Créer un massif retenant un maximum d'eau et aéré dans un sol argileux
Posté : 14 août 2022, 22:59
Bonjour,
J'ouvre ce sujet qui pourra très certainement en intéresser quelques uns.
C'est une expérience que j'ai fait sur plusieurs de mes petits massifs qui a commencé il y a de cela presque 5 ans.
Mon jardin est spécifique, c'est un jardinet citadin de rez de chaussée d'immeuble de 30m² entouré de murs dont la façade de l'immeuble et dont les rayons du soleil peut taper dessus jusqu'à 17h30 aux jours les plus longs, tout cela en fait un véritable four dans lequel je suis incapable d'y aller lorsqu'on approche des 35°c, la plus grande température prise sur ma terrasse à 50cm du sol a été de 54° il y a deux ans, depuis je ne la mesure plus car mes thermomètres seraient incapable d'aller assez haut...
En dessous de mon jardin se trouve des garages souterrain, la profondeur de mon sol est en moyenne de 55cm de profondeur avant d'arriver sur la dalle béton ce qui fait de mon jardin un grand pot d'un peu plus de 15m cube.
Lorsque j'ai commencé à faire mon jardin qui ne comportait aucune plante mais juste du gazon j'ai commencé à dessiner mes massifs et en creusant j'ai tout de suite remarqué que le sol était composé d'argile pur, en creusant pour amender fortement et assouplir mon sol j'ai trouvé quelques morceaux de goudron et ai tout de suite compris que mon sol était composé de la terre issue du creusage des fondations de l'immeuble car il n'y avait aucune trace d'amendement (mis à part à un endroit de façon légère) ni de sol ayant une autre couleur que l'argile...
J'ai donc enlevé environ la moitié de l'argile de mes massif, l'autre moitié je l'ai amendé principalement d'un mélange de terre franche compost (50/50%) acheté chez un grossiste en terre et amendement, et de terreau.
Les 3 automnes suivant j'ai amendé en feuilles morte en quantité importante, de l'ordre de 10cm d'épaisseur compacté (ce qui doit correspondre à environ le double non compacté) avec un peu de broyat par dessus en privilégiant le peuplier qui se décompose rapidement et donc aggrade le sol plus rapidement. Je n'ai jamais mis plus de 5-6cm de paillage sur mon sol au printemps et été comme régulièrement conseillé pour des sols argileux dont le miens même fortement amendé reste fortement argileux.
Ayant changé des plantes à deux endroits différents dans 2 massifs différents au printemps j'ai bien observé que la terre est grumeleuse, grasse aérée, pleine de vie tout en retenant l'humidité. Ayant l'habitude de creuser en forêt ou bordure pour faire des pistes de vtt jamais je n'aurai pensé pouvoir avoir une terre comme ça.
J'avais bien remarqué que la terre ne demandait pas d'être arrosée même l'été.
A gauche du pot rouge j'avais fait un massif en l'amendant fortement comme dit précédemment, sur la partie gauche on voit un panneau en lames gris foncé qui sépare mon jardin avec celui du voisin avec une haie qui boit l'eau du sol partout sauf sur cette partie qui reste un minimum humide.
Pour être honnête j'ai un peu arrosé vu que j'y ai installé de nouvelles plantes en fin d'hiver mais presque pas et le sol reste bien plus humide qu'à droite de mon pot rouge ou la haie gourmande en eau se retrouve plus loin et qu'il n'y a pas de plantes gourmande en eau autour. Cette partie à droite de mon pot rouge avait été bien moins amendée à la plantation comme en feuilles morte par la suite.
J'en conclue que le fort amendement fait à la plantation et le fort amendement en feuille morte l'hiver avec que peu de paillage au printemps et en été fait se développer une vie dans le sol visible et invisible qui va passer son temps à manger et déféquer dans mon sol. Hors les défections sont grasses et ne s'assèchent pas facilement.
C'est exactement ce que j'observe dans mon lombricomposteur.
Du coup je dirai qu'il faut arrêter d'arroser ses plantes et de mettre d'énormes paillages l'été.
A la place il me semble bien plus bénéfique de nourrir de façon généreuse le sol l'hiver pour s'y faire faire développer un maximum de vie visible et non visible.
Et qu'à la place d'arroser ses plantes l'été il faudra arroser son sol composé d'un paillage de faible épaisseur l'été dans un but de conserver cette vie dans le sol qui elle se chargera de conserver de l'humidité dans le sol avec ses défections.
De ce que j'ai observé dans mon lombricomposteur qui est un espace clos contenant des bacs de 20 litres il faut mieux s'abstenir de mettre des éléments douteux comme des cartons jaunes et vert que d'en mettre, quitte à ce qu'il y ait moins d'apport car j'observe de façon systématique que c'est contre productif.
Je dirai donc qu'il ne faut pas s'embêter à apporter des broyats douteux comme du tuya ou autre sur son sol et qu'il faut mieux se contenter de mettre en moins grosse quantité des choses reconnues comme non néfaste.
Pour rappel ça concerne un sol argileux, pour les autres types de sol je serai bien incapable d'en parler ne les connaissant pas.
J'ai pour habitude d'observer de façon visuelle mais également à l'aide d'un testeur de ph, d'humidité et d'un thermomètre à sonde qui peuvent être bien utile et faciliter grandement ce que l'on ne peut observer visuellement.
J'ouvre ce sujet qui pourra très certainement en intéresser quelques uns.
C'est une expérience que j'ai fait sur plusieurs de mes petits massifs qui a commencé il y a de cela presque 5 ans.
Mon jardin est spécifique, c'est un jardinet citadin de rez de chaussée d'immeuble de 30m² entouré de murs dont la façade de l'immeuble et dont les rayons du soleil peut taper dessus jusqu'à 17h30 aux jours les plus longs, tout cela en fait un véritable four dans lequel je suis incapable d'y aller lorsqu'on approche des 35°c, la plus grande température prise sur ma terrasse à 50cm du sol a été de 54° il y a deux ans, depuis je ne la mesure plus car mes thermomètres seraient incapable d'aller assez haut...
En dessous de mon jardin se trouve des garages souterrain, la profondeur de mon sol est en moyenne de 55cm de profondeur avant d'arriver sur la dalle béton ce qui fait de mon jardin un grand pot d'un peu plus de 15m cube.
Lorsque j'ai commencé à faire mon jardin qui ne comportait aucune plante mais juste du gazon j'ai commencé à dessiner mes massifs et en creusant j'ai tout de suite remarqué que le sol était composé d'argile pur, en creusant pour amender fortement et assouplir mon sol j'ai trouvé quelques morceaux de goudron et ai tout de suite compris que mon sol était composé de la terre issue du creusage des fondations de l'immeuble car il n'y avait aucune trace d'amendement (mis à part à un endroit de façon légère) ni de sol ayant une autre couleur que l'argile...
J'ai donc enlevé environ la moitié de l'argile de mes massif, l'autre moitié je l'ai amendé principalement d'un mélange de terre franche compost (50/50%) acheté chez un grossiste en terre et amendement, et de terreau.
Les 3 automnes suivant j'ai amendé en feuilles morte en quantité importante, de l'ordre de 10cm d'épaisseur compacté (ce qui doit correspondre à environ le double non compacté) avec un peu de broyat par dessus en privilégiant le peuplier qui se décompose rapidement et donc aggrade le sol plus rapidement. Je n'ai jamais mis plus de 5-6cm de paillage sur mon sol au printemps et été comme régulièrement conseillé pour des sols argileux dont le miens même fortement amendé reste fortement argileux.
Ayant changé des plantes à deux endroits différents dans 2 massifs différents au printemps j'ai bien observé que la terre est grumeleuse, grasse aérée, pleine de vie tout en retenant l'humidité. Ayant l'habitude de creuser en forêt ou bordure pour faire des pistes de vtt jamais je n'aurai pensé pouvoir avoir une terre comme ça.
J'avais bien remarqué que la terre ne demandait pas d'être arrosée même l'été.
A gauche du pot rouge j'avais fait un massif en l'amendant fortement comme dit précédemment, sur la partie gauche on voit un panneau en lames gris foncé qui sépare mon jardin avec celui du voisin avec une haie qui boit l'eau du sol partout sauf sur cette partie qui reste un minimum humide.
Pour être honnête j'ai un peu arrosé vu que j'y ai installé de nouvelles plantes en fin d'hiver mais presque pas et le sol reste bien plus humide qu'à droite de mon pot rouge ou la haie gourmande en eau se retrouve plus loin et qu'il n'y a pas de plantes gourmande en eau autour. Cette partie à droite de mon pot rouge avait été bien moins amendée à la plantation comme en feuilles morte par la suite.
J'en conclue que le fort amendement fait à la plantation et le fort amendement en feuille morte l'hiver avec que peu de paillage au printemps et en été fait se développer une vie dans le sol visible et invisible qui va passer son temps à manger et déféquer dans mon sol. Hors les défections sont grasses et ne s'assèchent pas facilement.
C'est exactement ce que j'observe dans mon lombricomposteur.
Du coup je dirai qu'il faut arrêter d'arroser ses plantes et de mettre d'énormes paillages l'été.
A la place il me semble bien plus bénéfique de nourrir de façon généreuse le sol l'hiver pour s'y faire faire développer un maximum de vie visible et non visible.
Et qu'à la place d'arroser ses plantes l'été il faudra arroser son sol composé d'un paillage de faible épaisseur l'été dans un but de conserver cette vie dans le sol qui elle se chargera de conserver de l'humidité dans le sol avec ses défections.
De ce que j'ai observé dans mon lombricomposteur qui est un espace clos contenant des bacs de 20 litres il faut mieux s'abstenir de mettre des éléments douteux comme des cartons jaunes et vert que d'en mettre, quitte à ce qu'il y ait moins d'apport car j'observe de façon systématique que c'est contre productif.
Je dirai donc qu'il ne faut pas s'embêter à apporter des broyats douteux comme du tuya ou autre sur son sol et qu'il faut mieux se contenter de mettre en moins grosse quantité des choses reconnues comme non néfaste.
Pour rappel ça concerne un sol argileux, pour les autres types de sol je serai bien incapable d'en parler ne les connaissant pas.
J'ai pour habitude d'observer de façon visuelle mais également à l'aide d'un testeur de ph, d'humidité et d'un thermomètre à sonde qui peuvent être bien utile et faciliter grandement ce que l'on ne peut observer visuellement.
