va complexifier l'affaire, le pro ne passera pas sa vie à savoir une solution existe en fouillant chez une multitude de marques et fournisseurs car encore une fois il doit se payer.
Lorsque tu dis "j'ais délégué les installations à des professionnels qui depuis n’exercent plus, le dernier ayant modifié son rayon d’activité" il est possible que l'entreprise qui t'a fait ça n'existe plus et ai bien peur que juridiquement parlant même s'il a remonté une autre boîte il n'a aucune obligation de te régler ton problème.
Pour moi le plus simple serai que tu t'y colle toi même.
Sinon avec pas mal de chance un professionnel acceptera de te faire une nouvelle ligne partant d'une source d'eau directement pour reprendre la partie que tu veux faire/modifier mais sans véritable plan de recollement je n'y crois pas, il a trop de risque de tomber sur de mauvaises surprises qui devrait l'obliger à réparer sur l'ancienne installation.
Par contre tu devrai plus facilement trouver un professionnel qui te refasse une installation complète en remettant tout à neuf ce qui va chiffrer, dans ce cas il faut exiger à la signature du devis d'avoir un véritable plan côté.
En recherche et expérimentations pour en faire le moins possible et que ça marche le mieux possible
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
En fait, je n’ai aucune intention de changer quoi que ce soit à l’existant qui comme je l’ai dit précédemment fonctionne parfaitement.
La création du nouvel espace a été pensée en intégrant les installations existantes, et selon les possibilités offertes par ces dernières. Ce n’est pas un bidouillage amateur, juste une mise aux nomes de l’existant avec de nouveaux espaces… par un professionnel paysagiste de surcroît.
Non mis en fonction pour cet espace dans l’attente des plantations qui restaient alors à entreprendre… plantations faites depuis novembre dernier.
J’ai par ailleurs établi moi-même un plan intégral à l’échelle des plantations et constructions de la propriété, murs d’enceinte, garages, terrasse, driveway et dépendances inclus.
Mais hormis ce qui est apparent ou accessible via regards, c’est plus opaque pour moi… et je n’aime pas ne pas totalement maîtriser un sujet et dans ce cas précis, effectivement c’est assez complexe.
Les installations enterrées (gros tuyaux notamment) sont anciennes, certains goûteurs ont été changés car déficients.
Le tout fonctionne parfaitement aujourd’hui. S’agissant des programmateurs et électrovannes, tout a été changé il y a 4 ans seulement.
Mon propos était d’émettre un doute sur l’analyse faite par un pro, à savoir pouvoir connecter ce nouvel espace à des électrovannes (neuves) installées à 100 m de distance.
Il m’a garanti quand il a “préparé” l’alimentation de cet espace qu’il n’y aurait aucun problème.
Mais ces braves hommes ne sont plus disponibles, le premier parce qu’à la retraite, le second parce que son rayons d’action a changé. (Il m’a toutefois dit qu’à l’occasion il pourrait donner des infos à tout autre intervenant)
Le devis et sa rentabilité ? Le coût devrait être minime car TOUS les “consommables” sont neufs : électrovannes, filtres, programmateurs, gaines et canalisations. Un professionnel doit se payer, et dégager une marge, et je n’ai aucun problème avec ça. Si c’était le cas, je n’aurais pas entrepris tous ces travaux ici et ailleurs toutes ces années.
Mais il est vrai aujourd’hui que certains professionnels rechignent à se déplacer pour de menus travaux de finition, même simples, car cela ne les intéresse pas.
Malheureusement, et là je pense qu’on touche à un problème de société, la notion de services tend à disparaître totalement.
Appeler pour faire un chantier conséquent, et vous attendez un an… appeler un pro pour des travaux de finitions, qu’il a lui même réalisés et personne ne vous rappelle. Je ne parle même pas du gars parachuté pour les finitions…
Après, on est surpris quand les gens mettent la clé sous la porte… Le respect du travail et la qualité se perdent… et les factures augmentent. Ce n’est pas très sérieux… Je pense qu’il faut revoir le cahier des charges du parfait entrepreneur.
Encore une fois, j’ai toujours eu recours à des professionnels et pour des projets très conséquents, donc ce n’est pas un problème de fond pour moi… Mais je reste effaré quand je me heurte à un discours de non rentabilité quand on a su faire pour enlever le chantier principal et que l’on rechigne à parfaire ou à modifier une installation existante…
C’était mon coup de gueule du jour
La création du nouvel espace a été pensée en intégrant les installations existantes, et selon les possibilités offertes par ces dernières. Ce n’est pas un bidouillage amateur, juste une mise aux nomes de l’existant avec de nouveaux espaces… par un professionnel paysagiste de surcroît.
Non mis en fonction pour cet espace dans l’attente des plantations qui restaient alors à entreprendre… plantations faites depuis novembre dernier.
J’ai par ailleurs établi moi-même un plan intégral à l’échelle des plantations et constructions de la propriété, murs d’enceinte, garages, terrasse, driveway et dépendances inclus.
Mais hormis ce qui est apparent ou accessible via regards, c’est plus opaque pour moi… et je n’aime pas ne pas totalement maîtriser un sujet et dans ce cas précis, effectivement c’est assez complexe.
Les installations enterrées (gros tuyaux notamment) sont anciennes, certains goûteurs ont été changés car déficients.
Le tout fonctionne parfaitement aujourd’hui. S’agissant des programmateurs et électrovannes, tout a été changé il y a 4 ans seulement.
Mon propos était d’émettre un doute sur l’analyse faite par un pro, à savoir pouvoir connecter ce nouvel espace à des électrovannes (neuves) installées à 100 m de distance.
Il m’a garanti quand il a “préparé” l’alimentation de cet espace qu’il n’y aurait aucun problème.
Mais ces braves hommes ne sont plus disponibles, le premier parce qu’à la retraite, le second parce que son rayons d’action a changé. (Il m’a toutefois dit qu’à l’occasion il pourrait donner des infos à tout autre intervenant)
Le devis et sa rentabilité ? Le coût devrait être minime car TOUS les “consommables” sont neufs : électrovannes, filtres, programmateurs, gaines et canalisations. Un professionnel doit se payer, et dégager une marge, et je n’ai aucun problème avec ça. Si c’était le cas, je n’aurais pas entrepris tous ces travaux ici et ailleurs toutes ces années.
Mais il est vrai aujourd’hui que certains professionnels rechignent à se déplacer pour de menus travaux de finition, même simples, car cela ne les intéresse pas.
Malheureusement, et là je pense qu’on touche à un problème de société, la notion de services tend à disparaître totalement.
Appeler pour faire un chantier conséquent, et vous attendez un an… appeler un pro pour des travaux de finitions, qu’il a lui même réalisés et personne ne vous rappelle. Je ne parle même pas du gars parachuté pour les finitions…
Après, on est surpris quand les gens mettent la clé sous la porte… Le respect du travail et la qualité se perdent… et les factures augmentent. Ce n’est pas très sérieux… Je pense qu’il faut revoir le cahier des charges du parfait entrepreneur.
Encore une fois, j’ai toujours eu recours à des professionnels et pour des projets très conséquents, donc ce n’est pas un problème de fond pour moi… Mais je reste effaré quand je me heurte à un discours de non rentabilité quand on a su faire pour enlever le chantier principal et que l’on rechigne à parfaire ou à modifier une installation existante…
C’était mon coup de gueule du jour
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Re: Un paillage laisse t'il passer l'eau ?
Bien peut être qu'envoyer un mail explicatif avec ton schéma et des photos les endroits à connecter et avec les références des électrovannes et autres faciliterai un pro à se déplacer.chc a écrit : ↑07 juin 2022, 20:55 En fait, je n’ai aucune intention de changer quoi que ce soit à l’existant qui comme je l’ai dit précédemment fonctionne parfaitement.
La création du nouvel espace a été pensée en intégrant les installations existantes, et selon les possibilités offertes par ces dernières. Ce n’est pas un bidouillage amateur, juste une mise aux nomes de l’existant avec de nouveaux espaces… par un professionnel paysagiste de surcroît.
Non mis en fonction pour cet espace dans l’attente des plantations qui restaient alors à entreprendre… plantations faites depuis novembre dernier.
J’ai par ailleurs établi moi-même un plan intégral à l’échelle des plantations et constructions de la propriété, murs d’enceinte, garages, terrasse, driveway et dépendances inclus.
Mais hormis ce qui est apparent ou accessible via regards, c’est plus opaque pour moi… et je n’aime pas ne pas totalement maîtriser un sujet et dans ce cas précis, effectivement c’est assez complexe.
Les installations enterrées (gros tuyaux notamment) sont anciennes, certains goûteurs ont été changés car déficients.
Le tout fonctionne parfaitement aujourd’hui. S’agissant des programmateurs et électrovannes, tout a été changé il y a 4 ans seulement.
Mon propos était d’émettre un doute sur l’analyse faite par un pro, à savoir pouvoir connecter ce nouvel espace à des électrovannes (neuves) installées à 100 m de distance.
Il m’a garanti quand il a “préparé” l’alimentation de cet espace qu’il n’y aurait aucun problème.
Mais ces braves hommes ne sont plus disponibles, le premier parce qu’à la retraite, le second parce que son rayons d’action a changé. (Il m’a toutefois dit qu’à l’occasion il pourrait donner des infos à tout autre intervenant)
Le devis et sa rentabilité ? Le coût devrait être minime car TOUS les “consommables” sont neufs : électrovannes, filtres, programmateurs, gaines et canalisations. Un professionnel doit se payer, et dégager une marge, et je n’ai aucun problème avec ça. Si c’était le cas, je n’aurais pas entrepris tous ces travaux ici et ailleurs toutes ces années.
Mais il est vrai aujourd’hui que certains professionnels rechignent à se déplacer pour de menus travaux de finition, même simples, car cela ne les intéresse pas.
Malheureusement, et là je pense qu’on touche à un problème de société, la notion de services tend à disparaître totalement.
Appeler pour faire un chantier conséquent, et vous attendez un an… appeler un pro pour des travaux de finitions, qu’il a lui même réalisés et personne ne vous rappelle. Je ne parle même pas du gars parachuté pour les finitions…
Après, on est surpris quand les gens mettent la clé sous la porte… Le respect du travail et la qualité se perdent… et les factures augmentent. Ce n’est pas très sérieux… Je pense qu’il faut revoir le cahier des charges du parfait entrepreneur.
Encore une fois, j’ai toujours eu recours à des professionnels et pour des projets très conséquents, donc ce n’est pas un problème de fond pour moi… Mais je reste effaré quand je me heurte à un discours de non rentabilité quand on a su faire pour enlever le chantier principal et que l’on rechigne à parfaire ou à modifier une installation existante…
C’était mon coup de gueule du jour
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