Hormone de bouturage bio
- Xavier_72
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Hormone de bouturage bio
Suite aux différents échanges sur le "marcotage des bambous, j'ai trouvé cette info sur le net que je partage avec vous :
Hormones de bouturage bio :
Étapes de réalisation
1
La méthode la plus connue est l'eau de saule. Elle était utilisée autrefois par les jardiniers. Récoltez de petites branches de saule, peu importe la variété. Laissez-les tremper dans un récipient avec de l'eau jusqu'à ce qu'un gel recouvre la base des branches de saule. Cela prend 4 à 6 semaines et coïncide souvent avec le moment où les saules commencent à émettre des racines.
2
Badigeonnez alors ce gel sur vos boutures avant de les piquer en terre. Ce gel peut également servir pour les marcottes, il suffit d'en badigeonner sur la partie de l'arbuste que l'on veut marcotter. Cette eau de saule ne se conserve pas bien. Prenez l'habitude d'en avoir toujours en fabrication.
3
Une autre méthode consiste à prélever les petites racines blanches qui apparaissent lorsqu'une ronce se marcotte. Récoltez un maximum de ces petites racines. Lavez-les pour ôter toute la terre accrochée puis coupez-les en petits morceaux. Recouvrez-les d'environ un litre d'eau dans lequel vous aurez ajouté un morceau de charbon de bois.
4
Chaque fois que vous voudrez bouturer un arbuste, vous ferez tremper votre bouture 24 h dans cette eau. Ce liquide se conserve plusieurs semaines à l'abri de l'air et de la lumière. Vous pouvez y ajouter régulièrement de nouvelles petites racines pour renforcer son efficacité.
Source : http://www.commentfaiton.com/fiche/voir ... -bouturage
Il vous faudra tout d’abord vous munir d’une boîte genre boîte à glace ou boîte de bonbons, enfin une boîte étanche avec un couvercle et faire des trous dans le couvercle (les trous où vous mettrez vos boutures).
Cueillez ensuite quelques branches de saule (toutes les espèces de saule produisent cette "hormone de bouturage bio"), et cassez les en morceaux de 5 à 10 cm (assez pour remplir une bonne casserole). Mettez le tout dans une casserole, remplissez d’eau jusqu’à ce que toutes les branches, soient immergées, couvrez et faite chauffer à feu très très doux pendant 2 heures sans jamais faire bouillir l’eau. Après ça laisser refroidir votre mixture avec le couvercle pendant 12 heures. Après que le mélange se soit refroidi pendant 12 heures, l'eau devrait être d’un brun foncé. Récupérez le liquide, et jeter les branches. Verser le mélange dans la boîte qui a le couvercle à trou du début, et laisser tremper vos boutures dedans 12 à 24 heures (ce qui permettra aux boutures d'absorber entièrement l’hormone de bouturage). Et enfin, planter dans le substrat de votre choix !
Vous pourrez par la suite utiliser cette hormone de bouturage autant de fois que vous voudrez, une fois vos boutures réalisées jeter le contenu du récipient.
Et le super bonus, c'est que l'hormone inutilisée que vous venez de fabriquer peut être stockée pendant des années dans une boîte au congélateur. Prête à servir
Source : http://www.cannaweed.com/topic/75877-co ... urage-bio/
EDIT je complète le post :
Bonjour tout le monde,
Voici ce que j’avais trouvé sur différents sites et forums concernant les Hormones de Bouturage à faire soi même, il y a d’ailleurs quelques idées que l’on peut trouver sur certains post ici (certaines idées sont proposées plus haut, navrée si je répète, j'en profite simplement pour faire une synthèse de ce que j'ai trouvé):
Les grains de blé : ceux-ci fabriquent des hormones de croissance qui se diffusent dans l'eau. Pour cela faire germer quelques grains (dans un linge humide, un germoir, du coton) … jusqu’à ce qu’apparaissent le tout début des germes (points blancs). Faire ensuite une fente à la base de la bouture, dans laquelle glisser un grain. En continuant de germer il libérera ses hormones. Si la bouture est trop petite pour pratiquer une incision, « coller » ou fixer le grain de blé contre elle dans le pot, elle profitera tout de même de ses bienfaits.
Les ronces : elles ont une faculté d’enracinement qui envahit vite nos jardins mais qui s’avère pour une fois bénéfique à nos plantes, prélever les jeunes racines blanches, les hacher (ou broyer), les tremper dans de l’eau, laisser tremper les boutures 24h dedans, puis les arroser avec cette solution. (A noter que les hormones se dégradant en moins de 48h, il est inutile de préparer plusieurs litres à l’avance, mieux vaut faire au fur et à mesure des besoins)
Les saules : On peut aussi faire raciner de jeunes tiges de saule dans de l'eau (liées entre elles pour faciliter la manipulation), puis arroser les boutures avec l’eau de «trempage». A noter que TOUTES les espèces de saules ont ces mêmes propriétés.
La salive : vertus cicatrisantes de surcroit (attention tout de même aux plantes toxique, faire un transfert indirect à l'aide d'une ptite cuiller).
L’aspirine (acide acétylsalicylique) : agit comme une hormone pour la bonne assimilation des éléments nutritifs. Stimule les défenses, redonne de la force aux végétaux et les protège contre les bactéries et les champignons (1 comprimé par litre d'eau, arrosez. Attention Aspirine ne rime pas avec paracétamol.
La Sphègne ou quelque mousse ramassée dans nos bois (mais j'avoue ne plus me souvenir des leurs vertus exactes).
J’ai obtenu de bon résultats avec les grains de blé. J’avais fait l’essai sur plusieurs plants avec et sans et le taux de réussite a été nettement plus important avec (la rapidité de prise surtout).
Je teste actuellement la salive (je sais, ce n’est pas très ragoutant à première vue), mais n’ai pas encore assez de recul pour vous en donner l’efficacité.
Je pense que chacune de ces solutions a fait ses preuves car on en trouve régulièrement des traces sur les files de discutions.
Bonne journée à tous et bonne continuation,
A.
Source : http://www.aujardin.org/hormones-croiss ... 98869.html
Hormones de bouturage bio :
Étapes de réalisation
1
La méthode la plus connue est l'eau de saule. Elle était utilisée autrefois par les jardiniers. Récoltez de petites branches de saule, peu importe la variété. Laissez-les tremper dans un récipient avec de l'eau jusqu'à ce qu'un gel recouvre la base des branches de saule. Cela prend 4 à 6 semaines et coïncide souvent avec le moment où les saules commencent à émettre des racines.
2
Badigeonnez alors ce gel sur vos boutures avant de les piquer en terre. Ce gel peut également servir pour les marcottes, il suffit d'en badigeonner sur la partie de l'arbuste que l'on veut marcotter. Cette eau de saule ne se conserve pas bien. Prenez l'habitude d'en avoir toujours en fabrication.
3
Une autre méthode consiste à prélever les petites racines blanches qui apparaissent lorsqu'une ronce se marcotte. Récoltez un maximum de ces petites racines. Lavez-les pour ôter toute la terre accrochée puis coupez-les en petits morceaux. Recouvrez-les d'environ un litre d'eau dans lequel vous aurez ajouté un morceau de charbon de bois.
4
Chaque fois que vous voudrez bouturer un arbuste, vous ferez tremper votre bouture 24 h dans cette eau. Ce liquide se conserve plusieurs semaines à l'abri de l'air et de la lumière. Vous pouvez y ajouter régulièrement de nouvelles petites racines pour renforcer son efficacité.
Source : http://www.commentfaiton.com/fiche/voir ... -bouturage
Il vous faudra tout d’abord vous munir d’une boîte genre boîte à glace ou boîte de bonbons, enfin une boîte étanche avec un couvercle et faire des trous dans le couvercle (les trous où vous mettrez vos boutures).
Cueillez ensuite quelques branches de saule (toutes les espèces de saule produisent cette "hormone de bouturage bio"), et cassez les en morceaux de 5 à 10 cm (assez pour remplir une bonne casserole). Mettez le tout dans une casserole, remplissez d’eau jusqu’à ce que toutes les branches, soient immergées, couvrez et faite chauffer à feu très très doux pendant 2 heures sans jamais faire bouillir l’eau. Après ça laisser refroidir votre mixture avec le couvercle pendant 12 heures. Après que le mélange se soit refroidi pendant 12 heures, l'eau devrait être d’un brun foncé. Récupérez le liquide, et jeter les branches. Verser le mélange dans la boîte qui a le couvercle à trou du début, et laisser tremper vos boutures dedans 12 à 24 heures (ce qui permettra aux boutures d'absorber entièrement l’hormone de bouturage). Et enfin, planter dans le substrat de votre choix !
Vous pourrez par la suite utiliser cette hormone de bouturage autant de fois que vous voudrez, une fois vos boutures réalisées jeter le contenu du récipient.
Et le super bonus, c'est que l'hormone inutilisée que vous venez de fabriquer peut être stockée pendant des années dans une boîte au congélateur. Prête à servir
Source : http://www.cannaweed.com/topic/75877-co ... urage-bio/
EDIT je complète le post :
Bonjour tout le monde,
Voici ce que j’avais trouvé sur différents sites et forums concernant les Hormones de Bouturage à faire soi même, il y a d’ailleurs quelques idées que l’on peut trouver sur certains post ici (certaines idées sont proposées plus haut, navrée si je répète, j'en profite simplement pour faire une synthèse de ce que j'ai trouvé):
Les grains de blé : ceux-ci fabriquent des hormones de croissance qui se diffusent dans l'eau. Pour cela faire germer quelques grains (dans un linge humide, un germoir, du coton) … jusqu’à ce qu’apparaissent le tout début des germes (points blancs). Faire ensuite une fente à la base de la bouture, dans laquelle glisser un grain. En continuant de germer il libérera ses hormones. Si la bouture est trop petite pour pratiquer une incision, « coller » ou fixer le grain de blé contre elle dans le pot, elle profitera tout de même de ses bienfaits.
Les ronces : elles ont une faculté d’enracinement qui envahit vite nos jardins mais qui s’avère pour une fois bénéfique à nos plantes, prélever les jeunes racines blanches, les hacher (ou broyer), les tremper dans de l’eau, laisser tremper les boutures 24h dedans, puis les arroser avec cette solution. (A noter que les hormones se dégradant en moins de 48h, il est inutile de préparer plusieurs litres à l’avance, mieux vaut faire au fur et à mesure des besoins)
Les saules : On peut aussi faire raciner de jeunes tiges de saule dans de l'eau (liées entre elles pour faciliter la manipulation), puis arroser les boutures avec l’eau de «trempage». A noter que TOUTES les espèces de saules ont ces mêmes propriétés.
La salive : vertus cicatrisantes de surcroit (attention tout de même aux plantes toxique, faire un transfert indirect à l'aide d'une ptite cuiller).
L’aspirine (acide acétylsalicylique) : agit comme une hormone pour la bonne assimilation des éléments nutritifs. Stimule les défenses, redonne de la force aux végétaux et les protège contre les bactéries et les champignons (1 comprimé par litre d'eau, arrosez. Attention Aspirine ne rime pas avec paracétamol.
La Sphègne ou quelque mousse ramassée dans nos bois (mais j'avoue ne plus me souvenir des leurs vertus exactes).
J’ai obtenu de bon résultats avec les grains de blé. J’avais fait l’essai sur plusieurs plants avec et sans et le taux de réussite a été nettement plus important avec (la rapidité de prise surtout).
Je teste actuellement la salive (je sais, ce n’est pas très ragoutant à première vue), mais n’ai pas encore assez de recul pour vous en donner l’efficacité.
Je pense que chacune de ces solutions a fait ses preuves car on en trouve régulièrement des traces sur les files de discutions.
Bonne journée à tous et bonne continuation,
A.
Source : http://www.aujardin.org/hormones-croiss ... 98869.html
Modifié en dernier par Xavier_72 le 28 juil. 2011, 15:19, modifié 1 fois.
- cowboy bebop
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Re: Hormone de bouturage bio
intéressant, tu as des sources là dessus ?elran a écrit :super tes petites recettes
la salive aussi serait beaucoup utilisée.
- cowboy bebop
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Re: Hormone de bouturage bio
Oui je viens de voir cela en continuant de chercher, j'ai d'ailleurs complété le premier post avec d'autres méthodes.
La salive comprend des éléments organiques :
* Mucus (ou mucine) : ce sont de nombreuses molécules chimiques formées d’un élément protidique sur lequel il y a de nombreuses et courtes ramifications glucidiques : ce sont des glycoprotéines. Il y a aussi des molécules à ramifications moins nombreuses et plus longues : ce sont les mucopolysaccharides. Tout ça constitue un gel visqueux, adhérent à la paroi digestive (tout le TD). Il protège et favorise le glissement des aliments. Il est très résistant aux enzymes digestives. Il vient des cellules muqueuses du cul de sac acineux.
* Amylase salivaire : provient des cellules séreuses. C’est une enzyme : elle attaque les liaisons a 1-4 glucosidiques de l’amidon.Ca donne des enchaînements plus ou moins longs appelés dextrine ( ?). Quand ils sont encore plus courts ça donne du maltose et un tout petit peu de glucose. Pour qu’elle soit active, il faut un pH neutre, du Cl-, et qu’elle soit à 37°C. Le problème, c’est la durée du séjour buccal des aliments, qui est très court : elle n’a pas le temps d’agir car l’estomac est acide.
* Des lysozymes : ce sont des enzymes : elles attaquent les mb bactériennes. D’où un rôle anti-bactérien.
* Des immunoglobulines (Ig). Elles sont de deux types : plasmatiques et sécrétoires. Elles ont un rôle trophique.
* Des facteurs de croissances. On a pu en mettre 2 en évidence : l’ « épidermal growth factor » (EGF), et le « nervous growth factor » (NGF).Ils stimulent les divisions cellulaires. Ils ont un rôle trophique.
source : http://www.onpeutlefaire.com/forum/topi ... age-ecolo/
La salive comprend des éléments organiques :
* Mucus (ou mucine) : ce sont de nombreuses molécules chimiques formées d’un élément protidique sur lequel il y a de nombreuses et courtes ramifications glucidiques : ce sont des glycoprotéines. Il y a aussi des molécules à ramifications moins nombreuses et plus longues : ce sont les mucopolysaccharides. Tout ça constitue un gel visqueux, adhérent à la paroi digestive (tout le TD). Il protège et favorise le glissement des aliments. Il est très résistant aux enzymes digestives. Il vient des cellules muqueuses du cul de sac acineux.
* Amylase salivaire : provient des cellules séreuses. C’est une enzyme : elle attaque les liaisons a 1-4 glucosidiques de l’amidon.Ca donne des enchaînements plus ou moins longs appelés dextrine ( ?). Quand ils sont encore plus courts ça donne du maltose et un tout petit peu de glucose. Pour qu’elle soit active, il faut un pH neutre, du Cl-, et qu’elle soit à 37°C. Le problème, c’est la durée du séjour buccal des aliments, qui est très court : elle n’a pas le temps d’agir car l’estomac est acide.
* Des lysozymes : ce sont des enzymes : elles attaquent les mb bactériennes. D’où un rôle anti-bactérien.
* Des immunoglobulines (Ig). Elles sont de deux types : plasmatiques et sécrétoires. Elles ont un rôle trophique.
* Des facteurs de croissances. On a pu en mettre 2 en évidence : l’ « épidermal growth factor » (EGF), et le « nervous growth factor » (NGF).Ils stimulent les divisions cellulaires. Ils ont un rôle trophique.
source : http://www.onpeutlefaire.com/forum/topi ... age-ecolo/
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Re: Hormone de bouturage bio
Ixess: merci d'avoir répondu à ta question, tu me sauves, je n'avais aucune source...
(juste des "ont dits")
(juste des "ont dits")
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Re: Hormone de bouturage bio
le noisettier est possèdes aussi des micro éléments stimulateurs des racines.
- Xavier_72
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Re: Hormone de bouturage bio
les sources sont citées dans le premier articlewam a écrit :Très intéressant !
Et la source ...
Une nouvelle source : http://www.bouturerosier.fr/bouturer/ho ... ge-maison/
Smets Philippe a écrit :le noisettier est possèdes aussi des micro éléments stimulateurs des racines. [/quote
Je trouve rien là dessus Phil, c'est du bouche à oreille ou tu as une source ?
- wam
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Re: Hormone de bouturage bio
J'ai bien vu les citations et je constate que la canabiculture est source d'inspiration pour nos bambous
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